Sommes Nous Toujours Responsable De Nos Propres Actes

DS rattrapage pdfSuffit-il d’avoir le choix pour être libre ? La liberté est une valeur clé de notre époque actuelle, en témoigne sa place dans la devise française « liberté, égalité, fraternité ». Pour autant, celle ci n’a pas toujours été présente dans notre société et peut requérir certains éléments afin que la liberté puisse être exercée. En effet, cette liberté pourrait passer par le choix. Faire un choix c’est décider souvent de ce qui nous convient parmi plusieurs possibilités. Chaque

l’existentialisme est une philosophie de l’impuissance, inactive. Une philosophie bourgeoise et contemplative. Mais aussi une philosophie individualiste. Or, pour Sartre, sa philosophie est fondée sur l’action libre et ne saurait être réduite à la contemplation propre aux philosophies théoriques. Le sujet sartrien se fait lui-même, il est donc tout entier action. Sartre critique aussi l’esprit de sérieux (qui consiste à contempler et à attendre que le destin humain soit inscrit dans le “Ciel des Idées”). Le reproche

l’expérience, de ne pas être soi-même. Je ne peux pas être autre que le sujet de mes pensées, de mes actes et de mes états ; sujet s’apercevant continuellement, excepté lorsque la conscience étant abolie, « être soi-même » a cessé d’être signifiant. Pourtant il nous arrive de dire « je n’étais plus moi », « j’étais hors de moi », « je ne me reconnais plus ». Ces expressions révèlent que l’évidence de ma propre identité est comme suspendue. Je fais l’expérience d’une altérité, d’une étrangeté au plus

personne. Personne ne peut être interpellé dans le « on » contrairement au « nous ». « Dire Je », c'est se mettre à distance de l'indistinction, c'est affirmer son identité, se poser soi-même comme sujet et avoir le courage de répondre de soi et de ses actes. La faculté de « dire je » fait de chacun un sujet ou une personne, c'est-à-dire un distinct d'un objet ou d'une chose. D'après Kant, la faculté de « dire je » est associée à la faculté de penser, distinct de la faculté de sentir. Le « je » est

d’affirmer que tous nos actes qui, en créant l’homme que nous voulons être, ne crée en même temps une image de l’homme tel que nous estimons qu’il doit être? Je suis en accord avec cette affirmation Mots clés : L’homme, choix, responsabilité, mal et bien, image, valeur Je suis en accord avec Sartre sur ce point pour une seule et simple raison. Lorsqu’on crée l’homme, inconsciemment, les choix que l’on entreprend construit l’image de l’humanité entière. Chaque humain possède sa propre image de l’homme

une demande naturel du corps. Dans les demandes de l'être on distingue le désir et le besoin en qualifiant le besoin comme ce qui est indispensable au corps. Le besoin à l'inverse du désir, ne peut être maîtrisé et possède un caractère de nécessité propre à l'homme. Les désirs sont vu comme des forces qui nous attirent, mais sur lesquelles la question de notre contrôle se pose encore. Le désir n'est-il pas, comme le besoin, impensable à l'évolution de l'homme ? Pourrait-on donc satisfaire un désir

LA CONSCIENCE, LE MYTHE D’UNE VIE INTÉRIEURE PROPRE À CHACUN. On dit souvent que le fait de placer au centre de la réflexion philosophique la notion de conscience au sens psychologique est une des caractéristiques de la pensée philosophique moderne depuis Descartes. De fait, les Grecs de l’Antiquité n’avaient pas de mot correspondant exactement à ce que la langue française appelle « conscience ». Il ne faudrait pas en conclure hâtivement que les Grecs n’étaient pas conscients de ce qui leur

commentaire : Je vais insister sur l’importance d’assumer le jugement que l’on porte sur soi-même. C’est le problème de la responsabilité. Ce n’est pas autrui mais bien moi-même qui suis responsable du jugement que je porte sur moi-même. Autrui est avant tout « médiateur » ou « catalyseur » mais il n’est pas responsable des sentiments que j’éprouve et du jugement que je porte sur moi-même. Le regard de l’autre me fait prendre conscience de moi- même mais sous un mode moqueur car j’ai le sentiment d’avoir

est-il libre ou déterminé? ». En premier lieu, pour Marx, philosophe déterministe, il est inimaginable que l’humain soit libre puisqu’il serait le produit de l’histoire et de la réalité. En effet, Marx démontre que l’homme ne choisit pas ses propres conditions d’existence, c’est-à-dire qu’il naît dans une société et dans une classe sociale qui lui est prédéterminée. De plus, ce philosophe prétend que l’humain n’a pas de nature immuable et fondamentale, mais qu’il est davantage caractérisé par

sa thèse, son argumentation se divise en trois parties. Dans la première partie, (L 1 à 6 ), il affirme que le pouvoir de la conscience de soi est propre à l’homme et assure sa supériorité sur les choses et les autres êtres vivants parce qu’il lui donne de la dignité . Cette dignité lui confère une responsabilité car il est conscient et responsable de ses actes.Dans la deuxième partie (L 7 à 9 ), il démontre que l’entendement est une faculté innée de l’homme et que ce qui importe c' est que