Soleil Couchant Verlaine

Paul Verlaine (1866) Après trois ans Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, Je me suis promené dans le petit jardin Qu'éclairait doucement le soleil du matin, Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle. Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle De vigne folle avec les chaises de rotin... Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle. Les roses comme avant palpitent ; comme avant, Les grands lys orgueilleux se balancent

Dossier « Les poèmes saturniens » de P. Verlaine Introduction : Courte biographie : Paul Verlaine est né le 30 mars 1844. A la suite d’une enfance passée à Metz, il se rend en 1851 à Paris où il commence ses études et trouve une emploi à l’hôtel de ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de Paris et fait la connaissance des poètes célèbres de son époque. Ces nombreuses rencontres l'incitent, lui aussi, à composer des poèmes. En 1858, à seulement

» si particulière de la poésie de Verlaine, qui tranche par rapport aux œuvres qui ont précédé. Mais ce n’est pas diminuer le génie de Verlaine que de remarquer combien d’influences diverses se mêlent dans sa « chanson grise » : Hugo, Baudelaire, Poe, la chanson populaire française et anglaise, les ariettes des vaudevilles sont autant de sources d’inspiration pour Verlaine. Cependant il ne faut pas s’y tromper : comme l’a dit un critique de l’époque, chez Verlaine, les chansons de bergères se font

recueil de Verlaine. Dans un poème d’introduction de ce recueil, il se déclare né sous l’influence maligne de la planète Saturne, càd qu’il se caractérise comme un être essentiellement souffrant , vivant sous le joug d’une imagination “inquiète et débile” (= faible) qui lui offre constamment les séductions d’un idéal inaccessible. CONTENU: Ds le poème, Verlaine évoque l’un des paysages les plus représentés dans la littérature: le couché de soleil ( = topos littéraire et poétique). Verlaine associé

nouveaux thèmes telle l’esthétique picturale afin de créer une rupture avec le siècle précédent. Ainsi Verlaine, dans les poèmes saturniens qu’il publie 1866, en fait des descriptions par petites touches, à la manière des impressionnistes, dans le but d’exposer ses sentiments au lecteur. Nous allons donc étudier cinq de ces poèmes : Marine, appartenant à la section Eaux Fortes, et Soleil couchants, Promenade sentimentale, Chanson d’automne et le Rossignol, constituant la section Paysages tristes.

avoir sont comme Des hirondelles sur un ciel d'après-midi,- Chère, - par un beau jour de septembre attiédi. Paul Verlaine, « A une femme », Poèmes Saturniens (1866) "A une femme" est l'opportunité pour Verlaine de suggérer la dure condition du poète meurtri par sa solitude, dont les nuits sont hantées de cauchemars, entouré de personnes cupides et belliqueuses comme des loups. Verlaine veut nous concentrer sur son sort injuste et nous faire partager sa solitude et son drame intérieur. Ces différentes

Verlaine - Poèmes saturniens NOTESSommaire1. Biographie de Verlaine et œuvres2. Courants littéraires et influences (général)3. ANALYSE D’ENSEMBLE : Présentation rapide de la structure du recueil (parties)4. ANALYSE DE DETAIL : Analyse approfondie des poèmes dignes d’intérêt de chaque partie5. Synthèse :a. Style de Verlaine (chanson grise, lien avec les influences,…)b. Thèmes (paysages verlainiens,…)6. Analyse de texte (commentaire composé)Biographie de Verlaine· Né le 30 mars 1844. Famille de petite

elle est surtout marquée par comme nous le verrons dans cette anthologie, la mélancolie. Baudelaire établit des correspondances entre le monde des sensations et l’univers suprasensible. Cette poésie engendre les poètes symbolistes : la musique de Verlaine suggère ; Rimbaud, le « voyant », crée « un verbe poétique accessible à tous les sens » ; Mallarmé cherche l’impression que donnerait la présence ou l’absence de l’objet, au risque de tomber dans l’hermétisme. Bibliographie * « Soupir » Poésies

 Sagesse I - IX     Sagesse d'un Louis Racine, je t'envie !     De n'avoir pas suivi les leçons de Rollin,     N'être pas né dans le grand siècle à son déclin,     Quand le soleil couchant, si beau, dorait la vie,     Quand Maintenon jetait sur la France ravie     L'ombre douce et la paix de ses coiffes de lin,     Et royale abritait la veuve et l'orphelin,     Quand l'étude de la prière était suivie,     Quand poète et docteur, simplement, bonnement,     Communiaient

Verlaine et la peinture. «  Des méditations et des rêves devant quelques une des belles toiles de Watteau, c’est de là qu’est sortit le recueil exquis des Fêtes Galantes. » (Citation de Pierre Martino) Par cette citation, l’auteur justifie le fait qu’il ne soit pas anormal de trouver des références à la peinture dans ce recueil. Recueil dans lequel on retrouve la section Romances sans paroles, publiée en 1874, au moment même où les premières expositions impressionnistes apparaissent. C’est avec