Sincérité Autobiographie

projet. Cette autobiographie n’est pas seulement un récit d’enfance ou la voix d’une île, elle est aussi un exemple d’un parcours intérieur dans la quête des souvenirs passés. C’est un travail exemplaire de recherche de l’être par la littérature. Conclusion : Zobel exprimait lui l’importance de crier son œuvre aux sourds comme un exemple d’universelle réussite, Césaire s’appliquerait à faire ressortir la dimension politique et polémique de ses textes. Car derrière une autobiographie, se pose la question

Impuissant, faible et totalement inconscient ce jeune plein d’envie et de rêve veut en finir avec la vie d’une drôle de façon. Pour cette fiche de lecture, je ne peux pas vraiment parler de l’auteur sans parler du livre, étant donné que c’est une autobiographie et que «Flash, ou le grand voyage» est son seul ouvrage. Flash, c’est le synonyme de spasme pour un drogué, un vrai junkie. C’est le moment où la drogue entre dans le sang du drogué et le fait planer. C’est là qu’il part pour un long voyage

considéré comme un des grands écrivains romantiques français, dont le théâtre et la poésie lyrique montrent une sensibilité extrême, une interrogation sur la pureté et la débauche, une exaltation de l'amour et une expression sincère de la douleur. Sincérité qui renvoie à sa vie tumultueuse qu'illustre emblématiquement sa relation avec George Sand. Biographie : Né sous le Premier Empire, le 11 décembre 1810, Alfred de Musset appartient à une famille aristocratique, affectueuse et cultivée, où l'on

clairement : " Ce petit roman d’amour n’est pas une confession, et surtout au moment où il semble davantage en être une. C’est un travers trop humain de ne croire qu’à la sincérité de celui qui s’accuse ; or, le roman exigeant un relief qui se trouve rarement dans la vie, il est naturel que ce soit justement une fausse autobiographie qui semble la plus vraie " (Les Nouvelles littéraires, 10 mars 1923). Enfin, il faut dire quelques mots sur les conditions de parution du roman. Bernard Grasset, l’éditeur

loyalement. Si l’on veut un fondateur, ce sera Rousseau, il affirme d’ailleurs son désir de sincérité dans Les Confessions et le porte sous le regard de Dieu, Etre Suprême qui reconnait le vrai du faux ; « je viendrais, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge […] Je me suis montré tel que je fus ». L’écriture de soi va de pair avec la psychanalyse dans la mesure où la progression d’une autobiographie ce fait de manière chronologique, le récit débutant par l’enfance et se finissant à

Duras sur elle-même, il s'agit d'une libération. Nous trouvons dans cette étude trois parties : l’écriture vers le genre autobiographique ; l’importance de la photographie; et la voix narrative à la première personne. I. L’Amant est-il une autobiographie? Autofiction? L’Amant marque l’irruption du « je » personnel dans l’œuvre littéraire de Duras. De plus, elle n’a pas voulu le sous-titre « roman ». Dès les premières pages, elle se livre en déclarant illusoire l’authenticité en matière autobiographique

qui s’inspire de la vie de son auteur et une autobiographie proprement dite. Il écrit à ce sujet : « ce qui distingue l’autobiographie du roman, ce n’est pas une impossible exactitude historique, mais seulement le projet, sincère, de ressaisir et de comprendre sa propre vie. C’est l’existence d’un tel projet qui importe, et non une sincérité à la limite impossible ». Le cas des Confessions est ainsi loin d’être unique. Par définition, une autobiographie évoque des événements bien longtemps après qu’ils

une singularité particulière. Rousseau présente son œuvre comme unique et sans prédécesseur : «  Je forme une entreprise qui n’eu jamais d’exemple » (l.1). Mais nous savons que St Augustin, auteur de l’Antiquité, avait déjà écrit son autobiographie : Les confessions de St Augustin. et que, de même, Montaigne avait écrit au XVI siècle, ses Mémoires. Rousseau affirme également qu’il n’aura « point d’imitateur » (l.2) mais, paradoxalement, il invite ses semblables à suivre ses traces : « Que

nouveaux chefs d'accusation, mais plutôt pour fournir des documents à une étude dépassionnée de certains aspects de l'âme humaine". De plus, il met en avant sa sincérité : " Il me semble inutile d'ajouter qu'aucun des faits n'y est inventé". Cependant, au niveau strictement littéraire on ne peut pas caractériser ce livre comme une autobiographie puisque son livre ne relate pas de son enfance, il porte uniquement sur une période bien précise de l'Histoire (de février 44 à janvier 45). Il n'y a aucune

donc ses lecteurs à ne point dissimuler leur naissance, telle quelle soit, et à faire preuve de « noblesse » au sens premier du mot. Le narrateur parle des ses « Mémoires » (l.1) pour qualifier son texte. On peut donc supposer que c'est une autobiographie (de l'auteur ou de fiction). Plusieurs aspects du texte nous permettent de confirmer cette hypothèse. Premièrement, le texte est écrit à la première personne du singulier, le narrateur est interne et s'adresse directement au lecteur. On constate