Strabon

ménagée sur le plan supérieur. On se demande si ces deux constructions, placées côte à côte, ne symbolisaient pas les deux principes du mazdéisme, le feu n’ayant été allumé que sur le plus grand des deux autels. Ce sont peut-être ces monuments que Strabon vit en Cappadoce, et sur lesquels des « mages » entretenaient la flamme sacrée. Ajoutons que l’iconographie nous montre Ormuzd, sous l’aspect d’un personnage émergeant du disque solaire ailé, représentation identique à celle d’Assur, le dieu des Chaldéens

», Hérodote inaugure en effet un genre qui ne cessera ensuite de remporter le plus grand des succès. L’héritage antique nous a ainsi livré nombre d’ouvrages qui poursuivent l’entreprise amorcée par Hérodote – citons par exemple la Geographica de Strabon, auteur du Ier siècle après Jésus-Christ. Et c’est dans cette lignée que s’inscrivent les relations de voyage9, sur lesquelles se précipitent les lecteurs du Moyen Âge et de l’époque moderne. Nous en reparlerons après l’étude du corpus qui suit.

orientale. Des échanges entre colons et indigènes est née la civilisation ibérique. Parallèlement à cette civilisation côtière, des mouvements de peuples se produisent à l'intérieur, sous la forme d'une lente infiltration celte à partir de la Gaule. Strabon, Pline, Ptolémée, nous mentionnent, en les distinguant, les tribus celtiques et les tribus ibériques. S'il faut les en croire aussi, sur certains points les deux populations se seraient peu à peu fondues pour n'en former qu'une, la population celtibère

ménagée sur le plan supérieur. On se demande si ces deux constructions, placées côte à côte, ne symbolisaient pas les deux principes du mazdéisme, le feu n’ayant été allumé que sur le plus grand des deux autels. Ce sont peut-être ces monuments que Strabon vit en Cappadoce, et sur lesquels des « mages » entretenaient la flamme sacrée. Ajoutons que l’iconographie nous montre Ormuzd, sous l’aspect d’un personnage émergeant du disque solaire ailé, représentation identique à celle d’Assur, le dieu des Chaldéens

nombre de géographe vont entreprendre de donner pour la première fois une description de l’Europe. Il y a souvent des imprécisions dans ces textes notamment en ce qui concerne le nord de l’Europe en particulier la Scandinavie. Des géographes tel que Strabon au 1er s vont estimer que le monde est divisé en trois partis (l’Europe, l’Afrique et l’Asie). Pour les hommes l’Europe ne revêt aucune réalité politique. L’Europe pour les romains est un espace géographique. En fait les grands écrivains romains

la troisième année. Orgétorix est choisi pour mettre au point ces préparatifs. S’étant chargé des négociations avec les états, il persuade à Casticus, fils de Catamantaloédis, Séquanais, dont le père avait longtemps 1 2 Pomponius Méla (III, 12) Strabon (IV, 5, c, 199) commettent la même erreur que César : la mauvaise orientation des cartes antiques en est la cause. Soit 266 kilomètres : ce chiffre dépasse la réalité. Jules César, La guerre des Gaules (1964) 13 exercé le pouvoir royal chez les

toute sa valeur : les poreuses Cévennes, immense amphithéâtre de pierres et d’arbres au nord des plaines languedociennes, restent une marche et une porte. I. Recherche des Cévennes Les géographes de l’Antiquité connaissent les Cévennes. Le Grec Strabon, au ier siècle avant le Christ, donne une définition large qui perdurera, curieusement, jusqu’au début du xxe siècle ! « Perpendiculairement au mont Pyrénée, le mont Cemmène traverse les plaines par le milieu et prend fin près de Lugdunum [Lyon] au

», Hérodote inaugure en effet un genre qui ne cessera ensuite de remporter le plus grand des succès. L’héritage antique nous a ainsi livré nombre d’ouvrages qui poursuivent l’entreprise amorcée par Hérodote – citons par exemple la Geographica de Strabon, auteur du Ier siècle après Jésus-Christ. Et c’est dans cette lignée que s’inscrivent les relations de voyage9, sur lesquelles se précipitent les lecteurs du Moyen-Âge et de l’époque moderne. Nous en reparlerons après l’étude du corpus qui suit.

mythifiés pour leur combat contre les « barbares » de l’Orient, les Perses Achéménides. Il faudrait sans doute remonter à l’Empire romain, pour avoir le plus ancien model d’unification européenne sous une autorité centrale. Selon le géographe Strabon, qui écrivit peu avant l’ère chrétienne, les Romains «tiennent presque toute l’Europe, excepté la partie qui se trouve au-delà de l’Ister [Danube] et les parties bordant la Baltique entre le Rhin et le Tanaïs [Don]». Les Romains ne pourront jamais

moins toute sa valeur : les poreuses Cévennes, immense amphithéâtre de pierres et d’arbres au nord des plaines languedociennes, restent une marche et une porte. I. Recherche des Cévennes Les géographes de l’Antiquité connaissent les Cévennes. Le Grec Strabon, au ier siècle avant le Christ, donne une définition large qui perdurera, curieusement, jusqu’au début du xxe siècle ! « Perpendiculairement au mont Pyrénée, le mont Cemmène traverse les plaines par le milieu et prend fin près de Lugdunum [Lyon]