Spinoza Si La Constitution Des Hommes

(Sénèque, Epictète, Marc-Aurèle) 6 a. Distinguer ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas 6 b. Modifier nos désirs 7 c. La vertu, c’est le bonheur 7 d. Être conscient des maux qui nous guettent 7 e. Conclusion 8 2. Un Stoïcien original : Spinoza 8 C. Le pessimisme 10 1. Schopenhauer 10 2. Bouddhisme 11 3. Christianisme 11 D. La sublimation 11 1. Platon 11 2. Nietzsche 12 3. Freud 13 II. Bonheur et temps 14 A. Le bonheur se distingue du plaisir par sa durée 14 B. Il faut chercher

Le désir et le bonheur Introduction Le mot « désir » évoque les concepts suivants: besoin, volonté, envie, souhait, tendance, penchant, inclination, velléité, fantasme, amour, passion. Si on prend le mot « désir » au sens le plus large, il désigne tout cela, c’est-à-dire tout ce qui, en l’homme, est tendance (vers quelque chose). Ainsi conçu, le désir est la source de toutes les émotions (ou passions, sentiments, affections, affects). En effet, tous les sentiments n’existent que parce que nous

communauté de nature entre les hommes et les autres vivants. Le besoin apparaît alors comme une norme, « un principe recteur », pour parler dans les termes de Michel Foucault, dans L’usage des plaisirs, destiné à contenir l’illimité du désir : parce que le besoin ne réclame que ce qui est nécessaire au corps, il fixe une limite interne à la satisfaction et une mesure contre le risque de l’intempérance (de l’excès, du débordement). ! Tel est ce qu’expose la doctrine épicurienne : si l’on veut être heureux

lendemains qui chantent16 III. Deux grandes conceptions du bonheur16 A. L’amour16 1. Le bonheur du couple : le mythe d’Aristophane16 2. Se contenter d’aimer (Saint François d’Assise)17 3. Aimer un objet éternel pour être éternellement heureux (Spinoza)18 B. La connaissance (Aristote)18 1. Poiesis et praxis19 2. Le bonheur de l’homme est dans l’activité qui lui est propre19 3. Le rôle de la chance20 IV. Le bonheur est-il le but de la vie ?21 A. La question de droit21 1. Le bonheur doit être

sont étrangères à la science et sont gouvernées par des hommes ne pratiquant guère la philosophie. Ce n’est que dans son dernier dialogue, Les Lois, que Platon pense la possibilité d’une application de ses théories dans le cadre d’une cité existante. Pour Aristote, la cité est la communauté d’hommes (de citoyens) vivant sous une certaine constitution (politeia). Selon le schéma hylémorphique (forme/matière), la constitution est la forme, le principe d’organisation d’un tout parfaitement

sont étrangères à la science et sont gouvernées par des hommes ne pratiquant guère la philosophie. Ce n’est que dans son dernier dialogue, Les Lois, que Platon pense la possibilité d’une application de ses théories dans le cadre d’une cité existante. Pour Aristote, la cité est la communauté d’hommes (de citoyens) vivant sous une certaine constitution (politeia). Selon le schéma hylémorphique (forme/matière), la constitution est la forme, le principe d’organisation d’un tout parfaitement

s’efforcer d’être lucide toujours, de “regarder la réalité en face” comme on dit si bien. Il ne serait pas difficile de montrer que cette thèse et l’exigence de lucidité qu’elle pose constitue le projet même de toute philosophie, dont le but est de dénoncer les illusions qui enchaînent les hommes, sous des formes parfois surprenantes. Car l’illusion est ici considérée comme négative et dangereuse, en cela qu’elle détourne les hommes de la réalité et leur interdit de connaître la vérité.

« illusion » de présenter un phénomène comme réel alors qu'il relève d'une erreur d'interprétation, d’une croyance infondée… De plus, on s'illusionne en particulier lorsqu'on désire fermement quelque chose de telle sorte qu'on fait comme si on le possédait. On s'illusionne, par exemple, sur ses propres capacités. Ainsi, il est tout à fait possible que nous nous illusionnions sur cette capacité à nous auto-déterminer. La volonté ne serait alors qu'une illusion de liberté, une apparence

voit, la première ayant trait à la définition de la singularité politique, la seconde à la légitimation de celle-ci. Il s’agira d’abord de réfléchir à la relation de la morale individuelle avec le pouvoir des hommes. Il apparaitra alors que ce pouvoir ne peut ni ne doit attendre des hommes une parfaite moralité, ni a fortiori prétendre la leur inculquer. Il doit avant tout assurer la vie et la sécurité des citoyens, disposer à cet effet d’une force perçue par tous comme légitime, et donc être fondé

puisque je suis comme forcé de l'accepter, que je le veuille ou non. *Mais d'un autre côté, je n'use jamais mieux ma raison que lorsque je contemple la vérité. En effet, si l'on définit la raison comme la faculté de connaître qui est en l'homme, cette faculté est évidemment destinée à se tourner vers le vrai et à le contempler. Si d'autre part on définit l'humanité par la possession de la raison, il est alors clair que l'homme n'est jamais plus libre que lorsqu'il découvre ou contemple une vérité