Socrate Calliclès Politique

entre les Hommes et les dieux), que les philosophes retranscriront en langage logique, rationnel, mais les thèmes demeurent plus ou moins les mêmes. Les Grecs inventèrent la politique, qui nait de la présence d’hommes libres qui se considèrent comme égaux et qui discutent entre eux des grandes décisions  créent un débat politique, une citoyenneté, une démocratie en vue du bien commun. Enfin, ils ont inventé la philosophie, notamment avec PLATON et ARISTOTE (cf. fresque de Raphaël au Vatican : représente

Au Ve siècle av. J-C., Socrate, philosophe né à Athènes, a été condamné à mort par sa cité parce qu’il osait dire tout haut ce que personne ne voulait entendre, à savoir la vérité. Dans sa défense devant les juges, ce dernier a défendu la philosophie en affirmant que c’était la seule activité qui rendait heureux, car elle nous apporte la vérité. Pourtant, à force de rechercher la vérité, c’est-à-dire de philosopher, Socrate a connu un sort tragique. A-t-il eu raison de persévérer

presse, et c’est normal, mais nous avons tendance à oublier qui ils étaient avant, l’origine de leur action, tout comme nous avons tendance à oublier la partie Calliclés du Gorgias et que nous cédons la victoire une fois de plus à Socrate, une victoire théorique s’il en est, car face au dernier grand recours de Calliclés qu’aurait pu faire Socrate ? Se battre ou s’il s’y était refusé mourir ? Tout comme nous oublions souvent la théorie du noble mensonge de Platon qui n’est pas bien plus glorieuse, et

Socrate est un philosophe grec du Ve siècle avant J.-C. (né vers -470 mort en -399). Il est considéré comme l’un des inventeurs de la philosophie morale et politique. Socrate n’a laissé aucun écrit, mais sa pensée et réputation se sont transmises par des témoignages indirects. Socrate est devenu l’un des penseurs les plus illustres de l'histoire de la philosophie. Sa condamnation à mort et sa présence très fréquente dans les dialogues de Platon ont contribué à faire de lui une icône philosophique

propos provocateur du moraliste rencontre donc des interrogations soulevées par nos textes et ne doit pas nous surprendre totalement. Il n’en reste pas moins que La Rochefoucauld, tout provocateur qu’il peut être, n’est pas, comme le bouillonnant Calliclès, une figure de trublion égoïste et jouisseur, pas plus qu’il ne s’apparente au séducteur mythique. Son propos n’est pas un refus de la mesure en soi au nom de la liberté qui deviendrait licence (c'est-à-dire qu’on fait ce qui nous plaît : liberté

à rude épreuve, faut-il faire preuve d'ailleurs d'honnêteté élémentaire, de qualités morales pour faire une belle carrière, réussite et honnêteté sont-ils compatibles ? Faut-il suivre Socrate qui préfère subir l'injustice ou Calliclès qui choisit de la commettre. Le spectacle de certaines élites sociales, politiques, culturelles, économiques n'incite pas forcément à emprunter la voie socratique. Nous naviguons entre deux pôles antagoniques : ne pas être un imbécile aux mains pures ni un cynique au

du philosophe commence par « il était une fois ». Socrate ajoutera plus loin : « Bien sûr, il n’y aurait rien d’étonnant à mépriser ce genre d’histoire si en cherchant par-çi, par-là, nous pouvions trouver quelque chose de mieux et de plus vrai » (527a). Le mythe supplée les défaillances de la raison et sert d’auxiliaire à l’éducation : il vise à faire peur aux enfants (le Croquemitaine du Phédon), et ici à convertir, en dernier recours, un Calliclès toujours hostile : « Allons, laisse-toi convaincre

latine, la rhétorique se traduit par la «technique d'art oratoire». Au sens propre, elle désigne l'art de bien parler. La rhétorique est née au ve siècle av. J-C. Gorgias, le sophiste, a introduit la rhétorique à Athènes ou elle prendra place dans la politique et les activités judiciaires. L'art de persuader ou de l’éloquence à graduellement donner sa place à un art de bien dire. L'argumentation et la dialectique se distinguent de la rhétorique d'après l'opposition de la philosophie et la sophistique.

sur les relations possibles qu’elle engendre.   Socrate et son ami Khairéphon allaient chez Calliclès pour assister à la séance de Gorgias. Ils sont arrivés après cette dernière. Calliclès présente Socrate à Gorgias et Socrate lui demande quel est son art. Gorgias lui répond : la rhétorique. Socrate lui demande de quel objet parle la rhétorique et Gorgias lui répond qu’il prétend que la rhétorique a pour objet les discours. Socrate lui fait remarquer que si l’objet de la médecine est le

briser cette union en affirmant que les lois sont artificielles, qu’elles n’existent que pour assurer la conservation de la communauté et la satisfaction de ses intérêts. Leur conception de la justice comme instrument de pouvoir sera critiquée par Socrate, dans une opposition qui reparaîtra tout au long de l'histoire. Ce droit du plus fort, exemple même de la loi du plus fort chez les animaux et qui s’exerce parfois chez les humains a très souvent été critiqué. En effet si je me bats le mieux