Suis Je Une Chose Qui Pense

La conscience est elle source d'illusion? Alors que Descartes fait de la conscience le fondement de la vérité en déclarant « Je pense donc je suis », l'idée de parenté entre conscience et illusion apparaît au premier abord paradoxale et absurde. Cette impression nous est donnée par l'idée que sans conscience, l'homme ne pourrait pas comprendre le monde qui l'entoure. De plus sans conscience l'homme serait incapable de progrès, dont nous savons qu'il est relatif. Or si notre conscience était aussi

une autre personnes me ment, par conséquent, il sait une chose que je ne sais pas et qu'il me cache. En revanche, quand je me mens à moi même, je me cache une chose que pourtant je sais : ainsi puis-je m'illusionner sur mes propres défauts et qualités, ou me faire croire qu'un événement que je redoute n'arrivera pas. D'où le problème : chacun peut, semble t-il, s'illusionner sur lui même ou faire preuve de mauvaise foi et cependant la chose est contradictoire, voire impensable. Comment peut-on en

blées et éditées par Mary McCarthy sous le titre La Vie de l'esprit (en 2 vol. PUP., 1981-1983). Parler de la pensée me semble tellement présomptueux que j'ai l'impression de vous devoir une justification. TI y a quelques années, alors que je relatais le procès d'Eichmann à Jérusalem, j'avais parlé de « la banalité du mal », entendant par là non pas une théorie ou une doctrine mais quelque chose de tout à fait factuel, un phénomène de forfaits commis à une échelle gigantesque et impossibles à rattacher

fait étranger à l'étonnante entreprise de Spinoza. Oui, il me semblait que je trahissais ce grand homme en l'exposant tout au niveau du bon sens. Cela me semblait trop professeur. La philosophie est certes une grande chose ; on peut en faire tout ce qu'on veut, excepté quelque chose de plat. Il en est de même pour la Raison, pour la Sagesse, lesquelles consistent surtout dans un jeu dont il importe de conserver l'efficacité ; car rien ne se perd plus aisément que la vie et la force des idées.

a-t-il des limites aux capacités de l’esprit humain ? Nature des connaissances ? → Le doute radical, le scepticisme extrême (Descartes) : Pour avoir une certitude, il faut commencer par douter de tout ce que l’on croit savoir. Cela aboutit à « je pense, donc je suis ». (Méthode cartésienne) → On peut aussi partir de nos connaissances considérées comme valides, mais comment expliquer ces connaissances ? Quelle est la nature de ces connaissances ? Ici la connaissance est considérée comme acquise,

fait étranger à l'étonnante entreprise de Spinoza. Oui, il me semblait que je trahissais ce grand homme en l'exposant tout au niveau du bon sens. Cela me semblait trop professeur. La philosophie est certes une grande chose ; on peut en faire tout ce qu'on veut, excepté quelque chose de plat. Il en est de même pour la Raison, pour la Sagesse, lesquelles consistent surtout dans un jeu dont il im¬porte de conserver l'efficacité ; car rien ne se perd plus aisément que la vie et la force des idées.

a ces jours où je me lève le matin et je pense qu’il vaudrait mieux pour moi que je reste dans mon lit car ce jour là je ne le sens pas très bien. J’ai envi de rien, envi de parler à personne, envi de rester seule. Et puis il y a aussi les jours où j’ai la forme, ces jours je me lève de bonne humeur en pensant à ma journée qui commence plutôt bien puisque je suis de bonne humeur, alors je pense à mes amis, à ce que je vais faire aujourd’ hui. Bref je pense que la vie a plusieurs sens, on ne peut pas

disons tous « je », est-ce que cela veut dire que je suis maître de ma pensée, de mes actes ? Sujet (agit) ≠ Objet (subit) L’animal est un sujet, il pense, il est à l’origine de ses actes. Les singes (Bonobo), les chiens, les chevaux, animaux intelligent. Taupe, ver de terre, animaux moins intelligent. Spontanéité ≠ comportement mécanique L’anima est un objet. Ils ont une capacité insuffisante pour inverser une situation. Une pensée qui à du mal à décoller. Un sujet : un être libre. Il peut dire «

1991, rédigez un discours argumenté expliquant votre conception personnelle de la littérature et de la lecture. Vous savez, je pense que la littérature est comme une œuvre d'art. Penser la littérature, penser une œuvre d'art, cela revient en quelques sortes au même, non ? Mais d'abord, qu'est-ce que la pensée ? Je parle de la pensée intelligente bien sur, pas de la pensée mécanique. Le fait que deux plus deux fassent quatre, ça tout le monde le sait, et on s'en fiche. (On entend des rires. Les élèves

l’occulter. Lorsqu’autrui me ment, par conséquent, il sait une chose que je ne sais pas et qu’il me cache. En revanche, quand je me mens à moi-même, je me cache une chose que pourtant je sais : ainsi puis-je m’illusionner sur mes propres défauts et qualités, ou me faire croire qu’un événement que je redoute n’arrivera pas. D’où le problème : chacun peut, semble-t-il, s’illusionner sur lui-même ou faire preuve de mauvaise foi et cependant la chose est contradictoire, voire impensable. Comment peut-on en