Spinoza Les Exigences

Nos choix ne sont jamais totalement indépendants, hors de toute contrainte. Notre corps, notre environnement, les exigences sociales … nous montrent que nous sommes entourés par un grand nombre de contraintes, d’exigences et de lois.  Spinoza 2) Pourrait-on vivre ses choix autrement qu’en les concrétisant ? Qu’est-ce que vouloir sinon se heurter à des difficultés, à des exigences, voire à des impossibilités ? Qui pourrait prétendre pouvoir se passer de respirer, boire, manger ou dormir ?  Sartre

vérité est détruite la possibilité d’une communauté sociale et rationnelle est elle aussi ruinée. Le respect des engagements pris et de la parole donnée apparaît comme une nécessité absolue. Pour un sujet authentiquement moral, la loyauté est une exigence intrinsèque. Elle constitue une expression désintéressée de la noblesse d’âme. Certains philosophes comme Benjamin Constant ont cependant reproché à Kant son rigorisme en matière de moralité. La loi morale doit tenir compte dans son application des

dois faire. Selon que je veuille me comporter bien ou non j’agis selon ce que j’ai envie, selon ce que je sais des conséquences. Nous sommes donc plus ou moins libre, selon la connaissance qu'il a des causes qui agissent sur nous. La liberté pour Spinoza consiste à connaître, à connaître ce qui détermine nos actions. En effet au lieu de diminuer notre liberté la connaissance révèle les causes de nos actions et nous rend de plus en plus libre. C'est précisément en connaissant ce qui le détermine que

dit dans un dialogue doit être contextualiser : qui parle? dans quelles circonstances parle-t-on? qui reçoit? =>L'herméneutique : le travail d'interprétation. La compréhension dépend de celui qui reçoit et comprend le texte. Spinoza, Traité théologico-politique. Spinoza est considéré comme le philosophe qui a fait rentrer l'interprétation dans sa phase moderne. La pensée rationnelle ("connaissance naturelle" l.3) qui s'exerce sur la nature. Expliquer c'est donner les causes / la raison d'un

soyons, comme le disait Spinoza, « des êtres de désir. » Bien loin d’être seulement tromperie qui se joue de nous, (comme le suggère l’étymologie latine illudere, c-a-d « se jouer de ») , tromperie dont il faudrait se débarrasser, l’illusion constitue, en réalité, une composante essentielle de nos vies humaines : par la richesse de notre imagination, nous créons un monde qui est plus conforme à nos attentes. Nous enracinant au plus profond de nos désirs et de nos exigences, l’illusion apaise nos

dans le Traité politique de Spinoza. Soucieux d’une possible application de sa théorie politique, et conscient qu’il est illusoire de vouloir changer l’homme, Spinoza cherche à établir l’Etat de droit de manière rationnelle mais sans exiger que la masse des citoyens agisse rationnellement. L’Etat doit fonctionner et assurer la sécurité de ses membres que ceux-ci soient guidés par la raison ou, comme il arrive plus souvent, par les sentiments. Chaque homme est selon Spinoza libre dans la mesure où il

_Toc194758039 h 13 2. Les sentiments moraux PAGEREF _Toc194758040 h 14 3. Leudmonisme dAristote PAGEREF _Toc194758041 h 15 4. Lutilitarisme anglais PAGEREF _Toc194758042 h 15 III. Lthique de la vie et de la joie PAGEREF _Toc194758043 h 15 A. Lthique de Spinoza PAGEREF _Toc194758044 h 15 B. La philosophie de la morale de Nietzsche PAGEREF _Toc194758045 h 16 1. La vie, source de toute valeur PAGEREF _Toc194758046 h 16 2. Lvaluation des valeurs PAGEREF _Toc194758047 h 17 3. La gnalogie de la morale morale

L’athéisme de Spinoza et la possibilité de la métaphysiqueA. Le spinozisme comme athéismeSpinoza est dit « athée » non parce qu’il nie « Dieu » mais parce que ce qu’il met sous ce terme ne convient pas aux orthodoxes. C’est une constante dans la définition du mot « athéisme » :

ligne de démarcation entre les manifestations, les causes et l'origine de l'agressivité (Lorenz) • L'agressivité instinctive La répression des pulsions produit le malaise de la civilisation. Nos valeurs ne sont que des représentations. : leur exigence est d'être heureux et d'éviter la souffrance. La civilisation protège contre l'animalité et réglemente les relations intersubjectives. Sous l'amour du prochain, il y a la haine et l'hostilité. Elles sont des forces auxquelles on oppose des forces

arbitre. Selon Spinoza cette illusion de la conscience c’est le libre arbitre car l’homme tel qu’il est, accompagnés de conscience, est spectateur même de sa façon d’agir, de vivre et ignorent les causes qui déterminent sa façon d’agir et nous finissions par croire que nos mouvements sont produits par une cause interne qui est le libre arbitre. Nous ne sommes pas au même titre de la nature, nous sommes donc déterminer à agir et à exister d’une certaine façon. En d’autre terme selon Spinoza le déterminisme