Seul face à la nature

ressemble-t-elle pas plus à une succession de zones désertiques qu’à un jardin d’Eden ? L’être humain par nature est toujours en quête de relations et de reconnaissance. Il lui apparait rapidement que ces besoins ne sont jamais pleinement assouvis. Le désert est un lieu où les rencontres, les échanges et la communication sont très difficiles. Flaubert ne résume-t-il pas cet état de fait en écrivant : « Nous sommes tous dans un désert. Personne ne comprend personne. » ? Cette nature qui peut paraitre

attaché à la vérité des faits, mais par un poète attaché à la vérité symbolique des mythes. Tous les poèmes de ce recueil sont liés, par les progrès, et le mystérieux fil du labyrinthe humain. Dans l’extrait du poème « Le crapaud », l’auteur prend le parti et défend le genre animal contre le genre humain qui sont ici indifférent, cruel et qui font subir de mauvais traitement injuste. Cela nous aidera à répondre à la question suivante : comment Victor Hugo parvient-il à nous

duc Alexandre, un tyran. Dans l’extrait étudié, l’acte III scène III, Alexandre de Médicis, duc de Florence, vient de faire arrêter Pierre et Thomas Strozzi, les deux fils de Philippe Strozzi. Ce dernier demande alors à Lorenzo de délivrer Florence d’Alexandre. Dès lors, on assiste a une scène primordiale dans laquelle Lorenzo se confié et se dévoile, évoquant son passé et son future qu’il projette dans la mort du Duc. Nous nous demanderons: “ En quoi Lorenzaccio plaide t-il en faveur du tyrannicide

qu’offre la vie sur Terre, chacun peut s’étonner de l’unicité qui semble être propre à la vie humaine. Alors que le vivant se décline sous des millions de formes, les humains sont les seuls à parler, travailler, créer des œuvres d’art, etc. Autrement dit, l’homme est le seul être vivant qui appartient à la culture, le seul qui organise son environnement et conçoit sa relation aux autres sans être (totalement) soumis à ses instincts ; pour résumer, l’homme échappe aux stricts déterminismes naturels

monde comme Volonté et comme Représentation Nous avons affaire ici à un des textes les plus connus du philosophe allemand Arthur Schopenhauer, Le Monde comme Volonté et comme Représentation. Le thème principal de ce texte est certainement le désir, mais plus précisément l’incapacité de l’homme ou des êtres ayant accès à l’intelligence, à une conscience ou à une sensibilité minimale, de pouvoir accéder au bonheur, et à la satisfaction de leurs désirs. Il pose alors la question du rapport de

En face d’un produit des beaux-arts on doit prendre conscience que c’est là une production de l’art et non de la nature; mais dans la forme de ce produit la finalité doit sembler aussi libre de toute contrainte par des règles arbitraires que s’il s’agissait d’un produit de la simple nature. C’est sur ce sentiment de la liberté dans le jeu de nos facultés de connaître, qui doit être en même temps final, que repose ce plaisir, qui est seul universellement communicable, sans se fonder cependant sur

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges Jeter l’ancre un seul jour ? Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu’elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre Où tu la vis s’asseoir ! Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes, 10 Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés, Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes

Commentaire : Récit de Théramène sur la mort d’Hippolyte – Vers 1525 à 1547 I Hippolyte un héros tragique L’étude de cet extrait démontre que l’on a affaire à un combat fatal entre Hippolyte et le monstre. La solitude et la vaillance d’Hippolyte transparaissent à la seule lecture de la scène. 1. La solitude du héros Dans l’extrait étudié, nous sommes au début du combat. Hippolyte a été exilé par son père. Il est seul, simplement accompagné de ses gardes et perdu dans ses pensées, lorsque

et ses clartés de vapeurs obstruées; Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit ! 5- Tous ces jours passeront; ils passeront en foule Sur la face des mers, sur la face des monts, Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule Comme un hymne confus des morts que nous aimons. Et la face des eaux, et le front des montagnes, 10- Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts S'iront rajeunissant; le fleuve des campagnes Prendra sans cesse

la vie, peuvent aussi contribuer à notre aliénation car nous devenons de plus en plus dépendants de leur présence. En effet grâce au progrès technique, nous sommes devenus plus libres face aux exigences et aux contingences de la nature, nous ne sommes plus soumis de manière aussi totale à ses caprices imprévisibles. Cependant si les premières techniques (la révolution néolithique, la maîtrise de la métallurgie puis les grandes découvertes qui donnèrent lieu à la révolution industrielle) ont