Spleen Et Bonheur Baudelairien

marguerites », on voit une nature pleine de joie, rayonnante comme l’héroïne d’alors qui croyait au bonheur, à l’avenir. On peut noter la polysémie du verbe « rayonner » appliquée aux marguerites, à prendre au sens concret bien sûr, les pétales s’apparentant aux rayons de soleil autour du cœur jaune de la marguerite, mais aussi au sens abstrait évoquant l’humeur de Jeanne qui rayonnait de bonheur sous le soleil printanier en rêvant d’une vie remplie d’amour, le verbe constituant alors une hypallage

moderne : les gares, les ponts, les rues, les quartiers... ce sont des entités qui participent de l’âme de celui qui les contemple et elles font naître en lui l’enthousiasme. La poésie est donc étendue à l’espace urbain, représenté comme un lieu de bonheur grâce au lien de parenté qui existe entre chaque ville. A une autre dimension, plus grande encore, les villes sont toutes filles de l’Europe. Cette idéologie apparaît comme fortement marquée par la fin de la guerre ; c’est une poésie simpliste et

Lamartine. J'ai choisi ce poème parce qu'il représente un moment important de sa vie avant cette rupture quand il s'est épris de Miss Birch. « Ces vers sont cette lutte entre l'instinct de tristesse qui fait accepter la mort et l'instinct de bonheur qui fait regretter la vie » Alphonse de Lamartine. L'automne Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Salut, derniers beaux jours ! Le deuil

pleure - Échos de tristesse et de mélancolie La note dominante du poème est le chagrin qui apparaît d'emblée " il pleure ", est ensuite repris " deuil " et confirmé par " peine". Mais ce chagrin doit être modulé et il s'agirait plus d'une sorte de spleen sans cause. Nous retrouvons dans ce texte le sentiment permanent de Verlaine entre le chagrin et la douceur, une âme vidée de toute motivation, une conscience aussi incolore que l'eau de pluie. CONCLUSION C'est toujours la même fatalité, la mélancolie

Le spleen de Paris « La Corde » Baudelaire Introduction Situation La Corde est mon 30ème poème du Spleen de Paris. Sa lecture peut faire penser au Gâteau, au joujou du pauvre puisqu’il montrerait ce qu’est un enfant débarrassé de la « répugnante patine de la misère », ou encore aux yeux des pauvres, et à tous ces poèmes qui développent le thème de l’enfance associé à celui de la pauvreté. On voit alors la spécificité et l’intérêt de la corde : l’enfant, pauvre, prendrait l’ascenseur social

la conception de l’amour développée par le poème, un amour idéalisé, et donc hors de portée et nécessairement douloureux. Le sonnet est construit sur un thème romanesque, celui de la rencontre. Mais il est traité dans une tonalité typiquement baudelairienne. On trouve l'éblouissement de l'attirance féminine, la recherche d'une nouvelle espérance pleinement heureuse et l'échec d'une relation qui laisse le poète désemparé... Ce poème nous rappelle Parfum exotique du même auteur où Baudelaire évoque

besoin tyrannique de s’abandonner à la violence. Le mal de René deviendra comme au peuple français, le «Mal du siècle»: cet ennui, ce désespérance se retrouvera avec des nuances diverses dans les œuvres des poètes romantiques et jusque dans le spleen baudelairien. Cette œuvre était englobée dans le Génie du Christianisme pour illustrer le chapitre intitulé «Du vague des passions ». René porte sur la passion-torture, liée à l'interdit de l'inceste. Il est tellement égocentrique qu’il aime précisément

foule » -               La figure incertaine du poète (ombre et passant) -               La ville : lieu ambigu, d’exaltation et de désespoir, d’émerveillement et d’angoisse ou de désarroi. Apollinaire prolonge et radicalise l’expérience baudelairienne Nom donné à l’anthologie constituée : Philtres  :  boisson à laquelle sont attribuées des propriétés miraculeuses de nature aphrodisiaque. Il pourrait avoir la vertu d'inspirer l'amour ; on parle alors de philtre d'amour.   Apollinaire

approfondi par Musset : celui de la nature, représentée par Rosette chez qui l'état de nature est associé à l'innocence et que Perdican relie au bonheur perdu de l'enfance. Un point plus approfondi est constitué par l'anticléricalisme, Musset dénonçant le mode vie des hommes d'Église mais surtout la détestable éducation religieuse des jeunes filles qui les prive du bonheur terrestre de l'amour. La critique apparaît à travers la moquerie des religieux goinfres et délateurs mais bien plus encore avec la dénonciation

qui ne demeurerait insensible au deuil d Victor Hugo pleurant sa fille morte à quinze ans ? Qui ne serait pas touché par la beauté du « Lac » de Lamartine se souvenant de la bien-aimée et regrettant la fuite du temps qui a emporté l’amour et le bonheur ? Ces expériences personnelles des écrivains relèvent de cette fonction cathartique* (libératrice) de la littérature, car le lecteur se retrouve dans la joie ou la peine de l’écrivain et conçoit son expérience comme un repère moral on une référence