Serge Klarsfeld

marquantes (voir ci-dessous) et les mises en accusation (Leguay inculpé en 1979, Papon en 1983) portées par une justice réveillée par des citoyens refusant l’impunité (Association des filles et fils des déportés juifs de France fondée par Serge et Béate Klarsfeld en 1979). En somme, l’Etat ne pouvait plus se permettre de « jeter le voile » (G. Pompidou en 1972). ➢ Qu’est-ce qui caractérise l’évolution de la mémoire collective sur Vichy entre 1945 et aujourd’hui ? (Documents 2 et 6) Les

audiovisuelles marquantes (voir ci-dessous) et les mises en accusation (Leguay inculp en 1979, Papon en 1983) portes par une justice rveille par des citoyens refusant limpunit (Association des filles et fils des dports juifs de France fonde par Serge et Bate Klarsfeld en 1979). En somme, lEtat ne pouvait plus se permettre de jeter le voile (G. Pompidou en 1972). Quest-ce qui caractrise lvolution de la mmoire collective sur Vichy entre 1945 et aujourdhui (Documents 2 et 6) Les Franais nont pas eu besoin

permettant ainsi à des associations, comme les Fils et Filles des Déportés juifs de France de Serge et Beate Klarsfeld en 1979, de lutter pour la condamnation des responsables de la déportation. Les historiens commencent aussi à se consacrer à l’étude du génocide : en 1961, paraît La Destruction des Juifs d’Europe de Raul Hilberg mais uniquement en Anglais et, en 1978, Serge Klarsfeld publie Le Mémorial de la déportation des juifs de France recensant toutes les victimes françaises

depuis une vingtaine d’années, dont le point de départ est constitué par les travaux relatifs à la Shoah, au rôle qu’a joué la collaboration dans le processus d’extermination, travaux parmi lesquels il faut signaler en premier lieu ceux de Serge Klarsfeld. Le travail historique a concouru au réveil de la mémoire juive qui devient elle-même un élément essentiel du débat citoyen en France. 1 Notamment Temps et récit, publié aux éditions du Seuil en 1983 –1985 ; 3 tomes. 2 Pierre Nora, Les lieux

1’29 : Maxime vieux et François adulte. Retour train. Voix off : mort de Robert. Images furtives des camps. Défilé de mode de Tania. Retour de Maxime du Lutétia. Décision de rompre. Naissance de François : 2,2 kg. NB : François dans bureau de Serge Klarsfeld. François et Maxime : « Tout ça, c’est de ma faute ! » 1’36 : Epilogue. Cimetière de chiens. Noms de déportés en guise de générique. OL : Les connecteurs spatio-temporels et les connecteurs logiques (p.353) Séance 4 : La chronologie du roman

mettent un enfant au monde. Cet enfant est le narrateur. Au terme du récit de Louise, le narrateur est libéré de l’emprise de ce frère imaginaire. Il connait le secret de ses parents, mais se tais par amour pour eux. Dans les archives réunies par Serge Klarsfeld, le narrateur apprend que son frère et Hannah ont été gazés au lendemain de leur arrivée à Auschwitz. Lorsque, peu après, le chien adopté par son père meurt dans un accident de voiture, le narrateur lui apprend la destinée de son fils et de sa

majeur », L'Express, no 3105, 5 janvier 2011, p. 86-87, interview sur express.fr [archive] ↑ a et b Laurent Joly, interviewé par Laurent Lemire, « Jean Jardin n’a pas réfléchi… » [archive], Le Nouvel Observateur, 6 janvier 2011. ↑ a, b et c Serge Klarsfeld, interviewé par Laurent Lemire, « Jean Jardin n’était pas si influent… » [archive], Le Nouvel Observateur, 6 janvier 2011. ↑ a et b Yves Pourcher, interviewé par Laurent Lemire, « Jean Jardin était une marionnette » [archive], Le Nouvel Observateur

conscience de l’opinion. Les témoignages vont apparaître en plus grand nombre, les anciens déportés vont prendre l’initiative de témoigner dans les écoles. Leurs enfants vont aussi décider de se mobiliser à cette époque comme par exemple Serge et Beate Klarsfeld qui fondent le FFDJF (fils et filles de déportés juifs de France) en 1979. Ils vont se consacrer à faire connaître la Shoah, vont établir la liste de tous les déportés français et même de tout les enfants, ainsi que consacrer leur vie à traquer

témoigner. On va reconnaître la spécificité du génocide juif en 1961 lors du procès d’A. EICHMANN (celui chargé de la solution finale). Il est retrouvé en 1960 (il s’était enfui). La recherche de criminels nazis et de collaborateurs (chercheurs : Serge Klarsfeld). En 1987, Jacques Chirac (1er ministre) va demander que les professeurs d’histoire d’évoquer la solution finale et la collaboration française. 3_Vers la reconnaissance de la responsabilité de l’état français dans la collaboration. Février

point de rendre problématique toute transmission aux générations ultérieures. Le passage, pour les communautés juives de France, de la mémoire privée à l'histoire commune à l'ensemble de la nation française, est aussi redevable à l'oeuvre de Serge Klarsfeld, qui, par la recension exhaustive, patiente et minutieuse des noms, origines, professions, âges et destinées des déportés juifs de France, a contribué à rendre à ces victimes une humanité permettant à leur descendance de s'inscrire dans un continuum