Tante Nabou

aussi une place plutôt importante dans plusieurs de ses lettres à la tante Nabou, une femme aux idées traditionnelles qui est la belle-mère d’Aïssatou. Elle y décrit son désir de paraître comme une grande dame, mais aussi le désir de vengeance qu’elle a eu vis-à-vis de sa belle fille qui lui avait volé son fils Mawdo. Ainsi c’est elle qui a fait en sorte que son fils, le mari d’Aïssatou, prenne une deuxième épouse, la petite Nabou. En effet Ramatoulaye propose à Aïssatou de se souvenir de ce triste

Ramatoulaye dit que 'pis encore, outre les biens elle (la veuve) s’ampute de sa personnalité, de sa dignité, devenant une chose au service de l’homme qui l’épouse, du grand-père, de la grand-mère, du père, de la mère, du frère, de la sœur, de l’oncle, de la tante, des cousins, des cousines, des amis de cet homme.' (p.16; ch. 2). On peut dire aussi que le mari de Ramatoulaye, Modou, utilise sa richesse et sa position de manipuler sa seconde épouse, Binetou. Il lui achète les choses et il achète une maison

contraires à ses intérêts et à ses aspirations profondes. C'est autour de ce thème que dans Une si longue lettre s'affrontent trois générations de femmes. Celles des générations hostiles à l’émancipation des femmes - La mère de Mawdo, Tante Nabou, descendante d'une grande famille du Sine (Ancien Royaume du Sénégal), s'oppose au mariage de son fils avec une castée, une « bijoutière », une « courte robe », une « diablesse » (page 30) ; - La mère de Ramatoulaye souhaite un mariage arrangé

contraires à ses intérêts et à ses aspirations profondes. C'est autour de ce thème que dans Une si longue lettre s'affrontent trois générations de femmes. Celles des générations hostiles à l’émancipation des femmes -          La mère de Mawdo, Tante Nabou, descendante d'une grande famille du Sine (Ancien Royaume du Sénégal), s'oppose au mariage de son fils avec une castée, une « bijoutière », une « courte robe », une « diablesse » (page 30) ; -    La mère de Ramatoulaye souhaite un mariage arrangé

par d'autres femmes. Par exemple, "Dame Belle-Mère" est l'exemple de femme matérialiste qui oblige sa fille adolescente à devenir la seconde épouse d'un homme plus âgé, en échange de compensations financières et matérielles. D'autres, comme la tante Nabou, mère de Mawdo Fall, élève sa nièce dans le seul but de la marier à son fils, afin qu'il ait des héritiers de son rang. Les femmes sont considérées comme des objets : "Après ta "sortie" (sous entendu : du deuil), je t'épouse. Tu me conviens comme

at the door of her mother-in-law’s room… Amaka was not sure what her offence was but her motherin-law had been so rude to her the night before … she begged :Mother, forgive me… don’t throw me away, it is not my fault that l am childless(5). Tante Nabou, la belle-mère d’Aissatou dans Une si longue 79 Theodora Onuko : Etude Critique de la Question du Mariage lettre est particulièrement responsable pour la rupture du mariage de son fils et de sa femme. D’après Mariama Ba « c’est pour ne

de l'autre. L'émancipation vis-à-vis de la culture se fait donc par une éducation à l'occidentale. Cette éducation développe chez le personnage un idéal différent de l'idéal de ses amies. En effet, l'idéal de ses amies est incarné par le mariage de Nabou Samb, alors que la narratrice avoue qu'elle rêvait d'être «une femme bardée de diplôme qui épouserait un homme bardé de diplômes de l'école occidentale. Bas du formulaire La Lutte Pour L’émancipation De La Femme Le terme émancipation suppose qu’il

première occasion ou qui tombent dans le piège d'un éventuel remariage. 2. L'émancipatk.n Elle est l'aspiraticn de certains personnages dans le roman à l'exemple d'Aïssatou qui refuse de se plier aux civages sociaux et préfère divorcer. La petite Nabou aussi tenI vers _ l'émancipation. Y':::lue des profondeurs du Sine, ~lle fréquente l'école française et ucvient sage-femme. Elle ':- -t une lutteuse dans sa vie professionnelle. 18 L'émancipation entre de plein fouet dans le foyer de Ramatoulaye

m’apprendre le wolof. Je remercie ` aussi tous les m´nages qui ont accept´ de r´pondre a nos questions et qui e e e ` n’ont rien re¸u en ´change de leur temps. Je remercie enfin les personnes qui c e ont rendu moins solitaire mes missions : Jean-Marc, Nabou, Luc. . . Enfin, mes pens´es vont vers mes proches qui ont su m’´pauler pendant e e ces quatre ans de th`se : Fran¸oise, qui m’a fait profiter de ses lumi`res ane c e A glophones, Philippe pour sa hotline L TEX a toute heure, abusivement utilis´e `