Shogun

comme tous les arts choisis par les artisans japonais, ces derniers ont porté cet art au summum du raffinement et de la beauté. L'essor prit définitivement son envol au début de l'ère EDO (période historique où le Japon s'est fermé sous la férule des Shogun Tokugawa), avec le développement de la cérémonie du thé, dont le cadre et les rituels étaient une valeur essentielle bien entendu. Mais le centre de la cérémonie se compose toujours d'une pièce maitresse, le bol (茶碗, chawan), dont les plus belles

et sans autre occupation ni travail que son étude. On dit qu'il ne prenait pas de bain, de peur d'être surpris sans armes, et que son aspect était grossier et misérable. Dans la bataille qui vit Ieyasu prendre le dessus sur Hideyoshi en tant que Shogun du Japon, Sekigahara, Musashi rejoignit les rangs de l'armée Ashikaga pour combattre Ieyasu. Il survécut aux trois jours terribles durant lesquels 70000 hommes moururent, et survécut également à la traque et au massacre de l'armée vaincue. Il arriva

d’influence culturelle chinoise. Les empereurs étaient les dirigeants symboliques, alors que le véritable pouvoir était le plus souvent tenu par les puissants nobles de la Cour, des régents du clan Fujiwara (du VIIIe siècle au milieu du XIe siècle) aux shoguns (général en chef des armées, à partir de 1192). L’apogée de l’autorité impériale se situe au début de l’époque de Nara (première partie du VIIIe siècle) et à la fin de celle de Heian par le biais du système des empereurs retirés (d’environ 1053 jusqu’à

héréditaire. Ainsi, cette époque qui connut dans l’ensemble une période de paix et de prospérité économique, accompagnées d’un bouleversement culturel fut baptisée l’époque d’Edo, du nom de la ville prospère d’Edo désormais connue sous le nom de Tokyo. Le shogun, chef militaire dirigeant le Japon, isola le pays du monde extérieur en interdisant tout commerce et tout échange avec les étrangers. Une idéologie basée sur une hiérarchie de la société divisée en classes fut imposée aux sujets. Les daimyô, grands

révolution Meiji En 1850, le Japon est un pays fermé, figé dans ses traditions. L’empereur est considéré comme un dieu vivant, il vit cloîtré dans son palais de Kyoto. Il n’exerce aucun pouvoir. Le pays est dirigé depuis le XVIIe siècle par un Shogun (général en chef). Lui est attaché toute une noblesse féodale, propriétaire du sol et qui vit de lourdes taxes versées par les paysans et il s’appuie sur une armée de vassaux, appelés « samouraïs ». Le rôle des marchands est réduit : l'état interdit

-Période Kamakura (1192-1333) guerre entre deux grande famille nobles, victoire des Shoguns, début du Shogounat. - la période Muromachi ou période des cours du nord et du sud (1336-1573) est caractérisée par un chaos généralisé provoqué par une division dans la famille impériale entre la cour du nord et du sud. - la période Azuchi-momoyama (1573-1603) est l’époque du règne du Shogun Oda Nobunaga qui utilise pour la première fois des mousquets et conquiert tout le centre du

territoire sont formés de vastes étendues boisées. C'est la conséquence de plusieurs influences : le bouddhisme a proscrit l'abattage des animaux et freiné l'élevage, le culte shinto a décrété que les montagnes et les forêts étaient sacrées, les shoguns ont voulu préserver leurs terrains de chasse et empêcher l'érosion des sols. D'où cette admiration et ce respect des japonais vis-à-vis de leurs forêts. Celles-ci sont constituées de conifères auxquels se mêlent d'autres espèces variant selon les

que la fin de la politique d'isolement créée par le shogun Iemitsu Tokugawa, appelée Sakoku. Mutsuhito, né le 3 novembre 1852, pris selon la tradition après la mort de son père l'empereur Kômei le nom posthume de Meiji, signifiant « gouvernement éclairé » (mei = lumière et ji = gouvernement). A gauche, Meiji au début de son règne en costume d’empereur. A droite, 44ans après. En novembre 1867, sous la pression de l'empereur, le 15ème shôgun de la dynastie Okugawa, Yoshinobu Tokugawa, abdiqua

profondément la culture nippone. Ceci eut des répercussions intenses sur l’histoire du pays. Le Japon vivait sous un régime féodal, dirigé par un empereur. C’était un gouverneur militaire qui commandait : le Shogun. Le pays était divisé en districts militaires appartenant à des vassaux de Shogun : les Daymios, des guerriers redoutables. Chaque classe de guerriers possédait ses techniques et ses armes de combat (lances et longs sabres pour les cavaliers, sabres courts pour les fantassins, etc...). Le

1854, le Japon signe un traité avec les Etats-Unis, un traité commercial. Au fur et à mesure du temps, il y a un élargissement de ce traité grâces aux nouveaux pays qui ont acceptés ce traité. Le Japon est un pays qui est dirigé par un empereur et shoguns (= dictateur militaire, aussi qualifié de samouraï). En 1867, le pays change sa politique gouvernementale et met fin à la dictature militaire (shogunat). Les shogunats étaient plus connus pendant la période où le capitale du Japon (Tokyo) était