Sommes Nous Toujours Libres Dans Nos Décisions

nos désirs, nous sommes libres. Pourtant, dans la majeure partie des cas, les désirs s’imposent à nous. En effet, suivre ses désirs, n'est-ce pas suivre ce qu'on ne décide pas ? Lorsque nous ne décidons pas, sommes-nous vraiment libres ? N’y a-t-il pas un risque de devenir esclave de ses désirs ? Nous avons vu dans la première partie que pouvoir réaliser tous nos désirs, c'est-à-dire avoir la faculté de toujours obtenir ce qui nous fait plaisir, et par conséquent, de toujours faire ce que l’on

extravagance qu’elle pourrait générer ? Sommes-nous en mesure, dans une société, de pouvoir agir totalement librement ? ------------------------------------------------- Concession Chaque personne prend des décisions tous les jours, qu’elles influent directement sur sa propre vie ou celle de son entourage. Quelle est la norme ? Jusqu’où peut-on aller dans son originalité ? Ce sont des questions de société très importantes auxquels on ne fait pas toujours attention. La plupart des gens suivent un

12Il est essentiel de comprendre l’engagement au sens sartrien comme un état de fait, lié à la condition humaine comme telle. Nous sommes condamnés à l’engagement de la même façon que nous sommes condamnés à être libres. L’engagement n’est pas l’effet d’une décision volontaire, d’un choix qui lui préexisterait : je ne décide pas d’être ou non engagé car je suis toujours déjà engagé, comme je suis jeté au monde. L’engagement et le délaissement sont un seul et même état de fait. Cette précision est fondamentale

de barrière morale. Mais pour ce qui est de l’être humain, est-il libre où est-il déterminé Selon Jean-Paul Sartre, grâce à notre raison, nous sommes parfaitement libres de nos décisions et de notre propre construction intérieure. Au départ je suis, ensuite je suis quelque chose. Et ce quelque chose, je suis seule à pouvoir le composer. Nous sommes donc pleinement responsables de ce que nous voulons et de ce que nous faisons de ce vouloir. « Être libre, c'est choisir. Être libre, c'est même être

Sujet : De quoi sommes nous responsable ? Au cours de notre enfance, lorsque nous avons appris que ce que nous faisons a une action sur le monde qui nous entoure, nous entendions sans cesse nos parents nous dire : « sois grand, sois responsable », ils veulent nous montrer que nous sommes responsables de nos actes. Et pourtant, ce sont les parents qui sont responsables de leurs enfants aux yeux de la loi. Ainsi, tout au long de notre vie, nous allons avoir des responsabilités, que ce

nous sommes tous condamnés à la liberté. Nous sommes libres pour tout et n’importe quoi mais tout au long de notre vie, nous sommes confrontés à faire une multitude des choix face à cette liberté. Si ces choix sont faits en âme et conscience, ils sont donc adultes et montrent que nous impliquons notre responsabilité dans ce choix. Chaque homme doit être conscient qu’il est libre et qu’il ne peut donc pas refuser cette liberté. Ensuite, le fait d’être libre implique également des décisions personnelles

l’Etat s’oppose-t-elle à la liberté individuelle ? Selon Weber, « l’Etat consiste en un rapport de domination de l’homme sur L’homme ». Par ailleurs les hommes définissent la liberté par le fait de faire ce que l’on veut. Nous ne saurions donc pas libres lorsqu’on contraint notre volonté par des règles, des lois ou encore des ordres. Nous ne serions alors qu’esclave de l’homme au pouvoir, de l ‘Etat. La liberté ne serait que la condition naturelle de l’homme. Ces affirmations semblent être justifiables

libre a par nature une inclinaison à la vertu, c'est-à-dire que si on lui donne le choix, il optera pour le bien. Autrement dit, c’est un problème que nous devons nous poser de l’intérieur , nous sommes totalement libres de nos choix, il est inutile de demander aux autres ce que nous devons faire et les décisions que nous devons mener dans la vie. C’est à nous mêmes de nous interroger. Pour savoir ce qui nous convient, il faut examiner nos actes par nous même, il faut apprendre à les sélectionner et

le fait que je dispose d’une faculté que Descartes nomme « le libre-arbitre ». Nos décisions en apparence sont toujours le signe d’une liberté puisque décider, c’est exprimer sa volonté et tout faire pour la réaliser. La décision suppose donc « le libre-arbitre ». Là où on décide pour moi, là où je ne peux pas décider moi-même, je ne suis pas libre. Pourtant, décider c’est avant tout se décider et cette décision ne signifie pas nécessairement le choix spontané ou irréfléchi, mais bien la capacité

La liberté est-elle un fardeau ? « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. »: Voici comment commence la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen du 26 août 1789. En effet, cet article est le fondement de nos sociétés actuelles. Mais que ce fut laborieux ! Il aura fallu des siècles de protestations, de batailles et des révolutions pour rendre se droit acquis : pendant longtemps les sociétés ont