Strophes Pour Se Souvenir Louis Aragon

Arts, Etat, pouvoir ? Supports : L’affiche de propagande : L’affiche rouge. La lettre testament : La lettre de Manouchian. Le poème commémoratif : Strophes pour se souvenir de L. Aragon Séance 1 : L’art peut-il se mettre au service du pouvoir ? Support : L’affiche rouge Contexte: Le 21 février 1944, les murs de Paris sont couverts de grandes affiches rouges qui annoncent l'exécution de 23 "terroristes" du groupe dirigé par Michel Manouchian,membre des FTP (Francs Tireurs Partisans)

Agrippa d'Aubigné). Nos désirs sont d'amour. (Théodore Agrippa d'Aubigné). Au tribunal d'amour, après mon dernier jour. (Théodore Agrippa d'Aubigné). Les caresses des yeux. (Auguste Angellier). Il n'y a pas d'amour heureux. (Louis Aragon). Nous dormirons ensemble. (Louis Aragon). Plaisir d'amour. (Jean-Pierre Claris de Florian). Cher ange, vous êtes belle. (Théophile Gautier). À deux beaux yeux. (Théophile Gautier). Vos beaux yeux. (Pierre Corneille). Comme aux âges naïfs. (Émile Verhaeren).

mère, Marguerite Toucas, et ses tantes, Louis Aragon n'a connu qu'à l'âge adulte l'identité de son père, le député et préfet de police Louis Andrieux. Aragon surréaliste D'abord étudiant en médecine, il fait pendant la Première Guerre mondiale une rencontre décisive : celle d'André Breton ; les deux amis créent en 1919, avec Philippe Soupault, la revue Littérature qui, après une première période dadaïste, deviendra l'organe du surréalisme naissant. Aragon publie alors ses premières œuvres : poèmes

L’Humanité publie un hors série en hommage aux combattants FTP MOI du groupe Manouchian fusillés au Mont-Valérien il y a soixante-dix ans «Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant». Ce vers de Louis Aragon extrait de ce bouleversant poème inspiré par l’Affiche rouge est le titre du nouveau numéro hors-série de l’Humanité disponible dans les kiosques ou sur commande. Il y a soixante-dix ans, le 21 février 1944, en milieu d’après-midi, vingt-deux jeunes hommes (les deux plus jeunes avaient

de pension de guerre en tant que ma femme, car je meurs en soldat régulier de l'armée française de la libération. Avec l'aide des amis qui voudront bien m'honorer, tu feras éditer mes poèmes et mes écrits qui valent d'être lus. Tu apporteras mes souvenirs si possible à mes parents en Arménie. Je mourrai avec mes 23 camarades tout à l'heure avec le courage et la sérénité d'un homme qui a la conscience bien tranquille, car personnellement, je n'ai fait de mal à personne et si je l'ai fait, je l'ai fait

comme une « armée du crime » ; lecture – analyse du poème d’Aragon, et écoute de sa mise en musique par Ferré. Ecoute d’une lecture de la lettre à Mélinée de Manouchian. séance 15 oral Dire un poème en chœur parlé  « La rose et le réséda » de Louis Aragon (p.236 manuel Français Livre Unique 3ème Hatier) ou « Liberté » de Pal Eluard Les élèves se répartissent avec le plus de pertinence possible les vers qu’ils diront en alternance ou en chœur, pour donner plus de force à ces poèmes sur la fraternité

avoir protesté contre l'internement de Louis XVI à la suite de la prise des Tuileries. Emprisonné sous la Terreur pour royalisme et échappant à la guillotine, puis combattant en Vendée, il démissionne en 1796 et vit difficilement à Lons-le-Saunier. Sous le Ier Empire, il dirige une entreprise de fournitures de vivres auprès des armées. Il finira sa vie dans une situation précaire, devant même vendre l'héritage de son père. Sous la Monarchie de Juillet, Louis-Philippe Ier lui accordera une pension

Mélinée de| | | | |Manouchian. | |séance 15 |Dire un poème en chœur parlé  |« La rose et le réséda » de Louis Aragon (p.236 |Les élèves se répartissent avec le plus de pertinence| |oral | |manuel Français Livre Unique 3ème Hatier) ou |possible les vers qu’ils diront en alternance ou en | | |

bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. » Pour transmettre ces sentiments heureux ou malheureux et ainsi toucher leurs lecteurs, les poètes utilisent des images puissantes, comme, V11 « Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend. » (« Souvenir de la nuit du quatre » de Victor Hugo), ainsi les lecteurs sont plus à même de se représenter la scène et donc de ressentir ces sentiments. En utilisant les pronoms « Je » et « Nous », Lamartine permet au lecteur de s'identifier comme dans son poème

de nombreuses phrases nominales et d’exclamations. Même quand le propos du poète est de s’engager, comme Louis Aragon rappelant dans les « Strophes pour se souvenir » le scandale de l’affiche rouge présentant des résistants fusillés comme des bandits, la narration cède la place à l’impression, au ressenti et à l’émotion dont rend compte l’anaphore de « vingt et trois » dans la dernière strophe. 2 Et pourtant, il nous faut nuancer notre propos, car certaines poésies « racontent » indéniablement