Solution Finale Génocide

Pour mieux cerner le combat mené par le théâtre de l’absurde, il est fondamental de mettre en exergue le contexte d’après guerre et ses traumatismes, hautement à l’origine de cette protestation : à savoir, du génocide des juifs, au choc de la bombe H. Tout d’abord, le bilan de la Seconde Guerre Mondiale sur les plans humains, matériels et moraux, est bouleversant. Contrairement à la Première Guerre Mondiale, le nombre de pertes civils dépasse celui des militaires : on parle de 50 millions de

Tous les prisonniers étaient tatoués et perdaient donc toute identité. Hitler ordonne la solution finale. Dans son esprit il s’agissait de la « Solution finale du problème juif ». En novembre 1944, Himmler ordonne d’arrêter les gazages et sur son ordre les fours crématoires et les chambres à gaz sont dynamités. Au lendemain de la guerre le tribunal du Nuremberg a défini l’extermination des juifs comme génocide. On a donné un nom à ce massacre : la Shoah.

grande défaite qu’elle ait jamais connue de son histoire : c’est la condamnation à l’oubli !  La mémoire spécifique des déportés dans les camps dérange : l’opinion n’est pas prête à comprendre ce qui parait inimaginable et est pourtant réel, le génocide et la barbarie : c’est le refoulement pur et simple dans l’inconscient collectif  Cette volonté d’associer dans un même culte du souvenir toutes les victimes du conflit a de ce fait conduit à occulter totalement les souffrances spécifiques endurées

envers un groupe racial, le racisme sert à justifier des entreprises demarginalisation (ghettos), de ségrégation, d'exclusion, d'anéantissement (pogroms), de génocide. Depuis l'Antiquité, le racisme s'est manifesté de différentes manières : Esclavage, Colonialisme, Antisémitisme, Génocide (Indiens d'Amérique, Arméniens), "Solution finale" du nazisme (Shoah), Apartheid (Afrique du sud) Ségrégation des noirs aux Etats-Unis, Epurations ethniques modernes (Nigeria, Biafra, Kosovo, Rwanda) Néonationalisme

mort dont la moitié sont des civils. Les combats sont violent et sans pitié (massacre de prisonniers). Les civiles tombent sous les bombardements et sont parfois massacrés. En 1945/1946 les criminels sont jugés lors du procès de Nuremberg III) Le génocide des Juifs et des Tziganes A) De l’exclusion à l’arrestation A partir de 1940, la politique antisémite, mise en place en Allemagne dès 1934, est appliqué aux territoires conquis par les Nazis. Comme avec les lois de Nuremberg les juifs sont systématiquement

mémoire définie par les hommes d’État, elle s’exprime dans des lieux précis à des moments précis souvent dans le cadre de commémorations Dès 1945, des mémoires de la guerre apparaissent : mémoires de Vichy, de la Résistance, de la déportation, du génocide juifs. Des regards différents sur le passé se croisent. Comment se sont construites les différentes mémoires françaises de la guerre ? La mémoire de la Résistance et de Vichy : les mémoires d’un passé trouble. La défaite de 1940, la mise en place

Comme tout événement historique, le génocide évoque certaines images spécifiques. Quand on le mentionne, la plupart des gens pensent immédiatement aux camps de concentration. Ils voient des victimes émaciées, vêtues d'uniformes rayés et sales fixant, sans bien comprendre, leurs libérateurs ou bien des tas de cadavres, trop nombreux pour être enterrés individuellement, que des bulldozers poussent dans des fosses communes. Ce sont là des images exactes. Ces scènes terrifiantes sont réelles. Elles

guerre) · Entre 1939 et 1942: Japon prend Indochine, Indonésie et d'autres iles du Pacifique (utilisation kamikazes) · Janvier 1942: «la solution final du problème des Juifs », à la conférence de Wannsee = élimination systématique des Juifs d’Europe dans les camps d’extermination (6 millions de Juifs victimes de ce génocide) (250 000 de Tziganes par un autre Génocide). · Février 1943: défaite de Stalingrad (front Est) · 8 mai 1945: pris en étaux, Allemagne capitule, fin de la guerre en Europe · 6

les civils mais aussi que cette Seconde Guerre mondiale n'a pas été qu'une guerre d'anéantissement mais aussi d'extermination . La découverte du génocide des Juifs et des Tziganes et de l’horreur des camps d’extermination provoque un choc considérable . Ainsi , avec la guerre et l'invasion de l'Europe , la politique d'extermination commence . Le Génocide entre alors dans une phase industrielle , c'est un crime contre l'humanité qui signifie une extermination d'une ethnie , une nation jugé de trop

mémoire « résistancialiste » (H. Rousso) qui se met en place dès la Libération jusqu’aux années 60 qui accrédite l’idée que les Français étaient majoritairement résistants , puis à partir de 1970, la mise à nu de la réalité de la collaboration et du génocide des Juifs impose une révision de la mémoire précédente et dans les années 1990, le travail historique aboutira à une vision plus juste de cette période mais l’Etat continuera de développer une mémoire officielle par des lois et des commémorations