Souveraineté populaire

nation, dans l’imaginaire politique actuelle, semble être rattachée à la notion de démocratie, qu’elle a prétendue défendre, et qu’elle est censée préserver. Selon Dominique Schnapper, comme toute unité politique, « la nation se définit par sa souveraineté qui s’exerce, à l’intérieur, pour intégrer les populations qu’elle inclut et, à l’extérieur, pour s’affirmer en tant que sujet historique dans un ordre mondial fondé sur l’existence et les relations entre nations-unités politiques. Mais sa spécificité

dans son alinéa premier dispose que « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum ». Inscrit dans le titre I : de la souveraineté, l’article 3 se veut une reprise du même article de la constitution de 1946 qui résulte d’un compromis entre les deux concepts de souveraineté que sont la souveraineté populaire définie dans la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 et la souveraineté nationale. Force est de constater que

"Etat et Souveraineté" Charles Loyseau, jurisconsulte français disait : " La souveraineté est du tout inséparable de l'Etat, duquel si elle était otée, ce ne serait plus l'Etat, car enfin la souveraineté est la forme qui donne l'être à l'Etat." Ici, Loyseau fait apparaître l'Etat et la souveraineté comme des "synonymes" indissociables. La souveraineté est la base même de l'existance de l'Etat et contribue à asseoir son autorité. Par Etat on entend l'appareil de direction d'une société donnée

La notion de souveraineté. La souveraineté selon le dictionnaire juridique est : « Le Caractère suprême d’une puissance qui n’est soumis a aucune autre. La Souveraineté est à la base un concept politique qui a été transformé pour appuyer une force juridique à l’Etat. Elle émerge en même temps que le concept d’Etat a partir du moyen-âge mais est alors très rattachés à une personne, ce concept va progressivement de détacher de la force militaire et de l’autorité religieuse pour émaner d’une représentation

précise, le mot souveraineté désigne, non pas une puissance, mais bien une qualité, une certaine façon d’être, un certain degré de puissance ». Cette doctrine de Raymond CARRE DE MALBERG est un extrait de son livre intitulé « la contribution à la théorie générale de l’Etat » édité en 1920. Raymond CARRE DE MALBERG est un juriste positiviste et constitutionnaliste français né en 1861 et mort en 1935. Ainsi, il est à l’origine d’une étude sur la distinction entre la souveraineté populaire et la souveraineté

pas conféré a tous les citoyens et qu’une élite politique soit reconnue seule apte à voter. Il n’y a donc pas forcément suffrage universel dans une démocratie. Il y a aussi le suffrage restreint. 1) Le suffrage restreint La théorie de la souveraineté nationale attribue le pouvoir suprême et inconditionné à la nation. Mais comme la nation est une entité abstraite, elle ne peut agir elle-même directement. C’est pourquoi elle est obligée d’agir par des représentants qui seront élus par les citoyens

la forme du pouvoir qu'il exerce. Il détient le Pouvoir total, donc il peut tout. Le pouvoir d'agir et de commander est ce qui détermine l'existence du souverain. Si le souverain est celui qui exerce le pouvoir parce qu'il en a le droit alors la souveraineté sera le droit exclusif d'exerce le pouvoir politique dans toutes ses fontions (legislatives, executives, judiciaires) au sein d'un Etat. Donc la souverainté est l'expression juridique et matérielle de l'existence du souverain. On dit que le souverain

Sujet 1 : la souveraineté des Etats contemporain Introduction La rencontre d'une population et d'un territoire ne débouche pas ipso facto sur l'existence d'un Etat. La matérialité de l'Etat est conditionnée par l'existence d'un pouvoir politique exercé sur cette population et sur ce territoire.Ce concept émerge avec celui d'État d’ou la notion de souveraineté des Etats contemporain. La souveraineté (du latin médiéval superanus qui dérive du latin classique superus « supérieur » ; et du concept

La souveraineté est un pouvoir suprême au sens qu'il est supérieur à tous les autres et il est inconditionné, reconnaissant et n a aucunes limites. C'est un pouvoir qui n'a pas de limites que celles qu'il se fixe, il ne dépend de personne d'autres. La souveraineté c'est ''la compétence de la compétence.'' C'est Jean Bodin qui au 16ème siècles a définit la souveraineté. La souveraineté est le pouvoir qui va faire découlé tout les autres pouvoirs. La souveraineté, c'est le pouvoir de fixer et d'obéir

reconnaissent le suffrage universel et la compétition pour accéder au pouvoir. Section 1 : La notion de souveraineté dans une démocratie Tant que l'état et le roi se confondaient le problème du titulaire de la souveraineté ne se posait pas, car dans une monarchie absolue le roi est le titulaire de la souveraineté car elle est royale. C'est même une souveraineté théocratique car le roi reçoit la souveraineté de dieu. Mais la philosophie des lumières a chercher à encadré et limité l'absolutisme royale, il