Soubrette

plus souvent le chef de la troupe), non masqué (Cynthio ou Léandre par exemple) ; la femme, tendre ou perfide, un peu courtisane, avec des sentiments sincères, entre une jeune fille et une femme mariée (Isabelle ou Ginevra par exemple). * La Soubrette, servante, parfois courtisane, qui mène à bien les intrigues de sa maîtresse et les siennes (Colombine ou Zerbinette par exemple). * Le Capitan, soldat vaniteux, peureux, ridicule, dupé, avec un costume d’occupant espagnol, réduit parfois à jouer

Second champ lexical de l’ascension sociale « commence, premier fondement, des idées de grandeur, réussir, deviendrait, ambitieuse. » Ces mots sont d'ailleurs renforcés pas les oppositions L12 et 13 « modestie/ grandeur », L9 e t23 « être soubrette/ femme de qualité », et associés à un troisième champs, celui du temps « promptement, le peu de temps, hâte-toi (idée d'urgence), 2 ans au train ». Ce dernier champs marque à la fois le désir de Lisette de changer d'état mais souligne aussi la faisabilité

Dorante à sa future belle-famille. Silvia demande à son père une faveur : celle de prendre l’habit de Lisette, sa soubrette, pour observer son prétendant ; ce qu’elle ne sait pas et que nous apprend son père informé par une lettre du père de Dorante, c’est que Dorante a demandé la même chose au sien. Les deux jeunes gens vont donc se rencontrer sous l’habit d’un valet et d’une soubrette, à leur insu, sous le regard attentif de Mario, frère de Silvia mis dans le secret et de M. Orgon, son père. De ce

ses pattes au bord de l'ourlet, tandis que son corps, fripé et dérangé par les plis, prenait des anatomies bizarres et ressemblait à ces volatiles chimériques des bestiaires ou des vieilles mosaïques byzantines. L'Isabelle, la Sérafine et la soubrette prirent place sur ce banc, et leur poids réuni à celui bien léger de la petite fille suffisait à peine pour contre balancer la masse de la duègne, assise à l'autre bout. Les hommes se distribuèrent sur les autres banquettes, laissant par déférence

identité juste après que Dorante lui a dévoilé la sienne, le pathétique n’existerait pas. Preuve en est encore que si le discours que tient Silvia sur les soubrettes aimées puis délaissées par des « maîtres » (III, 8) est en soi pathétique, Silvia n’éprouve pas, à ce moment-là, aucune inquiétude, puisqu’elle sait qu’elle n’est précisément pas une soubrette. III Un faux pathétique et un vrai comique Aussi est-on en droit de se demander si le pathétique n’est pas une illusion, du moins si l’on se place

Marivaux concentre l'intérêt de l'action sur la prise de conscience du sentiment. Tantôt il s'insinue dans le cœur des deux antagonistes, et il suffit de laisser aller l'intrigue sans aucun événement extérieur, comme dans Le Jeu..., tantôt une soubrette délurée comme Flaminia dans La Double Inconstance ou un valet magicien comme Dubois dans Les Fausses Confidences mène le jeu, fait naître et reconnaître l'amour dans un cœur, auparavant vide et indifférent. c.les obstacles à l'amour L'amour naît

une vérité : leur amour • Compliments échange rapide et direct  Lecture analytique 1 Scène VI Silvia, Dorante SILVIA, à part. Ils se donnent la comédie, nʼimporte, mettons tout à profit, ce garçon-ci nʼest pas sot, et je ne plains pas la soubrette qui lʼaura ; il va mʼen conter, laissons-le dire pourvu quʼil mʼinstruise. DORANTE, à part. Cette fille-ci mʼétonne, il nʼy a point de femme au monde à qui sa physionomie ne fit honneur, lions connaissance avec elle... (Haut.) Puisque nous sommes

plaît, qu`elle l`écoute pas avec plaisir : » Malgré tout ce qu`il m`a dit, je ne suis pas point partie, je ne pars pas, mais voilà encore, et je réponds ! En vérité, cela passe la raillerie » Elle oublie qu`elle doit se comporter comme la simple soubrette. On observe la lutte à laquelle combat Sylvie, la lutte des sentiments naissants, grandissants avec sa propre fragilité, ses propres soupçons, incertitude avec son propre égoïsme. Elle se contredit en disant une fois : «  Je ne suis point faite aux

conditions que dans le jeu et donc dans l’irréel. Au bout parcours, les domestiques s’épousent entre eux de même que les maîtres. La transgression du point de vue masculin est appréhendée différemment : si Dorante cède à son amour pour une soubrette, c’est la preuve de la forc²yghxkbxb,ghy e de ses sentiments : « mon cœur gardera le souvenir de l’excès de tendresse qu’il me montre » ; Silvia s’en rend bien compte : « il pense qu’il chagrinera son père en m’épousant, il croit trahir sa fortune

Cependant elle se trouve être très anti-conformiste, féministe ( Acte I scène 1) , elle veut être libre et juger par elle-même son futur mari. Son défaut est d’hésiter entre son amour-propre et l'amour d'un homme. Ensuite il y a Lisette. C’est une soubrette typique de la comédie, espiègle, impertinente. Elle espère l’ascension sociale et espère séduire celui qu’elle croit être Dorante. Silvia pense que Lisette pourrait facilement prendre sa place. Elle remarque tous de suite que sa maîtresse a un faible