Sénèque Questions Naturelles

qui trouble leur jugement et les empêche de voir clair dans leur décisions politiques (Alexandre épouse Roxane, sur un coup de tête lors d’un banquet): les impulsions deviennent alors le principe de leurs actions (thème de la « vinolentia » cher à Sénèque). Spitamène est ainsi décrit (VIII, III, 8) comme « vino et epulis gravis » (= « alourdi par le vin et les mets ») : il plonge ensuite dans un sommeil profond, ce qui donne lui à sa femme de le tuer. Or ce passage rappelle la violence inconsidérée

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 Avez-vous bien lu ? 86 Parcours de lecture 87 Les combats du siècle des Lumières contre l’injustice 92 Les armes littéraires des combats contre l’injustice (XVIe-XVIIIe siècles) 101 Utopies et loi naturelle : un idéal de justice ? 110 Archives Flammarion ■ Portrait de Denis Diderot (1767), par Louis-Michel Van Loo (1707-1771). PRÉSENTATION n désigne par le mot « Lumières » un mouvement culturel européen du XVIIIe siècle 1, caractérisé par

LA PAUVRETE La pauvreté est-elle une menace pour la société ? Définir la pauvreté comme phénomène social qui n’est pas simplement le fait d’être pauvre. Montrer en quoi la figure du pauvre est devenue une forme de question sociale En quoi la pauvreté fragilise-t-elle la société dans son ensemble, menace-t-elle celle-ci ? Interactions entre le phénomène social de la pauvreté & ses représentations. Montrer la difficulté à définir le phénomène étudié ; jouer entre sa quantification, sa mesure

c’est le début des poètes de la Pléiade. Il fait la différence entre ce qu’il appelle les Anciens et les Modernes. Il veut fonder, en particulier avec Ronsard, une littérature nationale (française et non en latin) car à cette époque résidait la question prépondérante de savoir s’il fallait ou non écrire en latin pour être un bon écrivain. On assiste alors à un phénomène de basculement, on se met à avoir confiance en la langue française pour une littérature ne pouvant plus soutenir la langue latine

l’influence du stoïcisme parmi les opposants à son régime tyrannique. Épictète se retire à Nicopolis d'Épire où il ouvre une école stoïcienne qui connaît un grand succès. Pendant plusieurs années, il enseigne sous la forme de discussions et de remises en question. Ses contemporains semblent avoir la plus grande estime pour la qualité de son enseignement. Selon Spartianus, il revient ensuite à Rome où il devient familier de l'empereur Hadrien, mais le fait est incertain. Avec Marc Aurèle, Epictète fut une

Voltaire. Il a été également condamné par l’Église religieuse. En effet Rousseau montre du doigt la corruption et l'altération des libertés. Il oppose donc l'homme civil à l'homme à l'état naturel, ce dernier étant bien meilleur. Il y a donc une forte opposition entre Rousseau et Voltaire : l'un célébrant l'état naturel, l'autre défendant les bienfaits du progrès. Rousseau publia ensuite son roman épistolaire Julie ou la Nouvelle Héloïse en 1761. Dans cette œuvre, il explore au plus profond les sentiments

romanisés au sénat. Il va avoir gain de cause mais pour certains sénateurs c’est trop tôt. Sénèque c’est moquer de Claude pour avoir fait rentrer des barbares au sénat. Claude fait cela car il faut renouveler le sénat car à cause de la dénatalité les familles sénatoriale n’ont pas assez de descendants pour remplir le sénat mais pour certains il ne faut pas prendre des gens qui ne le mérite pas et c’est ce que dit Sénèque dans son « apocoloquintose ». Ce qu’il a fait de sérieux a été parfois éludé par

des idéologies. Depuis quelques années, on dénonce la crise des idéologies, il n’y a plus d’explications globales du monde, elles ont toutes échouées comme le marxisme. En même temps on se rend compte que tôt ou tard on est amené à se poser des questions auxquels les HDIP répondent. Les IP ont quelque chose d’incontournable. Si insiste sur l’histoire des idées politique, on se dit que l’histoire est un moyen de connaitre l’époque correspondant aux idées élaborées. Soit on met l’accent sur les idées

sacralisation à outrance. Les thèmes dominants quant à l’enfant jugé anormal pour des raisons de difformité physique ou psychique, se regroupent autour de deux pairs d’opposés : sain/malsain et pur/impur. Dans une lettre à Lucilus, Sénèque va jusqu’à témoigner de " l’aversion naturelle qu’il éprouve pour ces monstres " et il prône une ligne éducative claire : " il s’agit de séparer des parties saines celles qui peuvent les corrompre ". (Maurice Capul, Les enfants placés sous l’Ancien Régime, Privat, 1989)

Tout cela produit de l’anxiété, de la peur. Pourtant il y a un consensus pour admettre qu’un bonheur « global » s’acquiert par l’addition d’éléments tels que : bonne santé, réussite sociale, aisance matérielle, confiance en soi, optimisme. La question s’arrête-t-elle là ? On peut avoir tout cela et être incapable de trouver un sens à sa vie. Les éléments consensuels et constitutifs de bonheur que j’ai cités recoupent des dimensions très différentes : ceux qui relèvent de l’avoir, du matériel