Spleen Apollinaire

et possédant «  la grâce d’une bête ». Ici, la poésie moderne fait donc totalement éclater les genres traditionnels, prônant le « lyrisme de la matière ». De nombreux poètes suivront donc cette fonction nouvelle de la poésie, tel que Guillaume Apollinaire, particulièrement dans son recueil Alcools, (1913), regroupant des poèmes représentatifs d’une époque lassée : « Qu'est-ce que cela peut me faire ô ma maman, D'être cet employé pour qui seul rien n'existe […] » (La Porte). De plus, c’est dans le

l'amour ont l'amer pour partage » - Nicolas Boileau « L'art poétique » - Alfred de Musset « Tristesse » - Paul Verlaine « Mon rêve familier » et « Soleils couchants ». - Charles Baudelaire « Correspondances » + cours sur cet auteur. - Guillaume Apollinaire « Le Pont Mirabeau » - Tristan Tzara « Pour faire un poème dadaïste » - Louis Aragon « Les yeux d'Elsa » - Jacques Brel « Le plat pays » et « Jeff » - Rimbaud. - « Une ardente patience » de A. Skarmetta -  « L'écume des jours » de B. Vian Figures

valeurs reçues. I - Les origines du surréalisme A - Les origines du mot et du mouvement C'est en général à Guillaume Apollinaire que l'on attribue "l'invention" du mot surréalisme, on le retrouve dès 1917. « Tout bien examiné, je crois en effet qu'il vaut mieux adopter surréalisme que surnaturalisme que j'avais d'abord employé. » Guillaume Apollinaire Lettre de Guillaume Apollinaire à Paul Dermée en 1917 Le surréalisme est issu essentiellement du dadaïsme, un mouvement créé en 1916 par des artistes

Quelques rappels biographiques/ Guillaume APOLLINAIRE  (1880-1918)  ……….. Parallèlement à la composition de ces poèmes, Guillaume Apollinaire combattait en faveur des initiatives les plus neuves de la peinture. Il fut un des théoriciens du Cubisme, dans son livre les Peintres cubistes, qui apparaît en quelque sorte comme l'évangile de cette nouvelle esthétique qu'il défendait, en même temps qu'il défendait aussi le Futurisme. Des mouvements littéraires comme Dada, comme le Surréalisme, prennent

dans sa réalité que l'on devine dans les derniers vers ne représente-t-elle pas le miroir abstrait dont a besoin le poète pour que lui soit retournée l'image de sa souffrance qui amplifiée devient la source du pouvoir magique du poète . Guillaume Apollinaire- Marie Vous y dansiez petite fille Y danserez-vous mère-grand C'est la maclotte qui sautille Toute les cloches sonneront Quand donc reviendrez-vous Marie Les masques sont silencieux Et la musique est si lointaine Qu'elle semble venir

traverse les âges et inquiète toujours ceux qui prennent conscience que celui-ci s’écoule à toute vitesse .. Cette anthologie est constitué de 10 poèmes assez variés, venant de différentes époques et écrits par différents auteurs . Guillaume Apollinaire , « le Pont Mirabeau » , Alcools , 1912 . Charles Baudelaire , « L’horloge » , Les fleurs du mal , 1857 Alphonse de Lamartine , « Le lac » , Méditations poétiques .1820 Esther Granek , « Saisir l’instant » , Je cours après mon ombre , 1981 Louise

moyen d’exprimer sa révolte et son indignation a travers les arts poétiques. Tout d’abord, nous allons observer le désir d’un renouvellement de la poésie. Cela commence avec le rejet des valeurs anciennes et passées, comme le dit Guillaume Apollinaire dans son texte « Zone », extrait du recueil Alcools, il fait l’éloge de la modernité, en passant par la Tour Eiffel, des rues, des hangars et des industries, et rédige le blâme de l’ancienneté en se moquant de l’antiquité grecque et romaine ainsi

« Ce qui dure » de Sully Prudhomme dans Les vaines tendresses au XIXe siècle ; « L’Horloge » de Charles Baudelaire dans Les Fleurs du Mal  au XIXe siècle ; « L’Horloge » de Charles Dobzynski au XX siècle et enfin « le Pont Mirabeau » de Guillaume Apollinaire dans Alcools au XXe siècle. POEME 1 C’est avec Guillaume de Lorris ( 1200-1238) qu’apparait en France l’allégorie de la Rose ( le « Roman de la Rose » 1230), jeune fille, mais aussi image du temps qui passe, que reprendra Ronsard. Le poète

aussi dupe que vous voudriez le croire, et si vous me fatiguez trop souvent de vos précieuses pleurnicheries, je vous traiterai en femme sauvage, ou le vous jetterai par la fenêtre, comme une bouteille vide." Charles Baudelaire, La femme sauvage – Le Spleen de Paris, (1862) La Femme au chapeau d’Henri Matisse (1905) Nous avons ici une prose de Baudelaire du XIXe. Il s’agit ici d’une femme qui ressemble à un animal ou encore un monstre et qui va inspirer de la pitié aux autres. Elle se fait également

perd dans ce poème son masque de terreur, elle est considérée plutôt comme une délivrance et un espoir. L’œuvre de Charles Baudelaire est une réflexion sur le tragique de l’homme ressenti par le poète avec souffrance et angoisse. Le poème « LXXVIII Spleen » peut se diviser en trois phases, le début, les trois premières strophes, qui montrent la montée de la crise, puis la crise installée, puis dans la dernière strophe l’aboutissement. La crise est entrée dans la folie. Il y a une absence de son, qui