Sois Belle Et Tais Toi

les femmes doivent "être féminines". Et où la fonction amoureuse est vantée sans retenue par le fameux "rouge baiser". Cette féminité-là est discrètement suggestive, et elle place la femme dans une séduction raisonnée et raisonnable. Le "sois belle et tais-toi" qui en dit long sur l'identité de la "femme-objet" créée ainsi, explose par le biais du cinéma dont la force médiatique s'impose, et est accentuée par la multiplication des téléviseurs dans les foyers. En 1956, le réalisateur Roger Vadium

la pensée au service d'un discours sur l'amour. Le sentiment amoureux est en effet au centre des conversations et fait l'objet de poèmes et de romans tels que la Princesse de Clèves. L’héroïne représente en quelque sorte l’idéal précieux : elle est belle, intelligente, gracieuse, sensible, et cultivée. Elle et les autres protagonistes sont appelés à être au dessus des autres êtres humains. En somme, ils concentrent en eux toutes les qualités nécessaires à l’amour dit « précieux ». La conception de

souffrances dues à un état pour le coup naturel pour justifier d’une supériorité. Si l’argument de la beauté est purement subjectif et tend à se rattacher aux conceptions sociales de l’époque (femme muse) et encore actuelles pour partie («sois belle et tais toi»). L’argument du courage est injustifiable juridiquement comme philosophiquement : il y a certainement eu des hommes aussi courageux que les femmes mais comme ils ne peuvent pas tomber enceinte il est difficile de réfuter cet argument facile

pourrez être inspiré par une nouvelle lumière et vous pourrez engendrer une force nouvelle qui vous permettra de réaliser vos espoirs et de faire de tous vos rêves une réalité. Prenez dès à présent la décision de faire en sorte que votre vie soit plus belle, plus grande, plus riche et plus noble qu’elle ne l’a jamais été. Dans les profondeurs de votre subconscient résident une sagesse infinie, une puissance, une surabondance de tout ce qui vous est 22 • La puissance de votre subconscient nécessaire

deux nobles particulièrement cyniques : Don Juan, « grand seigneur méchant homme », et Lorenzo, tout entier voué à son « apprentissage du vice ». Toutefois, si le cynisme de Don Juan se borne à une apologie de l’inconstance et de l’infidélité (« La belle chose de vouloir se piquer d’un faux honneur d’être fidèle, de s’ensevelir pour toujours dans une passion, et d’être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux ! Non, non : la constance n’est bonne que pour des

éclater celui du véritable homme de bien que je lui oppose. Je sais bien que, pour réponse, ces messieurs tâchent d'insinuer que ce n'est point au théâtre à parler de ces matières ; mais je leur demande, avec leur permission, sur quoi ils fondent cette belle maxime. C'est une proposition qu'ils ne font que supposer, et qu'ils ne prouvent en aucune façon ; et, sans doute, il ne serait pas difficile de leur faire voir que la comédie, chez les anciens, a pris son origine de la religion, et faisait partie

pimbêche, Céline, voilà qu’elle se prend pour la Reine d’Angleterre ! Céline : Taisez-vous, les filles, vous me donnez mal à la tête ! Clarisse : Jessica m’agresse alors que j’ai rien fait ! Jessica : Tous les samedis, tu me colles et tu fais la belle dès qu’un garçon s’approche de moi. Tu es jalouse parce que j’ai plus de succès que toi Clarisse, outrée : N’importe quoi ! Jessica : Jalouse ! Clarisse : Prétentieuse ! Jessica : Chipie ! Clarisse : Pintade ! Jessica : Vipère !

Alphonse Daudet Les lettres de mon moulin BeQ Alphonse Daudet 1840-1897 Lettres de mon moulin La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 190 : version 1.01 2 Du même auteur, à la Bibliothèque : La Belle-Nivernaise Tartarin de Tarascon Le nabab 3 Lettres de mon moulin Édition de référence : Paris, G. Charpentier, 1887. Édition définitive. 4 À ma femme. 5 Avant-propos Par-devant maître Honorat Grapazi, notaire à la résidence de

suis peintre. Yvonne, haussant les épaules. - T'es peintre! tu barbouilles. Lucien, vexé. Je barbouille! Yvonne. - Absolument! Tant qu'on ne vend pas, on barbouille. Est-ce que tu vends? Lucien. - Non, je ne vends pas! Evidemment, je ne vends pas! La belle malice! Je ne vends pas... parce qu'on ne m'achète pas!... sans ça...! Yvonne. - T'as jamais bien peint qu'une chose! Lucien, heureux de cette concession. - Ah! Yvonne. - Ma baignoire... au ripolin. Lucien, vexé, gagnant vers la cheminée. - Oh! c'est

les bras, et que je puisse durer à ses turlupinadesii perpétuelles? URANIE.— Ce langage est à la mode, et l'on le tourne en plaisanterie à la cour. ÉLISE.— Tant pis pour ceux qui le font, et qui se tuent tout le jour à parler ce jargon obscur. La belle chose de faire entrer aux conversations du Louvre de vieilles équivoques ramassées parmi les boues des Halles et de la place Maubert! La jolie façon de plaisanter pour des courtisans! et qu'un homme montre d'esprit lorsqu'il vient vous dire; «Madame