Suzeraineté

d'Avignon. Après le partage de l’empire de Charlemagne, Avignon, comprise dans le royaume d’Arles ou royaume des Deux-Bourgogne, fut possédée en commun par les comtes de Provence et de Forcalquier, puis par ceux de Toulouse et de Provence. Sous la suzeraineté de ces comtes, elle fut dotée d’une administration autonome (création d’un consulat en 1129, deux ans avant sa voisine Arles) 1209, concile d'Avignon avec une deuxième excommunication pour Raymond VI de Toulouse26. Lors de la guerre des Albigeois

deviennent indépendants les uns des autres. Contre le droit, les luttes d’influence imposent une règle nouvelle qui veut que « le vassal de mon vassal n’est pas mon vassal ». La hiérarchie féodale est un principe mais dans les faits la pyramide des suzerainetés est inopérante. Une seule hiérarchie est respectée cependant : la hiérarchie judiciaire. En cas de non-respect des obligations, les cours féodales continuent d’être fréquemment saisies. Un vassal mécontent saisira la cour de son suzerain et un

seigneurerie source de toute justice chargé de la passification intérieure de leur seigneurie. Infection au 11ème siècle qui s’accélère sous les règnes de Louis 6, 7 et Philippe Auguste. (ex : Sugère et Beaumanoir) Sugère développe la théorie de la suzeraineté royale, il est au sommet de la hiérarchie royale car pour lui les principautés sont Ainsi, les grands souverains doivent l’hommage lige au roi. Leur vasseau, leurs fiefs sont aspirés par la mouvance royale. L’ex le plus emblématique : Henri Fantagenet

seigneur quand celui-ci rendait la justice. L’homme est faillible, il a donc besoin de conseil. Justice seigneuriale : justice territoriale, du seigneur sur les hommes de poesté. Ost : aide militaire que doit apporter le vassal à son seigneur. Suzeraineté : Roi, seigneur des grands seigneurs. Impose sa supériorité en nouant des contrats d’homme à homme. / Souveraineté : idée que le Roi de France est autre chose que le Seigneur des Grands seigneurs. Il a une légitimité propre qui dépasse le simple

même dans le cas de la suzeraineté, certes le roi de France touche encore les vassaux mais pas directement les sujets. Les rois de France à partir du 13ème siècle vont passer de la suzeraineté royale à la souveraineté royale, ils vont donc toucher directement les sujets du royaume de France. Paragraphe 2 : La souveraineté absolue La différence entre le MA central, le bas MA et la période moderne, se voit dans le fait que l’on est plus dans le cadre de la suzeraineté royale mais dans le cadre

des valeurs chevaleresques refuse de reculer et est fait prisonnier. Il est contraint de signer le traité de Madrid en 1526, qui ampute la France d'un tiers de son territoire mais reprend la guerre aussitôt libéré. En 1529, il doit abandonner la suzeraineté de la Flandre et de l'Artois, deux possessions de Charles Quint. Ce dernier renonce à revendiquer la Bourgogne32. Bien que combattant la Réforme dans le royaume, François Ier s'allie aux princes protestants allemands et même au sultan de l'Empire

seigneurs et les + plus puissants des seigneurs sont souvent hostiles au roi, comme le duc de Normandie). A partir de 1150, le pouvoir royal va utiliser la pyramide féodale. Le roi va devenir le seigneur des seigneurs. Il va affirmer son autorité, sa suzeraineté puis sa souveraineté. Il va accroître son pouvoir pol et se réapproprier le dt de faire la loi sur l’ens du territoire. Bas moyen-âge (XIV et XVème S) : Les légistes (juristes qui entourent le roi) du roi affirment que « le roi est empereur en

contre la papauté et l’Empire une idéologie de conviction : le nationalisme une affirmation à la phase de l’Europe de la Couronne et une affirmation du caractère spécifique de la nation française en Europe. I. Le refus d’acceptation de suzeraineté extérieure et en particulier pontificale. Contexte : il y a deux puissances qui ne poursuivent pas les mêmes objectifs mais dont le terrain de chasse est le même, d’où un conflit inévitable. La France s’est toujours considérée comme la fille

l'autorité royale I. L'idée de Souveraineté Royale Le roi s'affirme d'abord en tant que suzerain avant de devenir souverain. Ces deux notions doivent cependant être distinguées car appartenant à deux logiques antithétiques : La notion de suzeraineté reste marquée du sceau de la féodalité. Elle s’appuie sur des liens personnels et suppose l’obéissance des vassaux aux rois, le droit de commander reposant sur les contrats féodo-vassaliques. La notion de souveraineté manifeste aussi cette idée

trésors plein, la royauté est tellement bien établit, qu’il ne fera plus sacré son fils de son vivant. C’est le premier roi à être enterré en grande pompe à Saint-Denis, première mise en scène de funérailles royale. XIIIe siècle. On passe de la suzeraineté à la souveraineté. Louis VIII, le Lion (1223-1226) 1. Sa biographie. Fils de Philipe Auguste, il a 36 ans à la mort de son père et c’est déjà beaucoup battu. Il a épousé Blanche de Castille, qui va lui donner 12 enfants, qui porteront la fleur