Sketch Devos

Quels mécanismes l’expliquent ? De quelle façon les hommes le perçoivent ? Comment l’utilise-t-on ? Quels en sont les effets, les conséquences, les paradoxes ? A-t-il des limites ? Quoi de mieux alors que de l’expérimenter, de s’y confronter ? Sketches d’humoristes, théâtre, littérature romanesque, livre sacré, les analyses de sociologues et de philosophes montrent que le rire est toujours quelque chose de sérieux. I – Histoire et expérimentation 1 – L’antiquité Document 1 : La Bible,

bouffonne qui, dans une intrigue stéréotypée, met en scène des personnages populaires au langage grossier (Molière, La Jalousie du Barbouillé) ; la sotie (XV° siècle) ajoute à ces procédés une attaque hardie contre les pouvoirs établis. saynètes, sketches (R. Devos), intermèdes, divertissements sont des genres libres et variés. la parodie (Scarron : Le Virgile travesti) caricature une œuvre d'art dans une intention burlesque ; lepastiche (M. Proust : Pastiches et mélanges), dans une intention plus fine

Dissertation Philo.odtBERNARD Louison T12 Dissertation Sujet : Peut-on parler pour ne rien dire ? Raymond Devos, humoriste, présente son sketch Parler pour ne rien dire en 1979 devant les élèves du Conservatoire National du Cirque. Il commence sa présentation par « Je vais parler pour ne rien dire. ». Ainsi, il affirme que l’homme peut parler pour ne rien dire, même en discuter avec d’autres hommes. Sachant que la parole est l’acte de parler, l’acte individuel par lequel s’exerce la

également vu la naissance d’une industrie florissante : le music-hall. Celui-ci fait appel au comique dans les divers registres des variétés : la chanson (Pierre Perret), les « sketches » en tout genre (Pierre Dac, Francis Blanche, Fernand Raynaud, Guy Bedos, Sim, Coluche, etc.), la prestidigitation (Garcimore, Majax). Raymond Devos joue avec les mots jusqu’à l’absurde tout en étayant ses saynètes de la tradition clownesque. Des imitateurs, comme Patrick Sébastien ou Thierry Le Luron, renouent, tout comme

glacial ou un dessin de Voutch, qui hisse avec Plantu la caricature à la dignité des beaux-arts, procurent l'effet heureux et quasi immédiat d'un Prozac. Si l'on peut regretter qu'il n'y ait plus aujourd'hui de comiques majeurs de la trempe des Devos, Desproges ou Coluche, on peut au moins se satisfaire d'avoir, dans les médias, en littérature et sur scène, une pépinière d'amuseurs publics plutôt doués et extrêmement différents. Le choix est vaste, les styles nombreux. Comme la mode, le rire évolue

autres alors n’importe qui aurait pu superposé son collant et son slip et n’importe qui pourrait chercher à comprendre une logique là où il n’y en a pas et là juste où on a voulu montrer qu’on pouvait tirer de rien beaucoup de choses. Raymond Devos dans son sketch «Parler pour ne rien dire» aurait déjà répondu à la question qui nous est posée: puisque qu’elle comporte un paradoxe et nous renvoie à ne rien dire, tout ici n’est rien. Ceci dit, «une fois rien, c’est rien; deux fois rien, ce n’est pas beaucoup

des profondeurs de l’océan mais je n’ai pas connu cette expérience, encore que je pense qu’il s’agit plus de solitude que de silence. On peut avoir de la peine à supporter le silence, il peut être déstabilisant, gênant, Raymond Devos disait dans un de ses sketches : « dès que le silence se fait on le meuble ». Le silence des gens qui n’ont plus rien à se dire est quant à lui dramatique. La parole, c'est un langage qui passe par la gorge donc par le corps, c’est un acte qui engage l’individu

(sauf dans certains sketches où le rire, ou le fou-rire est un élément du comique). Exemple : Comment appelle t-on un chien sans patte ? - On ne l’appelle pas, on va le chercher. On peut rappeler ce dialogue entre De Funès et Bourvil, dans  « la Grande Vadrouille » : Bourvil  : En tout cas, ils peuvent me torturer, je ne dirai rien ! de Funès : Moi, c’est pareil : ils peuvent vous torturer, je ne dirai rien !! Ou les textes de Raymond Devos, jouant en permanence

qui n’est pas en soi comique. Le rire peut être un réflexe de défense ou tromper la peur. Le langage est, à lui seul, une grande source de rire. Les humoristes trouvent, dans la langue, des ressources inépuisables de rire. Ainsi, Raymond Devos a créé des sketchs fondés uniquement sur des jeux de mots. Une distinction est importante : le rire volontaire ou contrôlé et le rire involontaire. Le premier marque un usage social : on rit pour faire plaisir à quelqu’un ou dans un contexte qui l’implique

qui, dans une intrigue stéréotypée, met en scène des personnages populaires au langage grossier (Molière, La Jalousie du Barbouillé) ; la sotie (XV° siècle) ajoute à ces procédés une attaque hardie contre les pouvoirs établis. [pic]saynètes, sketches (R. Devos), intermèdes, divertissements sont des genres libres et variés. [pic]la parodie (Scarron : Le Virgile travesti) caricature une œuvre d'art dans une intention burlesque ; le pastiche (M. Proust : Pastiches et mélanges), dans une intention plus