Pierre corneille
Pierre Corneille est né à Rouen le 6 juin 1606, il entame une carrière d’avocat à Rouen. En 1629, un chagrin amoureux le conduit à écrire ses premiers vers, puis sa première comédie, Mélite.
Il écrit sa première comédie, Mélite ou les fausses lettres, en 1629. Elle est jouée à Paris en 1630 et est couronnée de succès. Le genre était alors jugé secondaire. Corneille contribua beaucoup à le réhabiliter. Entre 1630 et 1633, il écrit de nouvelles où apparaît un nouveau style de théâtre où les sentiments tragiques sont mis en scène pour la première fois dans un univers plausible, celui de la société contemporaine comédies sentimentales et morales : Clitandre ou l'Innocence délivrée, La Veuve ou le Traître trahi, La Galerie du Palais ou l'Amie rivale, La Suivante, La Place Royale ou l'Amoureux extravagant.
En 1635, Corneille aborde la tragédie, avec Médée, dont il emprunte le sujet à Sénèque.
En 1636, il compose L'Illusion comique, comédie mettant en scène une allégorie du théâtre.
A cette époque Corneille fait partie avec Boisrobert, Colletet, L'Estoile et Rotrou des auteurs protégés par le cardinal de Richelieu. Ce dernier fait appel à ces «cinq auteurs» pour rédiger tragédies et comédies sur des canevas imaginés par lui. Ainsi sont composées La Comédie des Tuileries et L'Aveugle de Smyrne.
Corneille s’impose avec Le Cid en janvier 1637. Il rencontre un grand succès public mais doit affronter la jalousie de plusieurs auteurs dramatiques. Ses ennemis lui reprochent de ne pas respecter tout ce qui constitue l'idéal classique au théâtre, notamment les règles des trois unités, ainsi que celle qui préconise la séparation distincte des tons et des genres. Scudéry, n’hésite pas à affirmer que tout est mauvais dans cette pièce. Richelieu apporte tout d'abord un soutien discret aux adversaires de Corneille, dont Mairet qui en est un des leaders. Il pousse également l'académie française à publier un texte critique contre cette tragi-comédie. Mais devant le