BAC 2013 / SERIES TECHNOLOGIQUES / FRANÇAIS Commentaire I/ Opposition des lieux décrits : A/ Une évocation d’un contexte sinistre propice au calme. Avec familiarité, le poème évoque le temps, marqué par des indices spatio-temporels froids et désagréables : « exclamation : « quel temps de chien ! », mois de décembre, le soir. Suggestion d’un moment sombre et donc sinistre. A la fin du poème (de l’extrait) il ressort que sortir relève de la « corvée », nouvelle exclamation. Moment de souffrance. Personnification du vent qui « pleure ». B/ La chambre, lieu accueillant. Précisément, la chambre est le seul lieu de la chaleur : « feu », « cheminée », « chauffeuse ». Par opposition avec l’extérieur, la chambre est donc seul lieu de chaleur et d’accueil. Les couleurs sont douces (« roses »), la lumière est présente « lampe », « or »… Enfin, l’ensemble est accueillant, il est « capitonné » et appelle au calme et à l’apaisement. C/ Le bal, obligation pesante. Cette opposition ne serait pas si le locuteur n’était appelé au « bal », vers 25. C’est cette nécessité du bal qui justifie la présence du costume posé sur la chaise : « brodequin », « costume noir ». Le costume est relaché comme le locuteur lui-même, il y a projection « bras ballant », gilet qui « baille ». II/ Recours à l’imagination poétique pour suggérer la « bonne soirée » A/ Une chambre personnifiée. Les réalités de la chambre prennent une dimension féminine qui n’est pas sans sensualité. Le feu « caresse », le papier est associé à un sein. Les réalités érotiques et les sensations amoureuses traduisent la relation du poète à sa chambre. Par un procédé de prosopopée, la chambre s’adresse au locuteur au discours direct « tu resteras » ; elle est métaphoriquement associée à une maîtresse. Tout dans cette chambre traduit la sensualité. B/ La projection dans le costume.
A son tour, le costume, de manière humoristique, traduit les sentiments du poète. Il baille et ses bras sont ballants. Posé sur la chaise, il est