Commentaire de l’anthropologie du point de vue pragmatique , kant
Pour défendre sa thèse, son argumentation se divise en trois parties. Dans la première partie, (L 1 à 6 ), il affirme que le pouvoir de la conscience de soi est propre à l’homme et assure sa supériorité sur les choses et les autres êtres vivants parce qu’il lui donne de la dignité . Cette dignité lui confère une responsabilité car il est conscient et responsable de ses actes.Dans la deuxième partie (L 7 à 9 ), il démontre que l’entendement est une faculté innée de l’homme et que ce qui importe c' est que le « Je » soit pensé, et non la façon dont il est exprimé.Enfin, dans la dernière partie, il développe l’idée que le fait d’avoir conscience de soi est universelle mais n’est pas innée et demande donc un apprentissage, comme c’est le cas pour les jeunes …afficher plus de contenu…
Il est donc à la fois la personne qui pense et l’objet de ses pensées, ce qui en fait un être supérieur. De plus, étant en mesure de se penser lui-même, il reste toujours le même tout au long de sa vie quoi qu’il fasse ou quoi qu’il pense ce qu’il exprime en disant : « grâce à l’unité de la conscience …..il est une seule et même personne. » La conscience de soi est donc un principe unificateur qui permet à l'individu de ramener à lui toutes les pensées, les émotions, les sensations, les changements qui l'affectent, pour se penser comme étant toujours identique à lui-même. De plus, la conscience de soi le fait devenir une personne libre et responsable de ses actes et de ses pensées, un sujet moral, dans le sens ou il est soumis au respect des lois , des