Serge Tisseron

Cerveau Disponible" Documentaires de Christophe Nick "La fabrique du conformisme" Manières de voir n°96 "La fin de la télévision" de Jean-Louis Missika (Seuil 2006) "Enfants sous influence – Les écrans rendent-ils les jeunes violents ?" de Serge Tisseron (10/18 2003) "J'habite dans la télévision" de Chloé Delaume (Verticales 2006) "Dead Set" Série en 5 épisodes, créée par Charlie Brooker en 2008 (E4, Grande-Bretagne)

l'ouïe ou le toucher… On caresse son smartphone pour faire défiler les photos que l'on aime, pour envoyer un sms ou nous consoler par une infinitude de jeux et autres gadgets dans les moments de solitude. » Vers l'addiction ? « Le psychanalyste Serge Tisseron s'insurge contre cette vision. Pour lui, le téléphone n'est pas un doudou car il ne se substitue pas à l'absence de la maman, mais permet, au contraire, d'aller vers l'extérieur, la communication avec les autres. Pour les adolescents, c'est notamment

violente, auto-agressive et autodestructrice... ) renvoie à la sensation d'exister par soi-même. Chez l'adolescent en difficulté, ces comportements sont fortement accentués et soulignés. Il est important de distinguer agressivité et violence. Serge Tisseron « violence et agressivité, une distinction essentielle » en 2012 il existe deux sortes d'agressivités. La première, dite agressiveness, contrairement a ce que l'on pourrait penser, est nécessaire. Elle fait référence à l'affirmation de soi

quelque chose d’innée, ancrée chez certaine personne, celle du bonheur de l’autre, de rechercher le bien être de son prochain. « L’empathie cela s’apprend » dit Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste. Dans sa conception classique, elle renvoie à la capacité de comprendre le point de vue de l’autre et d’éprouver ses émotions. Pour Serge Tisseron, elle implique aussi une dimension de réciprocité : j’accepte que l’autre se mette à ma place, ce qui suppose que je lui fais confiance. Et j’accepte qu’il

relationnel participe de la vie ordinaire. Cette différence établit celle qui existe entre le secret courant (cachotterie, confidence) et le secret pathogène (« conspiration du silence »). Le secret devient pathologique lorsque, comme le souligne TISSERON (1996), une personne cesse d’en être le gardien pour en devenir son prisonnier. Le travail du secret réside en ce qu’il interfère de manière active avec la psyché en parasitant les émotions : les affects liés au secret sont étouffés, interdits

façon générale et soulève la problématique d'une dichotomie entre la lecture populaire et la lecture intellectuelle, sans s'intéresser aux processus qui emmènent les enfants des lectures dites faciles vers une carrière de lecteur. A l'inverse, Serge Tisseron, psychanalyste et psychiatre, s'appuyant sur l'exemple d'Harry Potter affirme, dans son article « Harry Potter expliqué aux parents » paru dans le Monde Diplomatique en décembre 2001, que ce genre de lecture reprendrait un bon nombre d'éléments

1980 éditeur Pierre Mardaga.  Jean Le Camus, Les relations et les interactions du jeune enfant, à la collection la vie de l’enfant.  Nadel, Imitation et communication entre jeunes enfants, 1986, Presse universitaire de France.  Serge Tisseron, Enfants sous influence : Les écrans rendent-ils les jeunes violents, 2002 collection Fait et cause d’Armand Colin.  Bernard Voizot, Le développement de l’intelligence chez l’enfant, Armand Colin, Paris 1953 Articles :  Le journal

retrouvent plus la couture » qui a joint leurs âmes (De l’amitié, Montaigne). Cependant, à cette intimité s’oppose désormais, dans les réseaux sociaux, comme Mathilde Dangeau le rappelait à juste titre « L’Extimité », mot proposé par Jacques Lacan, que Serge Tisseron reprendra en lui assignant la signification de mouvement qui pousse chacun à mettre en avant une partie intime de sa vie, tant physique que psychique. Partant, il apparaît que le progrès technique a été un accélérateur : tout, désormais, va plus

comme objet. (Cas extrême). >>>> Les colonisations ? L’esclavage ? Les indiens ? Dans le cas de la manipulation, ce processus de dénier toute conscience de la part de l’autre est également présent. L’empathie au cœur du jeu social Serge, Serge Tisseron Sympathie : Ressentir avec quelqu’un de manière positive, vibrer avec lui de façon positive) Compassion : Etre en capacité de ressentir sa souffrance pour l’aider. 3) Et l’amour ? Platon : • Eros / Inverse / Thanatos Eros,

jeunes représentent l'écrasante majorité des joueurs. Enfin, des scientifiques ont par ailleurs montré ces dernières années que la capacité des adultes à résister à leurs impulsions est un mécanisme qui se construit pendant l'adolescence, explique Serge Tisseron. L'incapacité de l'adolescent à s'empêcher de jouer ne révèle donc pas une addiction à proprement parler. Les jeunes garçons sont d'ailleurs plus touchés que les jeunes filles, comme nous le confirme le sondage effectué sur 58 adolescents de sexe