Tartuffe Classique Ou Baroque

Valère, le jeune premier timide et maladroit. Commentaire La pièce paraît tirée d’un conte de Boccace, “Le jaloux corrigé”. Les personnages, comme dans toute farce, sont stéréotypés, sont des pantins fabriqués. On retrouve là  les personnages classiques de la «commedia dell’arte» (Le Docteur, Pantalon, etc.). Le Barbouillé est avare, grondeur, jaloux et cocu. Angélique est légère, cruelle et rusée. Seul le Docteur n’est pas odieux parce que sa manie pédante est inoffensive. Les autres comparses

était doté du pouvoir de surveiller le répertoire et d'interdire les représentations qui pouvaient choquer la royauté ou le clergé L'œuvre de Molière, souvent censurée, démontre le poids de la censure royale et religieuse de l'époque. Ainsi le Tartuffe fut-il interdit par le premier président du Parlement, Guillaume de Lamoignon, alors que le roi lui-même avait permis les premières représentations de cette pièce. Par ailleurs, le clergé, représenté en la personne de l'archevêque de Paris, Hardouin

L’argent sur tout est chose nécessaire2.» La Fontaine destinait cette Ballade au Surintendant des Finances, Fouquet, son protecteur jusqu’en 1661. En lui, il voyait un modèle de bon dominant, créatif, ouvert au monde, à ses mouvements, quelque peu baroque, et, sans doute, génie financier, un homme sachant réunir sans violence des fortunes et les injecter dans des entreprises utiles. C’est ainsi que Fouquet avait fourni à Mazarin les moyens de sa politique, le tout sans entasser. Après son arrestation

des femmes » (il vient juste d’épouser Armande, la sœur de Madeleine, il se moque des précieuses et des marquis et va se les mètrent a dots, des dévots (laïque qui conforment leur vie a la religion, assez austère). * Les trois triptyques : « tartuffe » (1664) ; « Don juan » (1665) ; « le misanthrope » (1666). Molière bénéficie de funérailles Nocturne et une sépulture chrétienne, alors que l’église considère les acteurs comme des gens de mauvaise vies Principes Littéraires : «  La grande règle

XIXe siècle Séquence 2 La critique sociale du XVIIe siècle au XVIIIe siècle Séquence 3 Le Colonel Chabert : les hommes et l’argent Séquence 4 Tragédie et comédie au XVIIe siècle Séquence 5 L’école des femmes : une comédie classique Séquence 6 La poésie, du romantisme au surréalisme p. 4 ............ p. 15 ....... p. 53 ......................... p. 79 ................................................... p. 115 ......................... p

grands coups d’étrivière. Qu’on le jette lié au fond de la rivière, Avec tous ces impies compagnons d’Arlequin ; Qu’on le traite en un mot comme un dernier coquin, Que ses yeux pour toujours soient privés de lumière. - La Lettre satirique sur le Tartuffe (1669) :  […] Molière à son bonheur doit tous ses avantages, C’est son bonheur qui fait le prix de ses ouvrages ; […] « Bonheur » était l’expression de l’époque pour dire que Molière appartenait corps et âme au roi. - De tous temps on s’est moqué

la beauté morale. II. LA PASSION ET LE VICE ANIMENT ET REDOUBLENT LA BEAUTE POETIQUE, TANT DU COTE DE LA CREATION QUE DE LA RECEPTION Objectif : Nous allons montrer que la thèse de Diderot peut être vérifiée. Elle rompt avec la pensée classique qui liait esthétique et éthique. La littérature était alors avant tout l’affirmation de la raison et de la grandeur de l’homme. (Ex : Descartes). Les passions sont dominées par la raison et c’est cela qui fait la beauté d’une œuvre (à l’instar de

de la colère par exemple) ; – prendre une valeur symbolique (le poignard = la mort). • Les didascalies sont plus ou moins abondantes selon les époques et les auteurs : réduites au minimum dans le théâtre classique du XVIIe siècle (Corneille, Racine), beaucoup plus fournies dans le théâtre baroque très mouvementé (Théophile de Viau), elles sont très fréquentes dans le drame romantique (qui privilégie les drames historiques recréant une époque et multiplie les gestes théâtraux ; cf. Hugo) ou dans le

les foules. Par sa dimension esthétique, elle permet de rendre d'autant plus percutant et vivant le message qui transparaît dans l 'œuvre. Dans la tragédie comme dans la comédie classiques, c'est parce qu'elle est agréable que l'œuvre permet de transmettre des valeurs morales. C'est pourquoi, dans la préface au Tartuffe, Molière revendique la dimension morale de son œuvre : castigat ridendo mores; corriger, grâce à la comédie, les mœurs par le rire. De la même manière, dans la tragédie, c'est par

conventions et la critique est sévère : les thèmes qu'il aborde sont dangereux. Dès 1662, L'Ecole des femmes dont le sujet est le mariage déclenche la controverse, alimenté deux ans plus tard par une comédie qui s'en prend à la fausse dévotion : Tartuffe. La pièce est interdite. L'année suivante, Dom Juan ou le Festin de Pierre (cette seconde appellation, par elle-même absurde, provient d’un contresens sur le titre des originaux Italiens, Il Covitator de Pietra L’invité de Pierre) apparaît. Molière