Suaire

coup Un jeune homme plein de grâce. Dans sa main droite des verts roseaux Font couronner son sceptre. Il passe comme sur un seuil le haut Rebord de la fenêtre. Qu’il est un prince on aurait dit, Aux tresses d’or pur, et molles. Un mauve suaire, son seul habit, S’accroche à ses épaules. Son beau visage triste et dolent Est d’une pâleur de cire : Un mort sublime aux yeux vivants Qui brûlent et qui attirent. "Pas aisément, à ton appel, J’ai déserté ma sphère. Mon père béni est

furet chasser les lapins
 Le vent faisait danser en rond tous les sapins
 Lotte l’amour rend triste — Ilse la vie est douce La nuit tombait Les vignobles aux ceps tordus
 Devenaient dans l’obscurité des ossuaires
 En neige et repliés gisaient là des suaires
 Et des chiens aboyaient aux passants morfondus Il est mort écoutez La cloche de l’église 
 Sonnait tout doucement la mort du sacristain 
 Lise il faut attiser le poêle qui s’éteint
 Les femmes se signaient dans la nuit indécise

un jeu, il y a des choses avec lesquelles on ne peut pas jouer. Toute l’assemblée parut alors sentir profondément le mauvais goût et l’inconvenance de la conduite et du costume de l’étranger. Le personnage était grand et décharné, et enveloppé d’un suaire de la tête aux pieds. Le masque qui cachait le visage représentait si bien la physionomie d’un cadavre raidi, que l’analyse la plus minutieuse aurait difficilement découvert l’artifice. Et cependant, tous ces fous joyeux auraient peut-être supporté

à rien. Jeux de sonorités et « voix de citron » du poète avec la rime en i : « patrie, parti, fini ». Dérision de la reprise de la chanson qui passe du fruit entier à ce qu'il en reste. Invitation à aller mourir avec le vocabulaire de la mort « suaire », l’euphémisme « fermez vos paupières » et « le marchand de sable va passer » qui joue avec « le marchand de gadoue ». Annonce de la prise du pouvoir par le peuple : « voici le temps des égoutiers » comme dans le poème liminaire et dans d'autres

Extrait : p.34 : « […] il le humait en homme si sûr de toujours avoir sa tabatière pleine de macouba, que le jour où monsieur Goriot s’installa chez elle, madame Vauquer se coucha le soir en rôtissant […] au feu du désir qui la saisit de quitter le suaire de Vauquer pour renaître en Goriot. » (l.626-631) L’idée de richesse plaît à Mme Vauquer. p.35 « Dès ce jour, pendant environ trois mois, la veuve Vauquer profita du coiffeur de monsieur Goriot, et fit quelques frais de toilette […]. » (l.645-646)

croix auquel il a adhéré pendant quelques années seulement. Les choix quʼil entreprend dans son art sont autant de références à la religion catholique (couleur bleue du manteau de la vierge Marie, empreinte éternelle de la chair qui renvoie au Saint-Suaire). Les Anthropométries dʼYves Klein rappellent aussi la technique des mains positives des hommes préhistoriques. Klein veut créer dans l'instant, par la surprise et la provocation, montrer une sensibilité nouvelle. 4) L’oeuvre se situe dans le

la mort, comme l'annonce son poème-testament: « Je suis impatient De devenir humus moi même Enterré nu sans cercueil Sous un hêtre planté par moi Sur ma terre de Ao Tea Roa La mise en terre devra se faire sans cercueil, Enveloppé dans un suaire, dans une couche de terre D’au moins 60 centimètres d’épaisseur. Un arbre devra être planté sur la tombe Afin de garantir que le défunt vivra Symboliquement et réellement. Un personne décédée est sujette à la réincarnation sous la forme Par

s’exhale  des  ordures, Et  d’un  rayon  d’hiver  traversé  brusquement ; Michel-Ange,  lieu  vague  où  l’on  voit  des  Hercules Se mêler à des Christs, et se lever tout droits Des fantômes puissants qui dans les crépuscules Déchirent leur suaire en étirant leurs doigts ; Colères de boxeur, impudences de faune, Toi qui sus ramasser la beauté des goujats, Grand  cœur  gonflé  d’orgueil,  homme  débile  et  jaune, Puget, mélancolique empereur des forçats ; Watteau,  ce  carnaval  où  bien

qui va s’oppo*-yser point par point à la Babylone d’abord évoqué.C’est un monde élevé, alors que Babylone est au sol/immergéIllimité, Bab était ferméLimpide où Bab était opaque, noirParéidolie : il voit dans le ciel comme Baudelaire voyait dans le suaire des nuages.Il y a la blancheur de ce ciel plage, marin, liquide ( il imagine le ciel comme une plage) élément liquide qui s’oppose au feu et à la boue de Babylone. Le ciel est aussi « sans fin » (ligne 11) et ça s’oppose ligne 6 au ciel taché de boueLe

semble entrer dans l’hiver. En un effeuillement lent de pétales sombres La neige tombe comme tombe la Douleur Et la Misère sur le dos des travailleurs. La neige tombe sur les monts. La neige tombe. Emprisonnant leur flanc, écrasant leur sommet, Sous un suaire dont la froideur s’accumule Encor ! Toujours ! plus fort ! la neige tombe. Mais Au simple bruit d’un pas heurtant le crépuscule, Les vieux monts impassibles travaillent soudain Et leur révolte gronde en avalanche blanche Qui renverse et qui brise