Tamarinier

architecturales.Verts tamariniers : arbres, circulent : à relier avec déroule.Ça m’enfle la narine : difficile d’en faire une expression poétique, ce qui lui donne sa dimension poétique c’est la sifflante allongée « fle » qui prend appui sur une voyelle nasalisée, B mise ici sur le souffle sur les sonorités du terme « enfler » de sorte que cette narine qui s’enfle est comparable aux voiles que gonfle le vent. Télescopage d’image. La narine renvoie à tamariniers. Allitération en R : air, tamariniers, circule.

versification-> tamarinier (marinier) le port retour de voyage-> liberté. Personnification du bateau->fatiguer. Le port est aussi le lieu de l’aventure. Le vert et le bleu = couleur de la terre et de la mer. II) la rêverie d’un monde sensible : Ce poème est organisé autour d’une rêverie, ce qui suggère ce rêve est la femme et le parfum, elle va révéler le charme du paysage. Le sein chaleureux-> maternelle. Déroulement en zoom au ralenti (rivage, île, arbre, fruit, tamarinier) présent de vérité

indices permettent de l’affirmer : en premier lieu, le champ lexical de la chaleur : « en un soir chaud d’automne » (v. 1), que vient appuyer une végétation proprement exotique : « arbres singuliers », « fruits savoureux » (v. 6) ou encore « tamariniers » (v. 12). C’est enfin sur une « île paresseuse » (v. 5) que prend place cette évocation. • Une correspondance ou synesthésie mêlant différentes sensations est présente dans le second tercet pour achever de souligner l’exotisme du lieu. Il s’agit

l’arrivée des européens sur l’ile d’Haïti occupée par les Tainos et les Arawak, c’était un petit territoire boisé à 95% : l'île d'Hispaniola était composée de dizaines d'espèces d’arbres: cocotiers, manguiers, papayers, acajous, flamboyants, tamariniers .... Dès leur débarquement les colons commencèrent à exploiter les forets pour leurs ressources en bois précieux. Pourtant la déforestation s’est accrue durant la période coloniale française notamment avec la révolution du café et la culture intensive

poèmes ont un titre avec une connotation d’odeur : « Le flacon » et « parfum exotique ». Le mot « parfum » revient souvent ce qui aide le lecteur à mettre tout ses sens en éveil. Il apparait dans le poème « Parfum exotique » avec « parfum des verts tamariniers », « Le flacon » avec « parfums humains » qui veulent dire l’odeur corporelle, « Causerie » avec « parfums », dans le 1er et 2ème poème nommés « Spleen » avec « parfum ». Dans quelques poèmes on trouve une variante du mot « parfum » est qui « parfumé »

corps est mince et vigoureux, Et des femmes dont l’œil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l’air et m’enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. MON REVE FAMILIER, Paul Verlaine (1866) Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant

est mince et vigoureux, Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire, 1859 Tout d’abord, Baudelaire donne sa vision de la femme en la transformant pas l’île et le port. Pour commencer

corps est mince et vigoureux, Et des femmes dont l’œil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. C Baudelaire « Les fleurs du mal » II QUESTIONS Etudiez la structure du poème ( rimes – strophes

des femmes dont œil par sa franchise étonne.           Guidé par ton odeur vers de charmants climats,      Je vois un port rempli de voiles et de mâts      Encor tout fatigués par la vague marine,           Pendant que le parfum des verts tamariniers,      Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,      Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. La Vue: Les Phares: Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse,      Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer,      Mais

est mince et vigoureux, Et des femmes dont l'œil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers Auteur :Charles BAUDELAIRE (1821-1867) Poème : Parfum exotique Recueil : Les Fleurs du mal