Soninkés

fondé au Vllle siècle. Il se développa au lendemain de l'invasion du Ghâna par les Arabes grâce, notamment, à sa situation géographique plus méridionale qui le préservait des razzias des tribus nomades du désert. Bien qu'issues de la même souche soninke que leurs voisines ghanéennes, les populations du Sosso restèrent farouchement hostiles à l'islam et, sous le règne de Soumangourou Karité, de 1200 à 1235, elles conquirent à leur tour Koumbi et annexèrent même une partie du Mali. Les Maliens, eux

entraînant ses sujets dans ce processus de conversion. Certaines tribus, comme les Serere, refusent l’Islam et émigrent vers le Sud emportant leur tradition. War Diaby Ndiaye meurt en 1040. Ses successeurs s’allièrent aux Almoravides et aux Soninkés pour propager la religion musulmane dans la région. L’Islam redevient guerrier. Aux environs de 1050, Aoudaghost fut pillée par les Almoravides avec à leur tête Abdallah Ben Yacine. Ils poussent vers le Nord-Est, prennent Ghana, y imposent

lieu de la commune. Les femmes occupent les 52 % de la population, les hommes 48 % et les 49,5 % de la population ont moins de 18 ans. Elle renferme la plupart des ethnies du Mali : Bambara, Peulh, Malinké, Sénoufo, Sonrhaï, Bobo, Dogon, Maures, Soninké etc. Les principales religions sont l'Islam (80 à 85 %), la religion Chrétienne et enfin l'Animisme qui tend vers la disparition.Partenaire du programme d'Appui aux Collectivités Territoriales (PACT/GTZ),12(*) la commune rurale de Sangarébougou ne

| - 0 - 14 ans 40,8 %  - 15 - 64 ans 56,1 %  - 65 ans et plus 3,1 % | Part de la population urbaine  | 41,6 % | Groupes ethniques  | Wolof 43.3%, Pular 23.8%, Serer 14.7%, Jola 3.7%, Mandinka 3%, Soninke 1.1%, Européens et Libanais 1%, autres 9.4% | Religions | Musulmans 94%, croyances indigènes 1%, Chrétiens 5% (principalement Catholiques) | Langues | Français (officielle), Wolof, Pulaar, Jola, Mandinka | Taux d'alphabétisation (population

région ouest-africaine, adopteront la même stratégie jihadiste lorsque les nécessités économiques et/ou politiques les contraindront à réorienter leurs rapports avec le bilâd al-sûdan. Rappelons que les Almoravides se sont attaqués aux populations soninké, plus dans le but d'accomplir une “mission réformiste” que d'un quelconque “jihâd” visant à les islamiser. La preuve en est qu’ils trouveront, chez eux, des mosquées et des rois musulmans ! Les mêmes Almoravides (sunnites) n'hésiteront pas, plus tard

définissant, en même temps, les contours religieux, culturels et identitaires de la deuxième République. L’islam étant la religion officielle du pays, l’arabité et l’africanité en sont l’identité, l’arabe sa langue officielle, le Pular, le Wolof, le Soninké et l’Hassanya en sont les langues nationales. Aussi, la constitution du 20 juillet 1991, proclame solennellement le respect des principes démocratiques énumérés dans la déclaration universelle des droits de l’homme et la charte africaine

des surplus de production dégagés et d' animaux sur pieds permettait de subvenir aux besoins autres que la nourriture (sucre, thé, habillements, etc. Une catégorie constitués de cultivateurs sédentaires composés d'arabes, halpulareens, wolofs et soninkés. L'activité principale de cette catégorie était la culture (décrue et sous pluie) et l'élevage en tant qu'activité secondaire. L'alimentation humaine était plus régulière et plus équilibrée que dans les deux catégories précédentes: la consommation

pays, en 1989, le régime du Président Ould Taya engagea des répressions contre les populations noires, en particulier les Haalpulaar’en. Taxés d’être des étrangers, des dizaines de milliers de Mauritaniens de race noire (Haalpulaar’en, Wolofs et Soninkés) furent expulsés en direction du Sénégal et du Mali11. Ces expulsions furent accompagnées de destructions de papiers d’état civil, de confiscations de biens, de terres, de villages, d’arrestations arbitraires, de viols et d’exécutions sommaires12

loi 72-25 du 19 avril 1972. [57] v. décret du 10 mars 1980 relatif à l’organisation des parcours du bétail et fixant les conditions d’utilisation des pâturages. [58] v. S. Traoré, Les systèmes fonciers de la vallée du Sénégal. Exemple de la zone soninke de Bakel, canton de Goy Gajaaga. Communauté rurale de Moudéri, thèse pour le doctorat d’État, Dakar, 1991, p.173, cité par Mayacine Diagne, art. précité, p. 83 ; v. également E. Leroy, « Le Sous-Préfet, le Président de la Communauté rurale et les

à 12'400'000 en 2007. La migration sénégalaise a d’abord été essentiellement une migration rurale, concernait des régions périphériques (vallée du fleuve Sénégal, Sénégal oriental et Casamance) et touchait les populations appartenant aux ethnies Soninké et Haalpulaar. Aujourd’hui, l’une de ses caractéristiques est qu’elle concerne surtout les Wolofs (l’ethnie dominante), autant les populations urbaines que rurales, les hommes mais aussi les femmes et autant les jeunes chômeurs que les cadres. L’émergence