Soirée Chez Les Verdurins

des Verdurin Le livre s’ouvre sur une présentation rapide du petit ‘noyau’, présidé par Mme Verdurin, une femme dont on ne connait pas l’âge, mais qui semble fragile émotionnellement. (On dit qu’elle est rapidement submergée par les émotions procurées par la musique et l’humour de ses convives). Mais, rapidement, le lecteur, tout comme Swann, se rend compte de la fausseté de cette bourgeoise, qui s’ennui de tout et n’approfondit rien (icône de la bourgeoisie méprisée par Swann). Les Verdurin n’acceptent

du temps perdu (Gallimard, Bibl. de la Pléiade. 1954, 3 volumes; le chiffre romain, dans les références, indique le volume, les chiffres arabes les pages). SG vol. 1 et 2 = Sodome et Gomorrhe (2 tomes). GF Flammarion. Paris, 1987. Sw = Du côté de chez Swann. GF Flammarion. Paris, 1987. TR = Le Temps retrouvé, GF Flammarion. Paris, 1986. Note sur la présente édition L'édition originale d'À la recherche du temps perdu étant épuisée et ayant été généralement reconnue comme assez fautive

Notes Du côté de chez Swann : Un amour de Swann, Marcel Proust, Folio, 1972, p.227-450. 26.10.11 (consulter aussi l’édition Pléiade !) Pourquoi rapprocher cet ouvrage des nouvelles de Zweig ? -fine analyse des sentiments : désordre créé par la passion = jalousie -genre bref (plus pour Zweig que pour Proust) -p.237 : Rencontre de Swann (S.) et d’Odette (O.), annonce de la fin d’Un Amour de Swann (UAS) : « il regrettait (…) que la grande beauté qu’elle avait ne fût pas du genre de celles

Texte 1 : Incipit Le salon des Verdurin Introduction : e L’incipit d’”Un amour de Swann”, 2 partie de Du côté de chez Swann, impose comme une rupture avec la première partie, “Combray”, dans la mesure où l’on passe des rêveries d’un narrateur insomniaque à la description d’un milieu différent, celui du salon des Verdurin, dans une nouvelle couche sociale et parisienne, après l’évocation de la famille et de la campagne. Aux souvenirs d’enfance, charmants et idylliques, succède donc un cruel roman

«régulation de l’information» (Genette, 1972: 203) dans cette section d’À la Recherche du temps perdu. Le lecteur lit à la dernière page de Combray: «C’est ainsi que je restais souvent jusqu’au matin à songer au temps de Combray, à mes tristes soirées sans sommeil, à tant de jours aussi dont l’image m’avait été plus récemment rendu par la saveur – ce qu’on aurait appelé à Combray le «parfum» - d’une tasse de thé, et par association de souvenirs à ce que, bien des années après avoir quitté cette

plus sensible à cette souffrance, bien que le traitement discursif demeure déterminant. 3L’amour de Charles Swann pour Odette de Crécy pourrait être un double — donc, par là, déjà potentiellement risible, un peu à la manière de l’amour des valets chez Marivaux — de l’amour du Narrateur pour Albertine4, en ce sens que les deux sont torturés tout en demeurant différents. Nous serions ainsi face à une mise en abyme, du théâtre dans le théâtre qui dit le vrai propos sur l’amour. Si Un amour de Swann

histoire d’amour Ce texte fait partie du roman où Swann commence à être amoureux d’Odette dans le milieu des Verdurin qui n’est pas le sien mais dans lequel il a entendu la petite phrase de la sonate de Vinteuil. Swann ne sait pas qui est Odette mais il ne peut se passer de sa présence et ce sont les Verdurin qui maintiennent cette relation amoureuse illusoire. La perception du milieu Verdurin par Swann est chargé à cause de l’amour de Swann c’est pourquoi nous allons mettre en évidence d’abord les

glisser du côté du comique et remettent ainsi en question la lecture au premier degré de l’amour. Cet article propose un regard sur ces aspects comiques qui concernent la vision que le grand-père du narrateur a de Swann, les personnages du salon Verdurin, le point de vue restreint de Swann qui l’entraîne dans des actions dignes de la comédie, sans oublier la fin du récit en double renversement ironique. Abstract If Swann’s Way by Marcel Proust constitutes a type of reference regarding the description

lecteur plus sensible à cette souffrance, bien que le traitement discursif demeure déterminant. L’amour de Charles Swann pour Odette de Crécy pourrait être un double — donc, par là, déjà potentiellement risible, un peu à la manière de l’amour des valets chez Marivaux — de l’amour du Narrateur pour Albertine4, en ce sens que les deux sont torturés tout en demeurant différents. Nous serions ainsi face à une mise en abyme, du théâtre dans le théâtre qui dit le vrai propos sur l’amour. Si Un amour de Swann

la «régulation de l’information» (Genette, 1972: 203) dans cette section d’À la Recherche du temps perdu. Le lecteur lit à la dernière page de Combray: «C’est ainsi que je restais souvent jusqu’au matin à songer au temps de Combray, à mes tristes soirées sans sommeil, à tant de jours aussi dont l’image m’avait été plus récemment rendu par la saveur – ce qu’on aurait appelé à Combray le «parfum» - d’une tasse de thé, et par association de souvenirs à ce que, bien des années après avoir quitté cette