Tartuffe Comique De Situation

en 1784 seulement. Le troisième, L'Autre Tartuffe ou La Mère coupable, est achevé et joué en 1792. En 1772, Beaumarchais présente aux comédiens italiens un premier Barbier de Séville, opéra comique, qui est refusé. La pièce, remaniée, est finalement jouée en 1775 par le Théâtre-Français. La première représentation déçoit par ses longueurs mais elle est élaguée en 5 jours et le Barbier de Séville connaît enfin un succès triomphal. L'argument de la pièce est inspiré par la situation de l'École des femmes de Molière

de la pièce. Tout ceci est nuancé, les aspects comiques ne servent-ils qu’à faire rire, à réjouir le public ? Nous verrons cette hypothèse dans une première partie, puis dans un second temps nous y verrons le cas contraire, c’est-à-dire que les aspects comiques ne font pas que rire La comédie est un moment que choisit le spectateur pour s'amuser, se détendre et surtout rire ! En effet Le théâtre est là pour faire rire grâce au registre comique qui est propice à la détente, et à l’amusement.

ressors comiques, propices à déclencher le rire du lecteur ou du spectateur. Ainsi, il a fréquemment recours au comique de gestes, comme par exemple, dans Georges Dandin lorsque Angélique frappe son mari en faisant semblant de vouloir punir Clitandre. Par ailleurs, Molière fait aussi usage du comique de mots. C’est notamment le cas dans L’Ecole des Femmes, par exemple à travers la déformation des mots par Georgette qui parle des « biaux messieurs ». A d’autres moments, c’est le comique de situation

évident est celui de Tartuffe. Alors que le comédien du XVIIIe siècle, Augé, tirait le rôle à la farce aux limites de l'obscénité, Stendhal en 1822 note que le public n'a “ri franchement qu'en deux endroits” dans l'interprétation avec Mlle Mars en Elmire. Louis Jouvet, lui, en 1950 au Théâtre de l'Athénée, incarne un Tartuffe réellement pieux et torturé par la tentation. Antoine Vitez au festival d'Avignon de 1978 offre la lecture d'une Elmire tentée par un séduisant Tartuffe. L'Argon de Roger Planchon

d'être jouées afin de prendre vie. Certaines comédies jouent sur des comiques qui imposent que la pièce soit jouée pour qu'ils fonctionnent. C'est le cas du comique de gestes qui consiste à faire des gestes cocasses dans une pièce de théâtre afin de provoquer le rire chez le lecteur ou le spectateur. S'il se repère par des didascalies à la lecture du texte l'effet n'est pas du tout le même et le comique peut être atténué. Ce comique de gestes est extrêment présent dans Les Fourberies de Scapin de Molière

dilemme : doit-il tuer le séducteur qui a égaré sa sœur du droit chemin, ou épargner son sauveur ? Ici l’honneur se mêle, et Don Carlos, par honneur, décide de lui laisser la vie sauve. • L’hypocrisie : Don juan présente une parenté avec Tartuffe, et, par le biais de cette satire, Molière poursuit son combat contre la cabale des dévots. Ici, le héros feint sa conversion, afin d’échapper aux problèmes qu’il encourait ( Elvire et Don Carlos) mais aussi pour tromper son père. Cette hypocrisie

penser à l’œuvre de Molière Tartuffe, extrêmement connu pour représenter les dangers de l’imposture et de l’aveuglement. Le héros éponyme est très souvent moqué et cela se retrouve également dans l’utilisation de l’obscène. Tartuffe fait effectivement preuve d’une impétuosité obscène de Tartuffe, son « furieux empire », est signifiée en ces termes par l’épouse d’Orgon : « Mon Dieu, que votre amour en vrai tyran agit / […] Et qu’avec violence il veut ce qu’il désire ! ». Tartuffe répond abruptement, tel

une classe de seconde de 35 élèves. Elèves d’un bon niveau, dans l’ensemble. Il s’agissait tout à la fois de mettre en œuvre les programmes selon les orientations indiquées, de les inscrire dans la ressource horaire disponible et de répondre à une situation de classe particulière, un public d’élèves exigeants, en les confrontant à un certain nombre de difficultés et en leur donnant les clés pour les résoudre. Séquence 1 : la nouvelle Objet d’étude : le récit ; la nouvelle Perspective d’étude

des constantes: il s'agit d'un texte composé de dialogues en vers ou en prose, et dont l’objet est la représentation en action des caractères et des mœurs des hommes, et d’incidents ridicules, plaisants ou intéressants. Mais la définition du mot comique est bien claire « qui appartient à la comédie et qui provoque le rire». En effet, la comédie est destinée à déclancher le rire et à distraire. Cependant nous pouvons nous demander si la comédie n’a, au théâtre, que pour seule fonction d’amuser le

plaire et de toucher » Commedia dell’arte : gestuelle très importance, beaucoup de comique de gestes, impro « Castigat ridendo mores »  guérir les mœurs par le rire  but de la comédie : plaire et instruire Molière : L’avare, Le Misanthrope  comique de caractère, Harpagon Tartuffe  Orgon est naïf, comique de situation Les Fourberies de Scapin  farce Les Précieuses Ridicules  comique de mœurs Préface de Tartuffe : « attaquer par des peintures ridicules les vices de mon siècle » Racine : Tragédies :