Sganarelle

Découvrir un mythe. Problématique générale : Comment le personnage intemporel de Dom Juan est-il représenté et condamné dans une comédie classique du XVIIème siècle ? Lectures analytiques : L.A. 1 : Acte I, scène 1 : La tirade de Sganarelle (« Je n’ai pas grande peine… » à « […] que tu aurais menti ») L.A. 2 : Acte I, scène 2 : L’éloge de l’inconstance de Don Juan (« Quoi ? tu veux qu’on se lie au premier objet qui nous prend… » à « […] étendre mes conquêtes amoureuses ») L

remporte un grand succès populaire et commercial et crée un effet de mode, le sujet est même copié et repris. Molière imprime sa pièce, c’est la première fois qu’il publie donc il a désormais le statut d’auteur. Molière crée une nouvelle pièce, « Sganarelle ou le cocu imaginaire », petite comédie en un acte reposant sur une suite de quiproquos, qu’il jouera 123 fois dans son théâtre, plus souvent qu’aucune de ses autres pièces. Le 6 avril 1660, le frère cadet de Molière meurt. La charge de tapissier

le prend sous sa protection, il lui offre la salle du palais royal. Il travail à Lully, qui est le musicien de la plupart des pièces. A la fois auteur et acteur, on lui doit nombre de pièces comiques, notamment : Les Précieuses ridicules (1659), Sganarelle ou le Cocu imaginaire (1660), L’Ecole des femmes (1662), Dom Juan (1665) ou encore Les Fourberies de Scapin (1671). Pour la pièce de Tartuffe, a été interdit de représentation, car il y a eu des problèmes avec les dévots. Il meurt sur scène lors

1660 12 mars-9 avril : Clôture de Pâques. Mort de Jodelet.  6 avril : Mort du frère cadet de Molière, Jean. Le dramaturge reprend la charge de tapissier du roi, dont il s’était démis en 1643, et il la gardera jusqu’à sa mort.  28 mai : Première de Sganarelle ou le Cocu imaginaire, qui reste trois mois à l’affiche 1662 20 février : Mariage de Jean-Baptiste Poquelin et d’Armande Béjart à Saint-Germain-l’Auxerrois.  1664 29 janvier : Première représentation du Mariage forcé au Louvre.  28 fvrier : Baptême

reçoit la protection de Monsieur, le frère du roi. Il joue devant Louis XIV et obtient les faveurs du roi. « Les Précieuses ridicules », en 1659, lui apportent la célébrité. Il écrit plusieurs pièces de théâtre. Certaines auront un succès immédiat (« Sganarelle ou le Cocu imaginaire » en 1660, « L'Ecole des maris » et « Les Fâcheux » en 1661, « L'Ecole des Femmes » en 1662), d'autres non (« Tartuffe » en 1664, « Dom Juan » en 1665). En 1662, il épouse Armande Béjart, la fille de Madeleine Béjart. Louis

les salons. Cette pièce marque le réel début de son statut d’écrivain et fait monter sa popularité. Tout s’enchaîne, il est invité chez des ministres, et autres grands seigneurs pour jouer sa pièce. Le 29 juillet 1660 Louis 14 voit la pièce, le 31 Sganarelle ou le cocu imaginaire sort (comédie en un seul acte, qui repose sur une suite de quiproquos). Ce sont désormais les créations de Molière qui font vivre la troupe. Cette dernière et désormais directement pensionnée par le roi. Mais le 11 octobre

en développant le motif du cocuage, présent en particulier dans Sganarelle ou le Cocu imaginaire, et dans L’Ecole des maris. Le Cocu imaginaire, pièce en un acte, repose sur l’obsession de Sganarelle, bon bourgeois parisien, tenaillé par la peur d’être cocu. Le personnage réapparaît dans les trois actes de L’Ecole des maris, où il tyrannise sa pupille, Isabelle, qu’il compte épouser, tandis qu’Ariste, frère aîné de Sganarelle, traite avec plus de douceur la sœur d’Isabelle, Léonor, qui l’aime

du Prince de Conti, en 1657 celle du gouverneur de Normandie puis celle du Roi en 1658 quand la troupe s’installe à paris. Louis XIV lui offre la salle du Petit Bourbon. En 1659, Molière écrit « Les Précieuses ridicules », puis en 1660 « Sganarelle ou le Cocu imaginaire ». La salle du Petit Bourbon est détruite, il obtient celle du Palais Royal. Molière connaît ses premiers succès en tant que dramaturge. En 1661, avec « Les Fâcheux » et « Dom Garcie de Navarre », Molière connaît ses premiers

S3 Dossier de Français Œuvre concernée : Dom Juan ou le Festin de Pierre Dom Juan et Sganarelle : La relation maître-valet SOMMAIRE Introduction I. La relation maître-valet A] Sganarelle, un simple valet de longue date B] Un confident, un juge II. Dom Juan, un maître tyrannique A] Sganarelle, un valet rudoyé B] Un critique virulent de son maître III. Sganarelle, un valet admiratif de son maître A] La volonté d'imiter son maître B] Un couple inséparable

Les rapports maître-valet (Dom juan/Sganarelle) Dans la première scène, Sganarelle dresse un portrait très péjoratif de son maître, un blâme, à Gusman, valet d’Elvire. Il le critique vivement en le qualifiant de « pourceau d’Epicure », « vrai Sardanapale », « hérétique »… Il présente son maître comme un libertin sans aucune morale : « rien n’est trop chaud ni trop froid pour lui ». Il a tenté de raisonner son maître à propos de ses m urs qu’il n’approuve pas : «Il me réduit à applaudir ce que