Souffrance Et Création Poétique

poésie vient du grec «poiein» qui signifie «créer». Mais, selon les poètes de l'Antiquité comme Platon, cette création n'était que le résultat d'un don que les dieux réservaient à quelques élus. Cette théorie persiste pendant longtemps mais à la fin du XIX e siècle, Rimbaud affirme que l'inspiraration ne lui vient pa d'en haut, mais de l'inconscient de son être. Pour lui, la capacité de création relève d'un véritable «travail» d'exploration, voire d'expérimentation sur lui-meme. L'oeuvre naît donc des

envers toute douleur d’autrui, le lecteur n’a pas lieu de se sentir ému par une souffrance qu’il n’a pas éprouvée lui-même. Ex : Dans « Demain dès l’aube », V.HUGO évoque le souvenir de sa fille Léopoldine, morte noyée. Il s’agit de sa fille et non d’un être cher au lecteur B) Qui plus est, les poètes emploient une expression personnelle pour en parler Au caractère très personnel de cette souffrance, s’ajoute le fait que les poètes ont chacun leur façon propre de l’évoquer, Façon

Seulement d’où émerge la beauté ? Pour Diderot la beauté naît des passions et du vice. Ainsi écrit-il, le 18 juillet 1762, dans une lettre adressée à son amie, Sophie Volland : « Presque toujours, ce qui nuit à la beauté morale redouble la beauté poétique. On ne fait guère que des tableaux tranquilles et froids avec la vertu ; c’est la passion et le vice qui animent les compositions du peintre, du poète et du musicien. » On retrouve dans cet énoncé affirmatif l’homme artiste, écrivain mais surtout

bien qu'il ait également écrit un roman, Les Cahiers de Malte Laurids Brigge, ainsi que des nouvelles et des pièce de théâtre. Franz Xaver Kappus, un jeune poète en 1903 agé de 20 ans décide d'envoyer à RainerMaria Rilke, ses premiers essais poétiques accompagnés d'une lettre dans laquelle il lui avoue douter de sa vocation. Franz Xaver kappus est alors dans une école militaire. Il est confronté à deux choix : la carrière miliaire ou les risques de la poésie. Il ne pouvait espérer plus belle écoute

domaines. Depuis toujours la souffrance, fait de souffrir, de ressentir une douleur physique ou morale inspire, est au coeur de la poésie. De nombreux auteurs tels que Pindare poète grec antique, le poète Italien Dante du 12 éme siécle , ainsi que le célébre poéte français du 19ème Victor Hugo, furent inspirer par la souffrance. C'est ce qu'illustre Appolinaire , dans son poéme tristesse d'une étoile, en effet il déclare : " et je porte avec moi cette ardente souffrance". On peut alors s'interroger

désagréables : « exclamation : « quel temps de chien ! », mois de décembre, le soir. Suggestion d’un moment sombre et donc sinistre. A la fin du poème (de l’extrait) il ressort que sortir relève de la « corvée », nouvelle exclamation. Moment de souffrance. Personnification du vent qui « pleure ». B/ La chambre, lieu accueillant. Précisément, la chambre est le seul lieu de la chaleur : « feu », « cheminée », « chauffeuse ». Par opposition avec l’extérieur, la chambre est donc seul lieu de chaleur

Attention : l'expression "création poétique" impliquait un choix d'exemples dans le genre poétique uniquement.        Intro :        - Vous pouviez partir du mythe d'Orphée, origine de la poésie lyrique essentiellement.          - Faire le lien avec la citation "La création poétique doit-elle s'inspirer du quotidien ou bien puiser sa source dans un univers totalement déconnecté du réel ?"          - En déduire la problématique possible : Qu'est-ce que la création poétique ?          - Le plan rédigé

premier poème de la série, composé de 150 vers, en alexandrin et octosyllabe, rédigé en à peine 48 heures. La Muse exhorte le poète, qui souffre, à prendre pour lutte, l'instrument symbolique du lyrisme, afin qu'il transcende son malheur par la création poétique. Notre extrait se situe à la fin de poème et constitue son point culminant. Quelles conceptions du poète et de la poésie ce poème présente-t-il ? I - La Muse, intigratrice de poésie. A) Une autorité suprême et professorale. La muse, protectrice

de différents époques de la poésie, dans chaque texte, son auteur décrit sa conception de la poésie, et ce qui revient au même, la conception de son époque littéraire. Le texte A, est écrit par Nicolas Boileau en 1674 et est tiré de son écrit Art Poétique. Ce poète classique décrit dans cet extrait l’importance d’écrire correctement les poésies. Il exige que le poème soit poli, sans fautes, il incite à revoir le poème jusqu’à sa perfection. Il dit «  il faut que chaque chose y soit mise en son lieu »

privilégié avec le beau 1) Pour célébrer la perfection de la création (le beau étant lié au vrai et au bien dans la conception platonicienne) : Traditionnellement, dans la représentation antique puis classique, l’idéal poétique