Suis Je Responsable De Mon Inconscient

Ce sujet nous pose le problème de la notion d’inconscient et de la place qu’il prend dans nos actions. En effet si l’on accorde de l’importance à la part d’inconscient qu’il existe en nous, alors nous pouvons imaginer que nous ne sommes pas responsables de nos actes. Cependant l’homme est d’abord considéré comme un être libre, qui se gouverne selon sa raison, en l’absence de tout déterminisme. L’inconscient est il vraiment incompatible avec la liberté ? Est qu’il contredit cette même notion 

conscience est fréquemment évoquée comme ce qui différencie l'être humain de l'animal. en soulignant qu'elle est "toujours implicitement morale", Alain renforce ici cette idée, puisque la morale est aussi réservée à l'humanité. Inversement, sont "inconscients", au sens traditionnel, ceux qui ne pratiquent jamais de recul en soi-même pour se juger: il y aurait là l'indice d'une véritable lâcheté, puisqu'il suffit de s'interroger, c'est-à-dire d'abord de le vouloir, pour connaître ce qu'on est. I.

d’inconscients mais ce n’est pas pour autant qu’ils résultent des pensées inconscientes transmises par une partie de la psyché au corps comme le pense Freud. « En ce sens la nature humaine est inconsciente » c’est-à-dire que des phénomènes arrivent à l’esprit humain, à la conscience, mais qu’elle ignore (comme la peur) comme pour l’instinct animal et par les mêmes causes. Mais « on ne dit point que l’instinct est inconscient » puisqu’il « n’y a point de conscience animale devant laquelle l’instinct

je dois faire un choix. On peut se demander toutefois dans quelle mesure la conscience n’est pas en vérité déterminée à son insu et si en vérité tout choix n’est pas qu’une illusion ? Que ce soit par son histoire ou par ses pulsions primaires inconscientes ou même par le simple instinct de survie, tout porte à croire que l’individu n’a en vérité que bien peu de pouvoir sur les choses. Se pose alors la question de savoir si la conscience est véritablement quelque chose, une et indivisible, substance

veut mais elle est le pouvoir de choisir et d'agir en toute connaissance de causes après justement un temps de réflexion. Freud a mis en évidence qu'il faut distinguer chez l'homme la pensée consciente et la pensée inconsciente. La pensée inconsciente provient des pulsions inconscientes alors que la pensée consciente procède de l'esprit qui est attentif à lui-même. Pour comprendre le psychisme humain, il a introduit la métaphore de l'iceberg c'est à dire que la conscience renvoi à la partie visible

sens, plusieurs significations diverses et divergentes, en sorte que j’ai du mal à lui conférer immédiatement un sens assuré. En effet, le sujet de l’écriture m’apparaît d’abord comme le sujet (où l’on entend de façon courante l’individu) qui est responsable de cette production, autrement dit  l’auteur –  plus simplement celui qui a signé cette œuvre pour en reconnaître et en attester la paternité. Or, je ne considère pas que l’objet de la critique littéraire soit un homme, quels

sens dans la vie courante, mais c’est peut-être justement parce qu’on ne soupçonne pas que le contraire soit possible : c’est pourtant la question la plus intéressante ici, justement parce qu’on se la pose rarement ! (problème des motivations inconscientes – Freud) - « ce que l’on fait » : faire désigne un acte, et non un simple geste, faire implique une intention, un but, un résultat escompté, bref la pensée d’un but et le passage à l’acte visant à aboutir à un changement dans le monde ; ça n’est

sexualité. Tout cela donne finalement des excuses pour tout : que voulez-vous l’homme est gouverné par son inconscient, même sa pensée ne lui appartient pas ! Alors que dire du reste ! Ma liberté est une belle illusion : c’est l’inconscient qui mène la danse. C’est aussi un alibi assez commode, quand je dois m'excuser d’avoir commis une erreur grave : ce n’est pas vraiment ma faute, c’est mon inconscient qui m’y a poussé ! D’ailleurs l’argument a pignon sur rue, il est courant dans la justice, car on peut

signifi e « avoir une dette ». La personnalité addictive entretient une dette inconsciente vis-à-vis de sa culpabilité, de ses fantasmes sadiques envers l’objet aimé, en premier lieu sa mère (en effet, on retrouve, dans les personnalités addictives, des enfants qui, dans les premiers temps de leur vie, ont eu des interactions malheureuses avec une mère en souffrance, souffrance dont ils se sentaient responsables). N’ayant pas, par la pensée, les moyens de baisser son niveau d’angoisse ou

homme. Il décrit la conciergerie(-). Il se comporte fort pour ne pas donner le plaisir. Il se sent : bien (libre, à l’aise)  inconscient. Il est maltraité. 2. Les rencontres : Le 1er rencontre : le condamné à mort. -Il décrit le condamné négativement (ridé, vouté, grisonnant…). -Le condamné critique la société, thèse : certains condamnés ne sont pas toujours responsables. -Il devenu criminel a cause de la société (elle n’a pas pris en charger l’enfant). -Il est maltraite dans la prison. -La prison