Sentiments Nerval

jusqu’aux années 1850. Il s’exprime dans la littérature, la peinture, la sculpture, la musique et la politique. Il se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer ses états d'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique. Ses valeurs esthétiques

donc toutes l'enfant mais avec des aspects différents. Gérard de Nerval nous parle, en tant qu'adulte, de inconscience de l'enfant en général alors qu'Apollinaire nous expose une partie de sa propre vie enfantine. Victor Hugo, quant à lui, a écrit un poème beaucoup moins joyeux puisqu'il raconte sa nostalgie de cet âge d'or, cet âge où tout n'est que pureté. A travers cette anthologie, nous pouvons donc ressentir plusieurs sentiments tels que la joie, la gaîté mais aussi la tristesse et la nostalgie

ayant le goût du mystère, de l'ombre, des atmosphères médiévales et gothiques, voire surnaturelles. Le Romantisme s'exerce dans les romans, la poésie, ainsi que le théâtre. A sa tête, il y a Victor Hugo, puis viennent Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Alexandre Dumas, Alfred de Vigny, Alphonse de Lamartine et Jacques Michelet.Les bourgeois qui maîtrisent déjà la puissance économique du pays sont également les électeurs des députés. La toute puissance bourgeoise est caricaturée par les hommes de

jeunesse .................................................................... 84 BICENTENAIRE NERVAL ............................................................. 96 Marina MUREŞANU IONESCU (Roumanie) Théâtralité et discours. Eminescu et Nerval.................................... 98 Hisashi MIZUNO (Japon) La réforme de la poésie moderne ou les scènes musicales dans « Sylvie » de Gérard de Nerval..................................................... 110 5 II. LINGUISTIQUE ............

XIXème siècle tels que Victor Hugo, Gérard de Nerval ou Lamartine. En effet on retrouve des similitudes notamment dans le cadre du registre lyrique et de l’expression des sentiments. Tout d’abord on trouve ici par exemple l’expression de soi à travers l’utilisation récurrente de la première personne du singulier, l’auteur se met en scène à travers une expérience personnelle. Cette mise en scène passe par un décor propice à l’épanchement de sentiments amoureux du poète : Paris, ville romantique par

Mendès, Sully Prudhomme, Verlaine, Heredia, Coppée, Théophile Gautier – ex-romantique…), mais plutôt les excès de ses bohèmes ultras : les Jeunes France du Petit-Cénacle, réunis dans les années 1830 autour du même Théophile Gautier et de Gérard de Nerval, et les Bousingots, guidés par Pétrus Borel, plus extrémistes encore dans leur projet politique et leur mépris du bourgeois. Le nom « Parnasse » consacre l’existence de ce mouvement en 1866, lorsque, à l’initiative de Catulle Mendès et de sa femme

rencontre Gérard de Nerval, son meilleur ami, celui qu’il le fera entrer dans les milieux littéraires. Il fréquente aussi les ateliers de peintres, mais surtout celui du peintre Rioult, qui l’initiera « à l’art et au beau ». * Vie sentimentale Il a eu beaucoup d’aventures. Mais on se rappellera d’Eugénie Fort qui lui donna un fils en 1836. Après cela, une relation conflictuelle avec Victorine, disputes violentes suivies de réconciliations passionnées. En 1841, il éprouve des sentiments pour Carlotta

bouleversements de la sensibilité au XVIIIe siècle. Parallèlement au courant rationaliste des Lumières se développe un courant sensible qui s'épanouit avec Rousseau dont le roman La Nouvelle Héloïse, paru en 1762, manifeste la primauté donnée aux sentiments et à l'émotion. En France, la sensibilité romantique imprègne l'ensemble des productions artistiques durant la première moitié du XIXe siècle. On peut cependant dégager parmi les écrivains plusieurs générations d'artistes qui éclairent la diversité

dans Le relais, Gérard de Nerval associe le voyage à « la route », « aux chevaux », « la voiture ».; alors que Baudelaire y associe « le ballon », «l'oasis », « le désert » dans L'appel du large. Charles Baudelaire partage la vision de Rimbaud, pour lui, le voyage est un besoin impulsif, pour fuir la rancune et les mauvais sentiments « le coeur gros de rancune et de désirs amers ». La plupart poètes souhaitent nous faire partager leur amour du voyage, leurs sentiments et leurs ressentis : Dans

La poésie ne sert-elle qu’à exprimer les sentiments ? La figure tutélaire de la poésie ne serait-elle pas Orphée, le Prince de Thrace qui, par sa plainte, a ému Hadès et Perséphone puis qui enchanta arbres et animaux par ses chants clamant la douleur liée à la perte de sa femme Eurydice ? Ce mythe, ou du moins la partie la plus connue de ce mythe, tend à faire penser que la poésie sert à exprimer les sentiments. Mais n’est-ce là que sa seule fonction ? Si la poésie apparait comme le genre privilégié