Sincérité

tout de suite à l'Ouvrage même ; ils en savent assez. Ce que je puis dire d'abord, c'est que si mon avis a été, comme j'en conviens, de faire paraître ces Lettres, je suis pourtant bien loin d'en espérer le succès : et qu'on ne prenne pas cette sincérité de ma part pour la modestie jouée d'un Auteur ; car je déclare avec la même franchise, que si ce Recueil ne m'avait pas paru digne d'être offert au Public, je ne m'en serais pas occupé. Tâchons de concilier cette apparente contradiction. Le mérite

plus belles lettres étaient celles qui renonçaient à la perfection argumentative pour se rapprocher de la conversation, recherche du naturel et de l’aisance, de la simplicité. Correspondance du XVII était empesée par la préciosité et incapable de sincérité, celle du XVIII plus tournée vers le badinage et le persiflage. Le XVIII va multiplier aussi les lettres passionnées et pathétiques, le plus souvent de femmes trahies, trompées, abandonnées ou seules mais toutes de bonne extraction : reprise des

(1666). Selon Alcèste l’honnêteté est indispensable dans une relation entre deux êtres ; son bien être passe par la franchise des gens et il se refuse à s’employer à ces méthodes. Il dénonce l’hypocrisie et le mensonge, et prône la franchise et la sincérité en toutes circonstances. Le mensonge est ainsi condamné aussi par l’église. De tous temps les religions ont reprouvés le mensonge, le considérant comme une forme de blasphème contre Dieu. Pour les pieux, le mensonge a SATAN pour père. En tout mensonge

recul nécessaire à l'introspection. Rousseau nous éclaire le mieux possible sur sa personnalité et son caractère. Ainsi, le pacte autobiographique liant l'auteur au lecteur a été en partie respecté. Néanmoins, malgré toute la bonne volonté et la sincérité de l'autobiographe, la reconstitution reste imparfaite. L'idéalisation de certains faits, l'absence d'autres et la difficulté de croire en la véracité d'autres encore pourraient nous rendre très critiques vis-à-vis de l'écrivain. Or, il n'en

empêcher le mariage de Marianne et Valère comme le dit Elmire « favorable succès » (v.1947) la réplique ancre la pièce dans la comédie car tout est bien qui finit bien…Le dernier mot de la pièce est « sincère » et c’est Orgon qui le prononce. La sincérité sur l’a emporté sur l’hypocrisie. L’Acte V scène 7, est un dénouement heureux qui met en valeur la personnalité du roi, Tartuffe l’hypocrite a été démasqué, Orgon a retrouvé sa lucidité première, Valère et Marianne vont enfin se marier, tout

faux, est sanctionné par la loi, dès lors qu’il porte atteinte à la communauté. Par ailleurs, le droit établit une somme de principes qui règlent les relations humaines. Il constitue une sorte de pacte qui instaure une relation de confiance et de sincérité entre les citoyens, ce que ruine évidemment le mensonge. Le droit vise l’ordre et la cohérence, le mensonge introduit en revanche de l’arbitraire et de l’inconséquence dans la conduite. Le mensonge n’est pas une valeur sûre, il rend la volonté et

Le dictionnaire de langue française Larousse donne à la notion de sincérité trois sens: c'est "la qualité de quelqu'un qui exprime avec franchise ce qu'il pense"; également, il s'agit du "caractère de ce qui est l'expression fidèle des sentiments réels de quelqu'un"; et enfin, la sincérité se définit comme "l'authenticité, l'absence de trucage, de contrefaçon". En finances publiques, cette notion de sincérité se traduit par un principe consacré à l'article 32 de cette même loi, Titre III relatif

effet, Alceste et Célimène représente le contraste entre l’individualiste et le mondain. Il se croyait capable de changer Célimène et à travers elle, le reste de la société. Le deuxième motif est le caractère d’Alceste. Effectivement il veut la sincérité, mais à tout prix. Ainsi, l’outrance de son exigence moral devient un obstacle à ses desseins, c’est pourquoi il ne parvient pas à influencer les autres avec ses idées (veut Acte 2, scène 4). Il veut corriger le monde mais se montre intransigeant

quelconques. Le péché du menteur est le désir de tromper[1]. Il faut donc, pour mentir, être capable de faire une différence entre ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Mais le mensonge n’est pas le contraire de la vérité. C’est le contraire de la sincérité ou de la franchise. Si l’on énonce une chose fausse qu’on croit vraie, ce sera seulement une erreur. Si, en revanche, on pense une chose fausse et qu’on l’énonce comme vraie, dans ce cas on ment bel et bien : dans le mensonge, c’est l’intention qui

sont pas ceux aussi qui font tant de grimace. Hé quoi? vous ne ferez nulle distinction Entre l'hypocrisie et la dévotion? Vous les voulez traiter d'un semblable langage, Et rendre même honneur au masque qu'au visage, Egaler l'artifice à la sincérité, Confondre l'apparence avec la vérité, Estimer le fantôme autant que la personne, Et la fausse monnaie à l'égal de la bonne? Les hommes la plupart sont étrangement faits! Dans la juste nature on ne les voit jamais; La raison a pour eux des