Separation Pouvoirs Consulat

loi et doit la respecter. Les lois du 16 et 24 aout 1790 séparèrent les fonctions administratives et judiciaires et l'administration obtint un statut particulier faisant que le juge ne pouvait pas la contrôler. Il y a une volonté de protéger le pouvoir (prétendu légitime) « Juger l'administration, c'est encore administrer ». Ensuite, progressivement, des tribunaux administratifs vont apparaître (la loi 7-11 septembre 1790 autorise certaines requêtes aux autorités locales). > Le tribunal des

succession simple parce que c’est la coutume qui va déterminer les règles de dévolution de la Couronne c'est-à-dire que contrairement au droit privé, la volonté du roi ne peut pas interférer. Le roi ne peut pas abdiquer, ni renoncer par avance au pouvoir et ne peut pas écarter un successeur légitime, ni de légitimer un successeur. De l’indisponibilité, on a des règles qui s’y émanent : l’instantanéité de la succession : « le roi est mort. Vive le roi ». la continuité de la Couronne : L’héritier

l’absolutisme au cœur de l’ancien régime Le terme absolutisme vient du terme « absolu » qui en latin absolutus veut dire libérer. C’est le pouvoir du roi qui ne connaît pas d’entrave et qui peut donc s’exercer dans toute sa plénitude. L’absolutisme est à la fois une construction historique et juridique. Historique : commence au moyen âge lorsque le roi de France récuse des pouvoirs qui pouvaient s’exercer sur lui, l’empereur romain germanique dont l’empire recouvre l’Allemagne et une grande partie de l’Italie

des deux autres ordres (la noblesse et le clergé) de rejoindre l’assemblée nationale. Celle-ci va se proclamait le 9 juin 1789 assemblée constituante au vœu et donc de doter la France d’une constitution qui va élimer les privilèges et limiter le pouvoir royale. L’assemblée constituante va adopter le 26 aout la déclaration des droits de l’homme et des citoyens, puis elle va élaborer l’autre membre. Une constitution qui ne sera votée que le 3 septembre 1791. Après des conflits avec le roi, une nouvelle

n’y a qu’une seule source du droit : la loi ; pour deux raisons. On estime cela car la loi exprime la volonté de l’état et celle du peuple souverain. La deuxième raison est que la révolution impose la séparation des pouvoirs, chaque pouvoir est spécialisé. La loi comme la souveraineté, est un pouvoir impartageable et incommunicable. Section 1 : La souveraineté de la loi Tous les juristes vont utiliser, recopier, démarquer, la doctrine de Jean Bodin d’une part pour définir la souveraineté

juge Le tribunat était une assemblée qui comportait des opposants au régime consulaire. Une opposition au chef de l'État jugé trop autoritaire. Autre contestation, celle de la Constitution avec l'exécutif qui l'emporte sur le législatif. Le pouvoir n'est pas exercé de manière collégiale, la Constitution de l'an VIII amène la notion de Chef de l'État. Le Tribunat estime inadmissible que les assemblées participent aussi peu à la création du Code civil. L'article 2 du Code civil va constituer

fonctionnaire :ceux du passé : les officiers qui sont propriétaire de leurs charges (qu’ils ont acheté ou hérité) et irrévocable. Se juxtapose à ces officiers, les commissaires, qui comme leurs noms l’indiquent, sont commis ; nommés et révoqués par le pouvoir, que la royauté à du mettre en place pour compenser la trop grande indépendance acquise par les officiers. Ces commissaires préfigurent les fonctionnaires modernes. Concernant les finances publiques, le régime est également complexe avec un enchevêtrement

juge public/étatique, dans un match l’arbitre peut lui aussi trancher. Ce qui caractérise le monopole étatique de la Justice, c’est que le juge peut dire le droit et contraindre la partie perdante à exécuter la décision qu’il vient de rendre. Ce pouvoir est l’impérium. Cette fonction de juger est un devoir de l’Etat, une maxime selon laquelle : Nul n’a le droit de se faire justice à soi-même. La justice est composée de plusieurs organes (=juridiction ≥ juris dictio : dire le droit) : cour d’appel

héritée de l’AR, de la tradition qui va exister encore tout au long du XIXème siècle et entre la légitimité démocratique qui suppose un gouvernement représentatif du peuple. L’origine du pouvoir repose dans Dieu, dans la tradition historique, dans l’hérédité monarchique. C’est ce qui est censé justifier le pouvoir. Pour les partisans du principe de légitimité démocratique, la légitimité réside dans le peuple ou la nation. Ces conceptions s’affrontent tout au long du XIXème siècle. Le droit constitutionnel

Démocratie et Pouvoir Support de cours Orientations bibliographiques Pierre Pactet et Ferdinand Mélin-Soucramanien, Droit constitutionnel, Sirey Philippe Ardant et Bertrand Mathieu, Institutions politiques et droit constitutionnel, LGDJ Francis Hamon et Michel Troper, Droit constitutionnel, LGDJ Isabelle Thumerel et Gilles Toulemonde, L’essentiel des principes fondamentaux de droit constitutionnel, Gualino François Borella, Eléments de droit constitutionnel, Presses de Sciences