Suzanne Lacore

[sic], la femme du célèbre philosophe qui s'est dévouée avec beaucoup de courage aux oeuvres charitables, il y a la savante célèbre dont les travaux font honneur à la France, Irène Joliot-Curie, et puis il y a, toute menue, modestement habillée, Suzanne Lacore la petite institutrice d'un village dans la Dordogne, la militante de toujours.» Sian Reynolds, dans Un siècle d'antiféminisme, Fayard, 1999. Ces lignes résument les réactions de l'époque... - L'expérience des femmes ministres n'a rien

1935 | La chambre des députés accordent des droits politiques aux femmes, en vain le sénat refusant de nouveau de débattre du projet. | Juin 1936 | Léon Blum nomme trois femmes à des sous-secrétariats dans son gouvernement : Cécile BRUNSCHVICG, Suzanne LACORE, Irène JOLIOT-CURIE. Les députés adoptent le droit de vote des femmes, de nouveau enterré par le Sénat. | 30 juillet 1936 | Les députés se prononcent pour le droit de vote des femmes. Le gouvernement s’abstient. Le Sénat n’inscrira jamais ce

" pour les filles : sans matières nobles 1927 : Une Française mariée à un étranger conserve sa nationalité. 1935 : Première consultation de contraception. 1936 : Premières femmes au gouvernement (Cécile Brunschvicg, Irène Juliot-Curie et Suzanne Lacore) 1937 : Les femmes sont autorisées à enseigner le latin, le grec et la philosophie. 1943 : Dernière femme exécutée en France (pour avortement). 1944 : Droit de vote des femmes en France. 1945 : Première participation des femmes aux

Louviers, dont le maire est Pierre Mendès France, six conseillères sont ainsi élues et siègent avec voix consultative. 1936 - France : Le 4 juin, Blum nomme trois femmes dans son gouvernement. Il s'agit de Cécile Brunschvicg, présidente de l'UFSF, Suzanne Lacore et Irène Joliot-Curie. Le 30 juillet, la Chambre des députés se prononce pour la sixième et dernière fois pour le vote des femmes par 495 voix contre 0. Le gouvernement s'abstient. Le Sénat n'inscrira jamais ce texte à son ordre du jour. 1936

Populaire dirigé par le socialiste Léon Blum. Le 4 juin de cette même année, un évènement historique dans l’histoire de la République va se produire. En effet, trois femmes vont entrer au Gouvernement : Cécile Brunschvicg, Irène Joliot-Curie et Suzanne Lacore, sont nommées sous-secrétaires d’Etat, dans le gouvernement de Léon Blum, respectivement à l’Éducation nationale, à la Recherche scientifique et à la Protection de l’enfance. Une première dans l’histoire de la République en France. En effet, cet

nouvelle génération d'élus radicaux non-conformistes et ancrés à gauche »35, à des postes qu'il juge importants : l'Education nationale pour Jean Zay (32 ans !), l'Air pour Pierre Cot. En outre, Blum est le premier à faire appel à des femmes (Suzanne Lacore, Irène Joliot-Curie et Cécile Brunschvicg) pour occuper des secrétariats d'État, alors que celles-ci n'ont toujours pas le droit de vote36. Le gouvernement est globalement dominé par les socialistes (20 ministres et secrétaires d'État, contre

dont celles de la journaliste Louise Weiss qui ne cache pas sa déception en 1936 malgré le geste symbolique de Léon Blum qui nomme trois femmes sous-secrétaires d’État dans son gouvernement de Front : Cécile Brunschvicg, Irène Joliot-Curie et Suzanne Lacore ; une situation paradoxale car ces femmes, membres du gouvernement ne sont pas citoyennes. « Trois hirondelles ne font pas le printemps » dit Louise Weiss. L'ordonnance du 21 avril 1944 accorde le droit de vote aux françaises, cela dit tout simplement

de sous-secrétaires d’État qui n’ont pas le droit de vote, puisque ce sont des femmes, l’épouse du philosophe Léon Brunschvicg à l’Éducation nationale, Irène Joliot-Curie à la Recherche scientifique, et une institutrice, militante de la SFIO, Suzanne Lacore, à la Protection de l’enfance. Chacun juge ce bilan selon ses propres critères. Depuis quelques décennies, la tendance est de dire que c’est en fait assez peu, en réaction contre la tradition de gauche qui a magnifié les réalisations de

députés vote en faveur des femmes, mais le Sénat reste toujours hostile. 1936 : Dans le gouvernement de Front Populaire, les trois premières sous-secrétaire d'Etat sont nommées : Irène JOLIOT-CURIE (recherche scientifique), Suzanne BRUNSCHVIG (éductaion antionale), et Suzanne LACORE (enfance). Comme toutes les femmes de France, elles ne peuvent ni voter, ni être éligible. 1938 : Suppression de l'incapacité juridique de la femme mariée. Elle eput avoir une carte d'identité et un passeport, ouvrir un

nouvelle génération d'élus radicaux non-conformistes et ancrés à gauche »35, à des postes qu'il juge importants : l'Éducation nationale pour Jean Zay (32 ans !), l'Air pour Pierre Cot. En outre, Blum est le premier à faire appel à des femmes (Suzanne Lacore, Irène Joliot-Curie et Cécile Brunschvicg) pour occuper des secrétariats d'État, alors que celles-ci n'ont toujours pas le droit de vote36. Le gouvernement est globalement dominé par les socialistes (20 ministres et secrétaires d'État, contre