Sonnet Sur La Nature

à l’origine de beaucoup de poème. Entre 1545 et 1555 elle publie « Elégies et sonnets », « Débat de Folie et d’Amour ». C’est de la poésie lyrique (joie, amour, corps, cœur) et de la poésie élégiaque (tristesse, mélancolie, nostalgie ; lié au cœur et au passage du temps) « je vis, je meurs » est le poème le plus célèbre de Louise Labé, c’est le 8ème sonnet de son recueil « Elégies et sonnets ». C’est un sonnet dans la tradition pétrarquiste dont on voit l’influence. Elle y reprend la description

A) Une modernité de fond Le titre des Fleurs du mal pose d'emblée les marques d'une esthétique nouvelle, «moderne», où la beauté, le sublime que désigne le terme de «fleur» ; peuvent, grâce au langage poétique, surgir des réalités banales de la nature et de la chair (le «mal»). Baudelaire aborde des thèmes modernes assez provocateurs pour l'époque : le Mal sous toutes ses formes (« Au Lecteur »), la déchéance physique et morale («Les petites vieilles », « La charogne »), le sentiment de révolte

sentiment de révolte qui lui inspire Le Mal et Le dormeur du val. Ce sonnet qui est essentiellement descriptif conduit le lecteur, à partir d'un titre sans ambiguïté, sur une piste d'abord lumineuse, puis incertaine. Enfin, grâce à la solution donnée au dernier vers, le titre donne un éclairage rétrospectivement très différent sur le poème, c'est ce que l'on appel un sonnet à chute. C'est aussi ce dernier vers qui donne au sonnet la force de l'émotion. Dès lors, le poème prend un sens profond, tragique

Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie Louise Labé – Sonnets Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ; J'ai chaud extrême en endurant froidure : La vie m'est et trop molle et trop dure. J'ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout à un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j'endure ; Mon bien s'en va, et à jamais il dure ; Tout en un coup je sèche et je verdoie. Ainsi Amour inconstamment me mène ; Et, quand je pense avoir plus de douleur, Sans y penser

statut d'écrivain. Son oeuvre a été reconnue. Les thèmes de son oeuvre sont la tristesse, la mélancolie, mais principalement l'amour.Le sonnet "Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie" est publié en 1555 en est un exemple. Il s’inscrit dans la tradition de Pétrarque et de la poésie amoureuse. C’est un sonnet en décasyllabes à rimes embrassées. Lyrique, ce sonnet a pour sujet l’amour, mais il prend toute son originalité par la variété des émotions que l’auteur évoque. De quelle façon Louise Labé

humaniste, étudie le droit à l'université de Dôle où il obtient son doctorat, ce qui le mène à une carrière d’avocat fiscal3. Mais dès l’âge de vingt-quatre ans, il achève l’immense suite de sonnets, au nombre de 434, qui a pour titre Le Mépris de la vie et Consolation contre la mort. Ce sont des sonnets souvent admirables et très représentatifs de la sensibilité de l’époque par leur ardeur sombre qui unit violent réalisme, grâce des images, âpreté du ton, ferveur mystique. Il écrit ensuite

« Les regrets » (1558) de Joachim Du Bellay Sonnet I Biographie : Joachim Du Bellay, né en 1522, poète français de la Renaissance, s'intéresse aux lettres après une courte carrière militaire. Il découvre les auteurs de l'Antiquité grecque et romaine et compose alors ses premiers poèmes. Il écrit d'abord des sonnets amoureux en décasyllabe comme dans « l'Olive »en 1549. Du Bellay choisit ensuite d'opter pour l'alexandrin, forme avec laquelle il signe son plus grand succès : « Les Regrets » en

faire publier. Le poème d'Arthur Rimbaud intitulé "Ma Bohème" clôt le second des "cahiers de Douai". C'est un sonnet, qui évoque les fugues du poète. Rimbaud y peint son autoportrait en coureur de chemins, ivre d'espace et de liberté. La nature, image féminine et fantastique, l'accueille et le protège comme une mère. Son bonheur, c'est la poésie. Et nous verrons qu'on peut aussi lire ce sonnet comme un petit manifeste théorique de Rimbaud sur sa conception de la poésie, une sorte d'art poétique. I -

s'élance dans une longue argumentation pour prouver au peuple la cruauté de la peine de mort. Si Arthur Rimbaud ne donne pas la parole au peuple et ne dénonce pas la barbarie de la peine de mort, il dénonce une autre mort provoquée par l'homme. Dans son sonnet, il raconte l'histoire d'un endormi qui semble se laisser bercer dans un cadre bucolique. Mais le poète piège son lecteur qui découvre la supercherie au dernier alexandrin du sizain « il a deux trous rouges au côté droit ». La brutalité de la chute

Pierre de Ronsard, Sonnets pour Hélène, II , 1574 Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filanta, Direz chantant mes vers, en vous émerveillant : « Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle. » Lors vous n'aurez servante oyant telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de Ronsard ne s'aille réveillant, Bénissant votre nom de louange immortelle. Je serai sous la terre, et fantôme sans os Par les ombres