Stepan Et Kaliayev

Théâtre et destin, op. cit., p. 205. 326 TRN, p. 300. 323 322 104 Kaliayev et à quelques-uns de ses camarades. En 1905, un groupe de révolutionnaires russes prépare un attentat contre le toutpuissant grand-duc. Mais au moment venu, Kaliayev, le personnage principal, refuse de lancer la bombe parce que deux enfants se trouvent dans la calèche aux côtés du grand-duc et de sa femme. Au retour, il doit affronter Stepan, militant intransigeant qui est prêt à ne reculer devant rien pour l'avènement

Albert Camus, op.cit., p.281 CAMUS Albert, Les Justes, s.l, Edition Gallimard, 1950, p.7 43 vraisemblable ce qui était déjà vrai. J’ai Même gardé au héros des Justes Kaliayev le nom qu’il a réellement porté80. » Ainsi, afin de représenter au mieux ces personnages, Camus a gardé un souci de vérité. Dans la pièce, Kaliayev, un intellectuel bourgeois qui vient de rejoindre le groupe, est chargé d’envoyer la bombe. Cependant, au moment où il souhaite passer à l’acte, il aperçoit le Grand-duc accompagné

influence si elle tolérait |cause juste. J’ai trop sacrifié à ma lâcheté. »|pour vous dire combien de | |[…] que des enfants fissent broyés par nos bombes. |(p. 52) |victimes innocentes cette bombe | |STEPAN- […] Quand nous nous déciderons à oublier les |« - Vieil homme. – Des hommes ont prétendu que |aura fait et surtout dans quel | |enfants, ce jour-là, nous serons les maîtres du monde et |la violence était inutile et qu’il valait mieux|hôpital

crime inacceptable, et c’est pourquoi Dora pose la question de la limite à l’action violente (l. 18-20). La différence avec Lorenzo est que le héros romantique sait, comme Hoederer, qu’il n’a pas le choix des moyens. Cependant, contrairement à Stepan ou Hugo, il sait qu’il ne sauvera pas le monde. Il n’a plus aucune illusion sur son acte. Cette prise de conscience est donc tragique. ∞) EXTRAIT 3 Répétition fébrile du meurtre  p. ⁄›‡ L’agitation du personnage est exprimée à travers

crime inacceptable, et c’est pourquoi Dora pose la question de la limite à l’action violente (l. 18-20). La différence avec Lorenzo est que le héros romantique sait, comme Hoederer, qu’il n’a pas le choix des moyens. Cependant, contrairement à Stepan ou Hugo, il sait qu’il ne sauvera pas le monde. Il n’a plus aucune illusion sur son acte. Cette prise de conscience est donc tragique. ∞) EXTRAIT 3 Répétition fébrile du meurtre  p. ⁄›‡ L’agitation du personnage est exprimée à travers

personnages des Justes, des révolutionnaires russes. L’un d’eux a réellement existé : Ivan Kaliayev (1877-1905). Il a été pendu après avoir tué le grand-duc, en lançant une bombe sur sa calèche. C’était sa seconde tentative. À la première, il avait renoncé, parce que le grand-duc était avec sa femme et deux neveux. Dans la pièce, Albert Camus garde son nom et en fait un des protagonistes principaux, avec Stepan Fedorov, qui défend une thèse opposée : non, il ne fallait pas reculer à cause des enfants

Bernard-Marie Koltès a peu écrit, il reste l’un des phares du théâtre contemporain. Kaliayev (1877-1905). Il a été pendu après avoir tué le grand-duc, en lançant une bombe sur sa calèche. C’était sa seconde tentative. À la première, il avait renoncé, parce que le grand-duc était avec sa femme et deux neveux. Dans la pièce, Albert Camus garde son nom et en fait un des protagonistes principaux, avec Stepan Fedorov, qui défend une thèse opposée  : non, il ne fallait pas reculer à cause des

Bernard-Marie Koltès a peu écrit, il reste l’un des phares du théâtre contemporain. Kaliayev (1877-1905). Il a été pendu après avoir tué le grand-duc, en lançant une bombe sur sa calèche. C’était sa seconde tentative. À la première, il avait renoncé, parce que le grand-duc était avec sa femme et deux neveux. Dans la pièce, Albert Camus garde son nom et en fait un des protagonistes principaux, avec Stepan Fedorov, qui défend une thèse opposée  : non, il ne fallait pas reculer à cause des

1944, acte IV, scène 14.) semble plus calme. » Les ArtiCLes du Les ArtiCLes du Kaliayev (1877-1905). Il a été pendu après avoir tué le grand-duc, en lançant une bombe sur sa calèche. C’était sa seconde tentative. À la première, il avait renoncé, parce que le grand-duc était avec sa femme et deux neveux. Dans la pièce, Albert Camus garde son nom et en fait un des protagonistes principaux, avec Stepan Fedorov, qui défend une thèse opposée : non, il ne fallait pas reculer à cause des enfants

Thèse de Dora : Même dans la destruction, il y a un ordre, il y a des limites. (l. 1-2) => refus de l’extrémisme. Riposte de Stepan : Il n’y a pas de limites (l. 3) = emploi de la négation, antithèse => point de vue radical, au nom de la révolution (l. 4, 16). Kaliayev se rallie à la thèse de Dora et contredit Stepan : je ne te laisserai pas continuer (l. 18-19). 2. Propos de Stepan violents : que pèserait la mort de deux enfants ? (l. 12), Et si cette mort vous arrête, c’est que vous n’êtes pas sûrs