Strophe Saint John Perse

(« J’accuse » de Zola) Epître : lettre ou texte tiré de l’écriture sainte le plus souvent. Voltaire a écrit une épître à Horace Versets : Petits paragraphes numérotés d’un livre sacré. (Claudel, ST John Perse, Péguy) Poème : ouvrage en vers ou en prose de caractère poétique Sonnet : poème de 14 vers composé de deux quatrains et deux tercets. Madrigal : petite pièce de vers fine, tendre ou galante Ballades : poème narratif en strophes qui met en valeur une légende populaire ou une tradition historique

Poésies de Rimbaud, les Romances sans paroles de Verlaine ou les Calligrammes d’Apollinaire ; – pour la Séquence 4 enfin : le choix est très vaste. En cohérence avec les textes du manuel, on pourrait donner la préférence à Éloges ou Vents de Saint-John Perse, au Parti pris des choses de Ponge ou, en Première L, à un recueil de Char ou de Michaux. 2. Le travail en séquences Comment organiser, dans le respect de ce programme et en disposant de la matière anthologique du manuel, le travail en séquences

regarder notre monde avec des yeux futurs, mais avec nos yeux de chair, avec nos vrais yeux périssables. » Le poète doit agir sur le monde, au moins le faire réagir : « Et c’est assez pour le poète d’être la mauvaise conscience de son temps », dit Saint-John Perse. Hugo, dans « La Fonction du poète », explique pourquoi il est désigné pour critiquer la société : mage, sa mission est de « faire flamboyer l’avenir ». Comme il est maître des mots, il sait « dire » mieux que le commun des mortels qui n’a du

sa douleur amoureuse à la fin d'un sonnet: " Et quand je suis quasi toute cassée/ Et que me suis mise en mon lit lassée/ Crier me faut mon mal toute la nuit.". Au XVs., le poète François Villon s'interroge et répèteavec nostalgie à chaque fin de strophe,dans la magnifique " Ballade des Dames du temps jadis" :" Mais où sont les neiges d'antan?" Tous ces exemples montrent combien la poésie est liée au rêve, à la mélancolie et à la nostalgie; pourtant ces éléments ne vont pas forcément de pair pour

Robichez,Sur Saint-John Perse, SEDES, 1977, p. 43. 112 - C’est un « ternaire syntaxique » mais sans prégnance métrique. Ce vers, du fait même du statut ponctuel déjà évoqué, ne développe pas de principe de mesure transcendant. C’est donc un vers sans mètre7, qui évolue vers le rythme du vers-libre en passant, comme chez Rimbaud, par un stade de brouillage. C’est ce vers qui, pour les tenants de la prosaïsation, tendrait vers la prose. Un commentateur de l’œuvre de Saint-John Perse, appréciant

[pic] | | BIOGRAPHIE DE LAUTRÉAMONT (1846-1870) 1. Un destin hors du commun qui se termine à 24 ans Isidore Ducasse est né de parents français, à Montevideo (Uruguay), le 4 avril 1846 le jour de la saint Isidore. Son père était chancelier à l'ambassade. Il vient en France en 1859 pour y poursuivre ses études, au collège de Tarbes puis au lycée de Pau, où il est interne. Il se rend à Paris pour préparer l'Ecole Polytechnique. A l'âge de 22 ans, sous le pseudonyme de Comte de Lautréamont, il publie

doit nier le réel… […] Qu'est-ce qu'un poète sinon un traducteur, un déchiffreur ? […] Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or […] L'art ne peut être que la reproduction du réel […] L'imagination seule contient la poésie » * Le poète Saint-John Perse : « Poète est celui-là qui rompt avec l'accoutumance » * Le romancier Proust : grâce à l'art, donc à la poésie, « le monde (qui n'a été créé qu'une fois, mais aussi souvent qu'un artiste original est survenu) nous apparaît entièrement différent

COSMOPOLITES ………………………………………………………………….. 23 1. Valery LARBAUD (1881-1957), la sensualité d´un dandy : A. O. Barnabooth, ses oeuvres complètes (1913) ……………………......... 23 a) l’analyse de Ode ……………………………………………………………………. 24 2. SAINT-JOHN PERSE ………………………………………………………………... 25 a) Amers …………………………………………………………………............ 26 b) Anabase …………………………………………………………………………27 c) l’analyse du poème : Et puis vinrent les neiges… (Exil, « Neiges ») ………….

l’alexandrin reste un vers très utilisé, sa lecture devient  plus fluide (enjambements, jeux sur les rythmes…).  Les poètes se libèrent des contraintes de la poésie classique  en utilisant de nouveaux types de strophes, ou en mélangeant des vers de longueurs différentes. Le  vocabulaire utilisé s’éloigne parfois du registre soutenu pour mieux refléter les sentiments évoqués par l’auteur.L’expression du “moi” et le lyrisme sont au centre de

des fins de vers, attrait postiche que n’ont jamais recherché les anciens, non plus grecs que latins. » Cité par Gide, Interviews imaginaires, XIV, op. cit., p. 378-379). aux poètes étrangers ; on lira par exemple le point de vue du poète anglais John Milton (1608-1674), l’auteur du Paradis perdu traduit par Chateaubriand (voir encadré ci-contre). Verlaine est sans doute celui qui en France a le mieux signalé les torts de la rime ; il conseille dans son Art poétique, « De rendre un peu la Rime assagie