Sganarelle Libertinage

Molière mais le dramaturge en fait également un porte-parole des esprits forts de son temps, du libertinage d’esprit, des critiques qu’il dirige contre l’Eglise et contre la toute puissante Compagnie du Saint Sacrement. La tirade qui est portée à notre attention, extraite de l’Acte I, scène 2, révèle pour la première fois au spectateur le héros éponyme préalablement évoqué en termes peu élogieux par Sganarelle. Dans cette scène, le « grand seigneur méchant homme » répond par un éloge de l’inconstance

le dramaturge en fait également un porte-parole des esprits forts de son temps, du libertinage d’esprit, de bien des critiques qu’il dirige contre l’Eglise et contre la toute puissante Compagnie du Saint Sacrement. La tirade qui est portée à notre attention, extraite de l’Acte I, scène 2, révèle pour la première fois au spectateur le héros éponyme préalablement évoqué en termes peu élogieux par Sganarelle. Dans cette scène d’exposition, le « grand seigneur méchant homme » répond par un éloge

théâtre - texte ET représentation Extraits étudiés (p.2-7) Points étudiés (p.8-15) Lectures cursives (p.15-17) Sortie théâtrale (p.17) Extrait n°1 - Scène d'exposition : Gusman, Sganarelle En quoi cette scène d'exposition est-elle ambiguë ? I) Le mélange de comique et de gravité 1. Le comique tourne autour de Sganarelle .Le comique de caractère : - pleutrerie (peureux) : (l.72)" la crainte en moi fait l'office du zèle" - logorrhée : longueur de phrases - pédanterie : (l.92) "inter nos", (l.1) "Aristote"

l’analyse du fond de la pièce. Tout d’abord, Molière ne respecte absolument pas les codes aristocratiques. En effet, dans la scène d’exposition, Sganarelle décrit un portrait peu aimable de son maitre. Or, jamais à cette époque un valet ne se risquerait de parler ainsi. Dans la mise en scène de Delcampe, Dom Juan est récepteur additionnel de Sganarelle durant son discours et il ne relève aucunement les propos de son valet, ce qui est improbable à l’époque. Au contraire, dans la mise en scène de Mesguich

le dramaturge en fait également un porte-parole des esprits forts de son temps, du libertinage d’esprit, de bien des critiques qu’il dirige contre l’Eglise et contre la toute puissante Compagnie du Saint Sacrement. La tirade qui est portée à notre attention, extraite de l’Acte I, scène 2, révèle pour la première fois au spectateur le héros éponyme préalablement évoqué en termes peu élogieux par Sganarelle. Dans cette scène d’exposition, le « grand seigneur méchant homme » répond par un éloge

Dom Juan, Molière. Acte I,2: Introduction: sganarelle fait part à son maitre de son désaccord à propos de ses amours. Dom Juan est un grand séducteur comme on le voit dans la scène d'exposition. Lecaractère volage de Dom Juan est dénoncé par sganarelle. C'est le valet qui fait la morale au maitre, Dom Juan se fâche. I- L'apologie du libertinage. A- Dom Juan défend une cause indéfendable Dom Juan s'oppose à sganarelleen reprenant sa thèse sous forme de question rhétorique, mais on

DOM JUAN: Quelle est la conception du libertinage selon les personnages? I) En premiers lieu nous allons voir ce qu’est le libertinage. Ce terme existe depuis plusieurs siècles et peux se traduire de plusieurs manière. Tout d'abord, la définition d'origine, consiste à vivre une vie de manière libertine, soit une vie assez peu commune, et de manière marginale. Que ce soit dans leurs idées, leur mode de vie ou encore dans leurs occupations, les libertins sont anticonformistes et émancipé de toute

d’un certain Docteur amoureux, et accorde à Molière de partager avec les comédiens ita- liens la salle du Petit-Bourbon, près du Louvre. Chef de troupe, Molière triomphe dans les rôles à forte charge comique : il est plu- Présentation 5sieurs fois Sganarelle, le paysan mal dégrossi, tour à tour berné et roublard ; il le sera encore dans Dom Juan, où il apparaîtra, dès la première scène, en valet d’un « grand seigneur méchant homme ». Pour sa troupe, et donc pour lui-même, Molière auteur a mul- tiplié

(combien d’actes et de scènes, quels sont les éléments rejetés dans le passé, quelle est la situation initiale, quelles péripéties, quel dénouement, quel rythme/intensité, respect ou non de « l’unité d’action », etc…) 3. Les dialogues Dom Juan/Sganarelle (combien de face-à-face, sur quels thèmes, qu’est-ce qu’ils révèlent des personnages et du rapport maître-valet…) 4. Les thèmes (thèmes principaux et thèmes secondaires, thèmes particuliers par rapport à d’autres œuvres de Molière, thèmes du

Nous verrons dans un premier temps l’aristocratie que ce héros représente, puis le libertinage dont il fait preuve avant de porter notre attention sur le blasphémateur. Dom Juan est un noble ; il incarne donc l’aristocratie. Ce rang social se manifeste d’abord par « Dom », particule que les nobles espagnoles ont devant leur nom. De plus, il rémunère un valet, Sganarelle, qui semble lui être entièrement dévoué et possède une suite. Dans la première scène de l’acte I, nous pouvons remarquer