Sincérité Autobiographie

lorsqu’on est témoin d’un meurtre on peut être accusé en tant de complice dans ce cas là c’est une vérité obligatoirement à dire. Celui qui au contraire choisi de la révélé se sentira libéré car il n’aura pas à la cacher. Il peut dire la vérité en étant sincérité qui consiste à enrober par différents détours la vérité afin de préserver la personne qui l’entend. En étant franc la personne qui dit la vérité ne ménage pas ses mots et révèle vraiment se qu’elle pense. La vérité lorsqu’elle est dite n’est pas

« Tendre » mot prétexte introduit par Cléanthis afin de déclencher le registre galant. Réaction « automatique », trop rapide d’Arlequin.Usage du vocabulaire usé de l’expression amoureuse qui n’est pas celui des valet : « La flamme, les feux, la sincérité de mes feux » l.26 Les « grâces » (les beautés, les appas) : derapage, allusions grivoises et sous-entendus d’Arlequin dont est bien consciente Cléanthis « je savais bien que mes grâces entreraient pour quelque chose ici » mes beautés charnelles

tout de suite à l'Ouvrage même ; ils en savent assez. Ce que je puis dire d'abord, c'est que si mon avis a été, comme j'en conviens, de faire paraître ces Lettres, je suis pourtant bien loin d'en espérer le succès : et qu'on ne prenne pas cette sincérité de ma part pour la modestie jouée d'un Auteur ; car je déclare avec la même franchise, que si ce Recueil ne m'avait pas paru digne d'être offert au Public, je ne m'en serais pas occupé. Tâchons de concilier cette apparente contradiction. Le mérite

première personne. Pour que son style soit le plus proche de la réalité, il doit s'adapter au niveau social et au niveau de langage du personnage qu'il fait parler, il fait correspondre son écriture à la pensée du narrateur qui donne une impression de sincérité et de naturel. Le lecteur est plus enclin à croire quelqu'un dont les paroles reflètent sa pensée et son milieu social. Dans la forme Marivaux, tente par tous les moyens de rendre son récit le plus authentique possible pour son auditoire. Le fond

de suite à l'ouvrage même ; ils en savent assez. Ce que je puis dire d'abord, c'est que si mon avis a été, comme j'en conviens, de faire paraître ces lettres, je suis pourtant bien loin de compter sur leur succès ; et qu'on ne prenne pas cette sincérité de ma part pour la modestie jouée d'un auteur : car je déclare, avec la même franchise, que si ce recueil ne m'avait pas paru digne d'être offert au public, je ne m'en serais pas occupé. Tâchons de concilier cette apparente contradiction. Le mérite

véritables émotions et nos ressentis, simplement se taire ou plutôt se donner une meilleure image en trichant ? «Pour être sincère, il faut cesser de l’être. » Cette affirmation du philosophe Vladimir Jankélévitch annonce d’emblée ce qu’est la sincérité : un paradoxe. Si on se crée une fausse identité, c'est pour attirer l'attention. On désire être intéressant alors qu'on ne s'accepte pas comme on est, on a honte de soi-même ou d'une partie de soi-même et on ment pour se sentir plus valorisé. Ou

degré le plus haut en chaque acte de notre vie. Comme ci l’utilité se réduisait aux fonctions vitales et économiques. Au fond, chaque fois, on reproche aux cérémonies leur artificialisme qui compromettrai la nature essentielle de l’homme faite de sincérité, de spontanéité. Mais précisément l’homme n’est pas un être possédant une nature. C’est un être culturel dont l’existence ne se comprend que socialement. L’homme n’est pas fait mais toujours à faire. C’est dans cette perspective ambiguë et féconde

était, qui la surprit et qui lui donna un trouble dont elle fut longtemps à se remettre". C'est d'ailleurs à travers la confidence de Sancerre à Mr de Clèves qu'elle apprit comment il réagirait s'il apprenait que sa femme aime Mr de Nemours «La sincérité me touche d’une telle sorte que je crois que si ma maîtresse, et même ma femme, m’avouait que quelqu’un lui plût, j’en serais affligé sans en être aigri. Je quitterais le personnage d’amant ou de mari, pour la conseiller et pour la plaindre.» or

et donc admettre son tort ou bien en le convainquant directmeent en exposant ses arguments qu’on réussit à être l’interlocuteur ayant raison. Mais pour cela, Weil parle d’un « crime contre la loi du discours », on peut entendre par là la loi de sincérité : l’énonciateur s’engage dans l’acte de discours qu’il accomplit (il est censé dire ce qu’il pense, assumer ce qu’il dit, etc.). Or s’il comment un crime, c’est bien qu’il ne respecte pas cette loi. On comprend donc que le dialogue, au-delà d’un

la sincérité (André Gide) L’amour avec un grand « A » fait rêver tout le monde, mais est très difficile à trouver. Pour séduire, la plupart d’entre nous essaient de cacher leurs défauts et c’est déjà un premier pas vers la renonciation à la sincérité. L’utilisation d’un petit mensonge ou ne pas dire toute la vérité pour ne pas perdre la personne qu’on aime est monnaie courante. C’est ce que l’auteur veut nous faire comprendre en citant «Quiconque aime vraiment renonce à la sincérité». Pourquoi