Sophocle Antigone Loi

un art public et collectif . Les constructions de l'Antiquité étaient des espaces très vastes permettant d'accueillir des milliers de spectateurs de toute origine sociale et toute la cité se devait d'assister aux représentations, des tragédies de Sophocle ou des comédies d'Aristophane. Les théâtres plus petits comme les théâtres à l'italienne ou les scènes contemporaines favorisent eux aussi l'écoute en créant par le décor, la lumière et les costumes un espace magique au pouvoir certain de persuasion

et exécutif ( qui garantit l'application). On peut ainsi répartir l'ensemble de ses lois et droit en droits subjectifs (ce à quoi chacun a droit) et droit positif ( système de loi tel qu'il existe dans une culture à un moment donné). Le mot « justice » de son côté, est ambigu : il peut désigner le simple respect de la loi, en ce sens on parlera de légalité. Mais il peut également renvoyer à la morale, à ce qui est juste en soi, et cela relève alors de la légitimité. Les droits de l'homme sont une

 Le juste et l'injuste ne sont-ils que des conventions ? Le juste et l'injuste proviennent du mot justice, jus di care en latin qui signifie « dire le droit ». On sait ce qui est juste grâce à la loi et au droit. Le droit est censé établir le juste. Il faut alors faire la distinction entre le droit positif et le droit naturel. Le droit positif est un ensemble de lois telles qu'elles existent effectivement (code civil, pénal, de la route). Le droit naturel est le droit tel qu'il est inscrit

1.3- L’exemple d’Antigone, de Sophocle. C’est une tragédie qui est la mise scène d’un mythe, mythe qui préexiste à la pièce mais c’est la pièce qui nous donne accès à ce mythe. Tout remonte au dénommé Laïos qui est l’arrière grand père d’Antigone qui était marié a Jocaste il subit la malédiction divine sur lais suite à sa passion homosexuelle, il ferra un fils avec Jocaste qui le tuera. Leur fils Œdipe est abandonné mais il a réussit a échapper à l’abandon de se parents. Ensuite Oedipe tue Laïos

était représentée avec une balance. Il n’y a pas de différence entre le droit en tant que système des lois et la justice en tant qu’institution juridique, dont la mission est d’appliquer les lois. Ce qui est juste est ici ce qui est permis par la loi. Mais il existe une différence entre le droit en tant que système des lois (légalité) et la justice au sens moral et intime de la conduite souveraine de l’homme juste (légitimité). Kant nous dit que le juste, l’homme moralisé, agit par devoir, c’est-à-dire

ANTIGONE de Jean Anouilh adaptée par Eva Weidermann Préface ANTIGONE de JEAN ANOUILH a été présentée pour la première fois le 4 février 1944, au Théâtre de l’Atelier à Paris, dans la mise en scène d’André Barsacq avec Monelle Valentin dans le rôle du personnage principal. Les acteurs étaient en costume de soirée: «Le roi et tous les membres de la famille royale portaient le frac, et les gardes le smoking, sur lequel ils avaient passé un ciré de couleur noire» (A. Barsacq). Le décor était

L’auteur de l’extrait présenté, Sophocle, est un grand dramaturge grec de l’Antiquité. Il a écrit Antigone , l’une de ces tragédies les plus célèbres, dans laquelle Antigone, une jeune fille, s’oppose à son oncle et roi Créon, en enterrant son frère malgré les règles établies par ce dernier. Elle lui avouera son crime sans honte, car elle a suivi les lois divines, et finira enterrée vivante. Dans l’extrait présenté, Antigone et Créon se font face dans une joute verbale

accomplie. | |       Les années passent, des enfants naissent du couple incestueux, deux garçons, Etéocle et Polynice, et deux filles, Antigone et Ismène. Les | |dieux, qui ont longtemps favorisé le règne d’Œdipe, s’aperçoivent soudain, dans un spectaculaire accès de mauvaise foi, que ce roi est un meurtrier.| |       Jusqu’au jour où la peste ravagea le pays. Œdipe, innocemment, envoie

Lorsqu’elle comparaît devant Créon, son oncle devenu le nouveau maître de Thèbes, Antigone ne songe nullement à nier les faits qui lui sont reprochés. Elle reconnaît même être hors-la-loi au regard des règles établies dans la Cité. Mais elle nie, en revanche, être moralement coupable et revendique hautement la légitimité de son geste, se plaçant du même coup au-dessus de la loi des hommes. Créon, de son côté, en jugeant Antigone coupable et en la condamnant à mort, identifie implicitement ses propres

le pouvoir, au détriment d'un frère qu'il considère comme guerrier et tyrannique. Tentent en vain de les raisonner l'un et l'autre leur mère, Jocaste, leur sœur, Antigone, leurs deux cousins, Ménécée et Hémon, qui sont chacun dans un des camps ennemis, Ménécée s’étant rangé au côté d’Etéocle, Hémon au côté de Polynice pour plaire à Antigone. Ils sont les fils de Créon, le frère de Jocaste, qui suit ces efforts de conciliation avec des sentiments partagés car, son ambition personnelle lui faisant souhaiter