Sergueï Eisenstein

images qui peuvent se réunir pour n’en former qu’une seule, immense, ou au contraire se diviser pour laisser les images jouer entre elles. + Quelques théories du montage du cinéma muet soviétique C’est sans doute le cinéaste soviétique Serguei Mikailovitch Eisenstein (18981948) qui a poussé le plus loin, dans ses nombreux écrits théoriques, la réflexion sur le montage. Dans une hérarchie de complexité grandissante, il distingue cinq types de montage, dont on empruntera la description à Jacques Aumont

nous, de tous les arts, le plus important »304) développe un cinéma d’État, à la fois bien financé et en butte à la censure305. Paradoxalement, ce cinéma d’État donnera naissance aux innovations de l’avant-garde soviétique, et des cinéastes Sergueï Eisenstein, Vsevolod Poudovkine et Alexandre Dovjenko. Les relations entre ces grands créateurs et le pouvoir soviétique gardera cependant toujours un caractère d’ambiguïté306. En Allemagne, notamment au travers de Le Triomphe de la volonté (Triumph

être remis en cause. C) Eisenstein ou l’art du film de propagande On ne peut parler de la propagande au XXème siècle sans parler du réalisateur russe Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein. Né le 11 Février 1898 à Rega ( Lettonie ) et décédé le 11 Février 1948 à Moscou, ce talentueux personnage réalisa de nombreux films de

une volonté de provoquer des émotions fortes au spectateur, ce qu'on imagine passer par un rythme trépidant. Aujourd'hui un film standard comporte souvent plus de 2 000 plans. On monte à plus de 4 000 pour Un tueur né de Stalone. October de Sergueï Eisenstein en a tout autant. Elephant de Gus Van Sant comporte 900 plans. India Song de Marguerite Duras comporte 74 plans. Pour le réalisateur, le plan est la base de son film puisque tout film est composé de plans. La plus petite unité filmique, c'est

été placées à travers toute l’URSS, symbolisant une fois de plus l’art qu’il préconisait. En exemple, une statue de Lénine et de Gorki : Un autre exemple, Le Cuirassé Potemkine (Броненосец Потёмкин) est un film soviétique muet réalisé par Sergueï Eisenstein, sorti en 1925. Il traite de la mutinerie du cuirassé Potemkine dans le port d’Odessa en 1905, ainsi que de l’insurrection et de la répression qui s’ensuivirent dans la ville. Il a été retouché de nombreuses fois, à des fins de propagande par

sauver le soldat Ryan », film de S. Spielberg, 1997. -« La Chute », film d’O. Hirschbiegel, 2004. -Photo de Paris sous l’Occupation, Robert Doisneau, manuel page 94. - Voir le site du Mémorial de Caen. L’Art engagé -En URSS avec le cinéaste Serguei Eisenstein (dossier pages 58-59). -Sculpture de Véra Mulchine : « l’ouvrier et la kolkhozienne », manuel page 57. - Extraits de « L’Archipel du goulag », livre d’A. Soljénitsyne, 1973. -En Espagne avec « Guernica » de Pablo Picasso, 1937 (dossier page

seulement ne demandent pas d'ordres, mais, de par leur essence même, ne les tolèrent pas » - Léon Trotsky, La bureaucratie totalitaire et l’art, 10 juin 1938. Il encourage la floraison des courants d'avant-garde (Kasimir Malevitch, Sergei Eisenstein ou Dziga Vertov). Selon l'historien de l'art Jean-Michel Palmier, « Il y a peu de pays qui ont consacré autant d'argent aux Beaux-Arts, au théatre, à la littérature, à la peinture que l'URSS dans la période la plus difficille qu'elle a connue. Alors

| modifier le code] Littérature[modifier | modifier le code] Jeanne Champion, Le Terrible (biographie romancée), Fayard, janvier 2005, 328 pages (ISBN 2-213-62300-7). Cinéma[modifier | modifier le code] Ivan le Terrible (Ivan Grozny) de Sergueï Eisenstein (1942-1946), film en trois parties dont la troisième est restée inachevée Tsar de Pavel Lounguine (2009), autour du face-à-face entre Ivan et le métropolite Philippe de Moscou Le Cabinet des figures de cire de Paul Leni (1924), 2eme partie

soldat Ryan », film de S. Spielberg, 1997. -« La Chute », film d’O. Hirschbiegel, 2004. -Photo de Paris sous l’Occupation, Robert Doisneau, manuel page 94. - Voir le site du Mémorial de Caen. • L’Art engagé -En URSS avec le cinéaste Serguei Eisenstein (dossier pages 58-59). -Sculpture de Véra Mulchine : « l’ouvrier et la kolkhozienne », manuel page 57. - Extraits de « L’Archipel du goulag », livre d’A. Soljénitsyne, 1973. -En Espagne avec « Guernica » de Pablo Picasso, 1937 (dossier page

pour ce qu’il fait pour l’URSS. Ces poèmes représentants Staline comme l’être le plus génial de la terre sont publiés. Staline à même son réalisateur officiel à qui il commande des films pour vanter la réussite du communisme et donc la sienne. (Sergueï Eisenstein). Les portails de Staline sont partout présents. Dans les lieux publics, les gares, les écoles, les usines etc… Mais aussi dans les lieux privés : à la maison, dans la salle à manger ou dans la chambre, on honore Staline et on le remerciait