Sophonisbe

Corneille met en chantier une «pièce à machines» (c'est-à-dire qui privilégie la mise en scène et les «effets spéciaux»), la Toison d'or, pour le marquis de Sourdéac. De 1659 à 1674, il revient ainsi au théâtre et donne Odipe, la Toison, Sertorius, Sophonisbe, Othon, Agésilas, Attila, Tite et Bérénice, Psyché, Pulchérie et Suréna. Mais il lui faut compter avec la concurrence du ballet de cour, de l'opéra, de Quinault, puis de Racine. Le théâtre musical permet à Corneille d'innover: le prologue de la

politiques (Prince, 1631 ; le Socrate chrétien, 1652), a joué un rôle capital dans la constitution de la prose classique. Mairet (1604-1686), dans sa préface de Silvanire (1629), défend les règles énoncées par Aristote dans la Poétique, et, avec Sophonisbe (1634), il donne la première tragédie qui respecte la règle des trois unités (de temps, de lieu, d'action). Mais c'est surtout trois ans plus tard, en 1637, que Corneille annonce le théâtre classique : le Cid est une pièce conçue comme une étude

ce qui était inédit jusqu'alors dans ce théâtre27 (à titre de comparaison, une famille aux revenus modeste vivait avec 25 livres par mois28.) Les représentations suivantes confirmèrent ce succès, même après que la nouvelle tragédie de Corneille, Sophonisbe, eût été lancée à l'Hôtel de Bourgogne le 12 janvier 166327. Rapidement, la pièce fut la cible d'attaques, suscitées peut-être par les frères Corneille qui auraient été informés par les lectures préalables que Molière avait dû faire de L'École

poésie mondaine (Nicolas Boileau) 4) Les Maximes (Blaise Pascal, François de la Rochefoucauld) 5) Le portrait (Jean de La Bruyère) 6) La fable (Jean de La Fontaine) Les œuvres : 1633 : Hercule mourant, Rotrou, première tragédie classique. 1634 : Sophonisbe, Mairet, première tragédie respectant les trois unités. 1659-1673 : Comédies de Molière. 1665 : Maximes : Rochefoucauld. 1664-1691 : tragédies de Racine. 1668-1678 : Fables de la Fontaine. 1674 : Art poétique, Boileau. 1678 : La princesse de Clèves

intense émotion qui gagne le lecteur. • Les attitudes : La princesse prononce son aveu en « se jetant à ses genoux »ligne 10 : attitude traditionnelle/ lieu commun (= topos) de la suppliante [on peut alors faire référence à l’histoire de Sophonisbe, reine punique ayant vécu à la fin du IIIème siècle av. JC, dont la supplique au roi Masinissa est restée célèbre et fait l’objet d’une réécriture par Melle de Scudéry, précieuse raffinée de l’époque ; mais aussi à la supplique de la pénitente chrétienne

tragédie, 1764 Les Scythes, tragédie, 1767 Charlot ou La Comtesse de Givry, drame, 1767 Le Dépositaire, comédie, 1769 Les Guèbres ou La Tolérance, tragédie, 1769 Le Baron d’Otrante, opéra buffa, 1769 Les Deux Tonneaux, opéra-comique, 1773 Sophonisbe, tragédie, 1774 Les Pélopides ou Atrée et Thyeste, tragédie, 1770 Les Lois de Minos, tragédie, 1773 Don Pèdre, tragédie, 1774 L’Hôte et l’Hôtesse, divertissement, 1776 Irène, tragédie, 1778 Agathocle, tragédie, 1778 Seize volumes de ses œuvres

comique (1635), Le Cid (1637) • Tragédies : Médée (1635), Horace (1640), Cinna (1642), Polyeucte (1643), La Mort de Pompée (1643), Rodogune (1644 – 1645), Andromède (1650), Nicomède (1651), Pertharite  (1651), Oedipe (1659), Sertorius (1662), Sophonisbe (1663), Attila (1667) • Ouvrages à caractère religieux : L'Imitation de Jésus-Christ (1651 – 1656) (trad de Thomas a Kempis) • Essai sur le théâtre : Examens et trois Discours (1660) Mouvement littéraire • Le baroque traduit les inquiétudes liées

La carthaginoise, Montchrestien OBSTACLES PASSIONS PERSONNAGES PERSONNAGES PASSIONS DESSEINS aux β DESSEINS α des Pα des Pα V E Désir de R Refuser la pouvoir : S mort de Soumission Obéir aux U Sophonisbe. de Massinisse Amour vœux de S V. 1325 et Massinisse Scipion Sophonisbe 1327 et Sophonisbe Sophonisbe crainte Demande de suicide v. 627-642 tel-00272376, version 1 - 11 Apr 2008 Les Lacènes, Montchrestien OBSTACLES aux PERSONNAGES PASSIONS DESSEINS PASSIONS PERSONNAGES α des Pα DESSEINS β des

l’affiche au bout de cinq représentations. 5 La métaphore des routes divergentes est un topos fréquemment employé pour évoquer les différences de traitement d’un même sujet entre deux auteurs. On trouve la même justification dans la préface de la Sophonisbe de Corneille, parue en 1663 et qui reprend un sujet déjà traité par Mairet. 6 Dans la préface de son Iphigénie, Racine avait effectivement déclaré : « quelle apparence que j’eusse souillé la Scène par le meurtre horrible d’une personne aussi vertueuse

La Mort de Pompée (1644) ; Le Menteur (1644) ; Rodogune (1644) ; Théodore (1646) ; Héraclius (1647) ; Andromède (1650) ; Don Sanche d’Aragon (1650) ; Nicomède (1651) ; Pertharite (1652) ; Œdipe (1659) ; La toison d'or (1660) ; Sertorius (1662) ; Sophonisbe (1663) ; Othon (1664) ; Agésilas (1666) ; Attila (1667) ; Tite et Bérénice (1670) ; Psyché (1671) ; Pulchérie (1672) ; Suréna (1674) ] 2. Les comédies de Corneille C commence à écrire des comédies dans les années 20. C’est le genre farcesque