Ses Purs Ongles Mallarme

Théophile Gautier, Charles Baudelaire, Leconte de Lisle, Théodore de Banville. Le mouvement s’étend sur toute la seconde moitié du siècle, mais le groupe se dissout après 1876, laissant place à des carrières originales comme celles de Verlaine ou de Mallarmé. 2. La recherche formelle, ou le culte du Beau Les Parnassiens accordent un soin particulier à la création des poèmes : technique et exigence esthétique sont deux principes fondamentaux. Le travail, le labeur patient du poète est valorisé en opposition

brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles  : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos. À l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d’en-dessus

poétique, chant II, v. 82-74, (1694).-Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal, IV, « Correspondances », XXIX, « Une charogne », (1861)-Théophile Gautier, Emaux et camées, Les quatrains du Sonnet sont de bons chevaliers…, (1852)-Stéphane Mallarmé, Poésies, Ses purs ongles très hauts dédiant leur onyx…, (1870-1898).-Paul Valéry, Poésies, « Les pas », (1922). | Titre de la séquence 2 : Etude des Fleurs du MalObjet d’étude :-La poésieProblématique choisie :-Etudier la modernité de l’écriture poétique de

brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles  : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos. À l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d’en-dessus

Complémentaires : 1. "Correspondances", Les Fleurs du Mal, 1857, Baudelaire, un art poétique 2. "Ses purs ongles...", Poésies, 1887, Mallarmé, un poème parnassien : l'art pour l'art 3. "Une allée du Luxembourg", Nerval, l'hypotexte d'"A une passante" 4. "Quand vous serez bien vieille...", Sonnets pour Hélène

1898 et 1912, dont certains avaient déjà été publiés dans diverses revues. Au cours de la correction des épreuves, le poète a supprimé toute ponctuation. C’est un fait important pour sa généralisation quoique le procédé ait déjà été utilisé par Mallarmé. LE PONT MIRABEAU Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine. Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à

développent simultanément et exercent un pouvoir d’envoûtement auquel il est difficile de se soustraire, comme le signale Marcel Raymond : « Une première filière, celle des artistes, conduirait de Baudelaire tel-00713100, version 1 - 29 Jun 2012 à Mallarmé, puis à Valéry ; une autre filière, celle des voyants, de Baudelaire à Rimbaud, puis aux derniers venus des chercheurs d’aventures. [...] Par la hardiesse presque désespérée de leurs ambitions, par la fulgurante beauté de quelques-uns de leurs poèmes

enfance heureuse Le général et le poète Les Fleurs du mal : « Piteux, c’est piteux ! » Crénom ! Tout l’or de Verlaine et Rimbaud Fugue en sol étranger Verlaine, l’homme des tavernes Arthur la révolte Paul instable Les années d’enfer Avatars d’Arthur Mallarmé délivre l’art Hermétisme ? L’affamé d’azur La naissance du symbolisme Deux poètes, un ton au-dessus Tableau récapitulatif : XIX e siècle Sixième partie - Le XXe siècle : cent ans d’expériences Chapitre 20 - Les trois coups Des actes à la légère

heureuse Le général et le poète Les Fleurs du mal : « Piteux, c’est piteux ! » Crénom ! Tout l’or de Verlaine et Rimbaud Fugue en sol étranger Verlaine, l’homme des tavernes Arthur la révolte Paul instable Les années d’enfer Avatars d’Arthur Mallarmé délivre l’art Hermétisme ? L’affamé d’azur La naissance du symbolisme Deux poètes, un ton au-dessus Tableau récapitulatif : XIXe siècle Sixième partie - Le XXe siècle : cent ans d’expériences Chapitre 20 - Les trois coups Des actes à

pour lui qu'un travail préparatoire à ce qui constitue l'essentiel : l'appréhension d'une conscience créatrice à travers l'œuvre qui la manifeste. Ces quelques lignes donnent une assez bonne idée des réticences de ce type de philologue à l'égard des purs érudits ; l'auteur y évoque ses études à Vienne au début du XX° siècle : Tout se passait comme si l'analyse du contenu n'était qu'un accessoire au véritable travail scientifique qui consistait à fixer les dates et les faits historiques et à établir