Surpâturage

monde; les principales causes sont l'exploitation forestière, la conversion de terres pour l'agriculture, les incendies, l'exploitation du bois de chauffage et du charbon et les troubles civils. Lorsqu'elle est accompagnée de surexploitation et de surpâturage, la déforestation appauvrit les terres en les rendant particulièrement vulnérables à l'érosion et, dans les cas extrêmes, à la désertification. À Madagascar, la forêt primaire, qui recouvrait la quasi-totalité de l'île, a perdu 80 à 90 % de sa surface

des sols indispensables à l'agriculture. Le tableau suivant présente quelques conséquences des activités humaines sur les sols agricoles. Activités humaines Conséquences Urbanisation Perte annuelle de 60 000 hectares de sol sous le béton Surpâturage Labours trop profonds Altération des complexes argile-humiques du sol et donc accentuation de l'érosion des sols pour : • 45 % des sols en Europe • 25 % des sols en France Selon l'institut national de la recherche agronomique (INRA), la vitesse

de la population togolaise a pour conséquences fondamentales le développement inégal des régions. Dans les zones fortement peuplées, on assiste à : l’insuffisance des équipements socio-collectifs au morcellement, à la surexploitation et au surpâturage des terres la dégradation de l’environnement : pression sur les paysages naturels (forêt, eaux) la recrudescence des vices sociaux (vol, banditisme, délinquance juvénile, prostitution, dépravation des mœurs) Dans les zones faiblement peuplées

victime d'une intense désertification. En effet, au Sénégal les 27 forêts classées dans la zone sahélienne ont diminué de 80% depuis 1965. Celle-ci est due à l'augmentation des périodes de sécheresse et de phénomènes d'origine humaine, tels que le surpâturage et le déboisement. Ce dernier est la conséquence de l'utilisation presque exclusive du bois pour le chauffage et la cuisson souvent très vite épuisées et aux feux de brousse. Par ailleurs, le Sahel connaît aussi l'un des plus fortes

naturels (transformés en paysages ruraux) ; érosion accélérée des sols avec la suppression des haies pour faire des champs ouverts plus facilement cultivables (openfields). • La désertification menace également certaines régions touchées par le surpâturage comme le Sahel, au sud du Sahara. • Pour augmenter la production, les paysans des pays pauvres augmentent les surfaces agricoles en défrichant des milieux naturels sensibles (déforestation, cultures sur brûlis – en défrichant par le feu). • De plus

(faire lire doc 7 p 77 sur quoi nous fait réfléchir JP Charvet) -Les dégradations de l'environnement: érosion des sols, épuisements et pollution des cours d'eau, nappes phréatiques et littoraux, désertification dans les régions semi-arides EX surpaturage au Sahel -Risques pour la santé humaine à cause de l'alimentation du bétail (hormone de croissance, farines animales => vache folle), EX : Des OGM Qui représentent 89% des superficies cultivées aux USA mais qui ont plus besoin engrais,

de production. Quant à la protection des sols, il y a eu la restauration de 2 817 194 ha par la mise en défens, et la réhabilitation de plus de 25 891 ha par la plantation pastorale. Les populations, qui jadis vaquaient au labour illicite, au surpâturage, s’impliquent maintenant de plus en plus dans la préservation de la steppe et dans le ralentissement de l’avancée du désert. Il faut aussi signaler la valorisation et la régulation de près 900 millions de m3 d’eaux de crues et l’irrigation par

chargementde bétail doit être déterminé en fonction de la production d‘herbe. Lesrelevés floristiquesdressés en liaisonaveclesétudes écologiques peuvent être sur ce point d‘une grande utilité. La pâture doit être conduite de façon à éviter tout surpâturage,en limitant le tempsdeséjourdu troupeau et en assurant une rotation par le gardiennage ou la clôture (clôture électrique mobile notamment, dans lessecteurs de bonne productivité). Le débroussaillage mécanique, fauche la des refus, l’emploi desherbicides

relativement bien connues: la protection du sol contre l’érosion et la conservation de la biodiversité. Mais, ce réservoir de ressources forestières est menacé par une multitude de facteurs humains et naturels (défrichement, feu de végétation, surpâturage, exploitation, sécheresse …) dont les effets restreignent le champ de possibilités des générations actuelles et futures (Ouédraogo et Boffa, 1999). En effet, la surexploitation des ressources forestières à des fins commerciales par la population

culturales ayant de plus en plus d’impact sur leur composition comme sur leur structure (par exemple, tassement progressif sous le poids d’engins très lourds) ; • le maquis et la garrigue, dans les régions méditerranéennes, sont le résultat d’un surpâturage ou d’un écobuage ; ils ont remplacé une forêt primaire (c’est-à-dire présente avant l’action de l’homme) • les forêts actuelles ne sont pas sauvages, mais le plus souvent entretenues, en particulier par l’Office national des forêts (ONF) qui procède